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02 octobre 2023
La FAO partage son expérience sur la résilience des systèmes alimentaires au sein de la CEEAC
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02 octobre 2023
Journée Internationale de la Non-Violence - Message du Secrétaire général de l’ONU
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02 octobre 2023
Santé et bien-être des personnes du 3ème âge : entre discipline personnelle et volonté politique !
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
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Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
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Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
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06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
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Histoire
27 juin 2023
La FAO équipe le Burundi pour la surveillance et le contrôle des maladies animales
Dans cette optique, des réactifs et consommables de laboratoire, des médicaments à usage vétérinaires et équipements de surveillance épidémiologique et d’alerte précoce ont été octroyés au Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (MINEAGRIE) à travers ses institutions techniques (DGE-DSA-Labovet). Cette initiative a pour but d’équiper le pays des moyens et en même temps de renforcer ses capacités de surveillance et de contrôle des maladies animales.
De mars à mai 2023, la FAO a octroyé à la Direction de la Santé Animale et au laboratoire national vétérinaire des réactifs de diagnostic de la Fièvre de la Valée du Rift (FVR), des médicaments et autres équipements vétérinaires d’une valeur de plus de 230 000 USD. Parmi les produits livrés, nous citerions entre autres le Deltaméthrine qui permet de contrôler le vecteur de la FVR.
D’usage facile par versement sur le dos de l’animal, d’une efficacité allant jusqu’à 2 mois, un stock pouvant protéger plus de 300 mille têtes de bovins, soit plus d’un million de petits ruminants fait partie des lots accordés au Gouvernement du Burundi à travers la Direction Générale de l’Elevage. Celle-ci indique que ce produit sera prioritairement utilisé sur les bovins et les petits ruminants dans les régions à risque.
Pour assurer une surveillance permanente, la FAO a également octroyé à la Direction Générale de l’Elevage un kit de surveillance épidémiologique et d’alerte précoce des maladies animales qui sera utilisé par les responsables provinciaux de l’élevage pour partage d’information en temps réel. Le matériel sera mis en réseau pour la géolocalisation et l’intervention rapide en cas de détection de maladie.
La Direction Générale de l’Elevage salue l’appui de la FAO, partenaire de longues dates dans la promotion d’un cheptel burundais sain. « Les produits et équipements octroyés par la FAO vont permettre de maitriser certaines maladies vectorielles et de contrôler la FVR », se réjouit Dr. Canésius NKUNDWANAYO, Directeur Général de l’Elevage.
L’appui que la FAO a accordé au Gouvernement du Burundi ces trois derniers mois dans le domaine de l’élevage est un pas de plus vers la réalisation de l’une de ses priorités nationales qui vise l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers l'augmentation des productions agricoles, animales, forestières et halieutiques.
Fidèle à ses objectifs, l’année dernière la FAO a mis à la disposition du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage un soutien de 3 millions de doses de vaccins pour constituer un stock stratégique contre la Peste des Petits Ruminent (PPR), une maladie très dangereuse qui n’a pas encore de médicament.
Lesdites doses ont été utilisées dans une campagne nationale de vaccination des caprins et ovins contre la PPR organisée en novembre 2022. Grâce à cet appui, plus de 2,4 millions de petits ruminants ont été vaccinés. Le stock restant permettra d’organiser des campagnes ponctuelles de vaccination dans les zones à haut risque.
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02 octobre 2023
La FAO partage son expérience sur la résilience des systèmes alimentaires au sein de la CEEAC
Avec la facilitation du Mécanisme africain d’évaluation des pairs (MAEP) et la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la FAO en collaboration avec d’autres acteurs de la résilience des systèmes alimentaires a partagé, dans un atelier régional de deux jours - du 26 au 27 septembres 2023 à Bujumbura - leurs expériences sur la résilience des systèmes alimentaires des Etats. Le but ultime était de mobiliser et renforcer l’engagement politiques des acteurs étatiques et non étatiques en matière de la résilience urbaine et la résilience des systèmes alimentaires des Etats dans un contexte de changement climatique.
« Nous sommes dans une région en tête, en termes de pourcentage de la population touchée par la faim (soit 42%) », a tenu de rappelerM. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Représentant de la FAO au Burundi.En 2022, on estime que la faim a touché environ 735 millions de personnes dans le monde, soit 122 millions d’augmentation comparé à 2019, avant la pandémie. De ces 735 millions, 282 millions sont en Afrique avec 7,5millions en Afrique australe ; 19,5 millions en Afrique du Nord ; 57 millions en Afrique centrale ; 62,8 millions en Afrique de l’Ouest et 134,6 millions en Afrique de l’Est.
M. PISSANG TCHANGAÏ, souligne que les principaux moteurs qui sapent la résilience des pays et leur capacité à répondre aux chocs alimentaires sont bien connus. Il cite notamment les chocs économiques qui ont dépassé les conflits en tant que principal facteur d'insécurité alimentaire aiguë et de malnutrition dans les crises alimentaires majeures, les conflits et l’insécurité à la lumière de ceux en République démocratique du Congo et la République centrafricaine, les évènements climatiques extrêmes en l’occurrence la sécheresse, les chocs hydriques, les inondations et éboulements, le criquet pèlerin, et les épidémies/épizooties, etc.
En effet, une série de chocs et de défis causés par des conflits, la variabilité du climat, les maladies, catastrophes naturelles, …, ayant une incidence directe sur les systèmes alimentaires des pays mettent en exergue la vulnérabilité des Etats et leur faiblesse à faire face à ces aléas. « Les catastrophes ont un impact direct sur les systèmes alimentaires et sur toute la chaine de production », souligne SGHAIR M’Bareck SAID, Haut Représentant de l’UA pour les Grands Lacs.
