Le Bureau de ONU Femmes au Burundi a organisé une journée de formation dédiée à l’intégration du genre dans l’action humanitaire (Gender in Humanitarian Action – GiHA), dans le cadre de son engagement à renforcer les capacités des acteurs humanitaires sur le terrain. Cette journée de formation a rassemblé tout le staff autour de thématiques clés liées à la planification et à la réponse humanitaire inclusive et équitable.
La journée a été ouverte par des propos introductifs de Mme Donatienne Girukwishaka, Responsable chargée des Programmes, suivis d’un aperçu du contexte humanitaire burundais présenté par Alexis Niyungeko, Responsable chargé du programme WEE/ GiHA, permettant ainsi de poser les bases pour les sessions à venir.
La matinée a été marquée par une session approfondie sur le fonctionnement du système humanitaire. Mme Sophie Nyokabi Kiarie, Regional Humanitarian & DRR Programs Manager, a exposé les principes humanitaires fondamentaux, les concepts clés liés au genre, le cycle de programmation humanitaire, ainsi que les mécanismes de financement d’urgence, notamment le CERF et le CBPF. Ces éléments sont essentiels pour garantir une réponse efficace et sensible au genre lors des crises.
Toujours animée par Mme Sophie N. Kiarie, la session de fin de matinée a porté sur les engagements fondamentaux de ONU Femmes en matière d'action humanitaire, et le processus de reset, illustrant la manière dont l’organisation adapte ses stratégies pour répondre aux réalités du terrain.
Après les participants ont pris part à un travail de groupe animé autour des priorités nationales pour un engagement humanitaire plus efficace. Cette séquence participative a favorisé l’émergence d’idées concrètes pour renforcer la coordination et la pertinence des actions.
L'après-midi a continué avec une session animée par Mme Cynthia Kimana sur la protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA). Cette formation a mis en lumière les principes fondamentaux de tolérance zéro, la centration sur les survivant·e·s, les mécanismes de signalement, ainsi que l’importance de la sensibilisation communautaire et de la coordination inter-agences.
Mme Sophie N. Kiarie est revenue pour présenter les principes de responsabilité envers les populations affectées (Accountability to Affected People – AAP), mettant en avant l’approche centrée sur les personnes, la transparence, la participation communautaire, la réactivité et les obligations éthiques.
La journée s’est conclue par une session de synthèse sur les perspectives. Les discussions ont mis en exergue l’importance d’une action humanitaire inclusive, fondée sur les droits et sensible au genre.
Cette formation constitue une étape importante vers une meilleure intégration du genre dans la réponse humanitaire au Burundi, en plaçant les femmes, les hommes, les filles et les garçons au cœur des interventions