Evoquant le rapport mondial sur les crises alimentaires (GRFC) 2023, M. Ferdinand Bashikako, Secrétaire permanent au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement a souligné, à l’ouverture des activités dudit atelier, que les effets combinés de la pandémie de COVID-19, des conflits et l’impact de changements climatique ont plongé de nombreux pays et régions du continent africain dans une crise alimentaire sans nom.
« Un système alimentaire résilient est capable de résister aux perturbations et de s’en remettre de manière à garantir un approvisionnement suffisant en nourriture acceptable et accessible pour tous », estime l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA).
La résilience étant à la fois le processus et le résultat ou l’évolution de l’expérience et des circonstances, Mlle Catherine KAMAU technicienne à l’AGRA indique que le développement des capacités pour construire des systèmes alimentaires résilients doit être guidé par 7 principes fondamentaux : « Appropriation et leadership du pays, alignement sur les priorités et les besoins nationaux, utilisation des systèmes et expertises nationaux, approche localisée qui n'est pas une approche universelle, approche multi-niveaux, responsabilité mutuelle et harmonisation de l'action et des partenariats ».
Au niveau national, quelques approches sont actuellement utilisées: « la résilience du système semencier qui implique la réforme politique pour la libéralisation du marché des semences conduisant à améliorer la recherche, la production et la disponibilité sur le marché des semences à haut rendement ; le système de marché intégré pour la résilience ; une agriculture durable pour la résilience (soutenir l’engagement des agriculteurs et des communautés dans des pratiques agricoles régénératrices) ; la capacité politique et étatique en matière de résilience (soutien aux réformes politiques) et la science et données pour la résilience (utilisation de la recherche à partir de données locales/nationalisées pour en assurer l'exactitude et la pertinence)».
Ces expériences ont été partagées avec les points focaux nationaux en charge de la réduction des risques de catastrophes des 11 Etats membres de la CEEAC, les membres du groupe de travail technique sur la résilience des Etats face aux chocs et catastrophes et le Département de l’environnement durable et de l’économie bleue de l’Union Africaine ont pris part aux travaux de l’atelier.
Les efforts de la FAO en matière de sécurité alimentaire en Afrique
Le Cadre stratégique de la FAO 2022-2031 guide ses interventions, dans le monde autant qu’en Afrique, pour assurer un avenir meilleur pour tous. Cette stratégie fonde sur l’émergence d’une nouvelle vision de l’agriculture. Le Cadre stratégique est axé sur la transition vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui permettent d’apporter des améliorations en matière de production, de nutrition, d’environnement et de conditions de vie en ne laissant personne de côté.
Chacun des objectifs du cadre sont soutenus par des Programmes prioritaires autour desquels s’alignent les Cadres de Programmation Pays (CPP), eux-mêmes dérivés du Cadre de Coopération pour le Développement durable du Système des Nations Unies (UNSDCF).
La FAO dispose d’une division en charge des urgences dont le centre des opérations qui est basée au siège, mais aussi des équipes décentralisées aux niveaux régional, sous régional et de certains pays. Ce département se distingue par une forte capacité de plaidoyer, de mobilisation des ressources et des interventions humanitaires et rapides lors des crises et chocs : sécheresse, invasion acridienne et autres.
Les apports de la FAO dans la construction des systèmes alimentaires résilients aux chocs intègrent aussi des renforcements de capacités et la promotion des approches : Système d’alerte précoce, l’approche « Une Seule Santé », la production des données (Rapports IPC et Cartographies), etc.
Des initiatives innovatrices sont initiées par la FAO pour renforcer la sécurité alimentaire des Etats.
L’Initiative « Main dans la main » lancée en 2019, qui constitue l’un des principaux domaines de programme prioritaires de l’Organisation et qui appuie la mise en œuvre de programmes ambitieux menés à l’échelle nationale aux fins d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires.
L’initiative « Un pays, Un Produit (OCOP : One country, One Product). OCOP s'attaquera à cinq grands défis mondiaux, notamment : Accroître la productivité et assurer une alimentation saine, réduire les pertes et le gaspillage alimentaires et protéger la biodiversité, économiser l'eau et optimiser l'utilisation des terres, minimiser les intrants chimiques agricoles et Atténuer les changements climatiques et s'y adapter. Un des objectifs majeurs de l’OCOP est de faciliter le développement de chaînes de valeur durables et inclusives pour l'agriculture familiale et les petits exploitants en plaçant le modèle de production familiale au centre des interventions.
L’Initiative « Villes Vertes » : En septembre 2020, la FAO a lancé son Initiative des villes vertes visant à améliorer les moyens de subsistance et le bien-être des populations urbaines et périurbaines dans au moins 100 villes du monde au cours des trois prochaines années, l'objectif étant que 1000 villes y adhèrent d'ici 2030. Cette initiative vise, entre autres, assurer l’accès à un environnement sain et à une alimentation saine provenant de systèmes agroalimentaires durables, en augmentant la disponibilité d’espaces verts grâce à la foresterie urbaine et périurbaine.
Des perspectives d’action
Dans la bataille d’assurer la sécurité alimentaire des Etats, bien d’axes se dégagent auxquels il faut orienter les actions. M. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Représentant de la FAO au Burundi évoque entre autres l’importance de l’approche « Une seule santé » pour faire face à l’émergence de nouveaux réservoirs d’agents zoonotiques, tout comme il est crucial de renforcer l’accès à l’assurance et au financement agricoles ; la mise en place des mesures de protection sociale bien ciblées pour aider les plus vulnérables notamment des programmes de transferts monétaires et de vivres-contre-travail ; La constitution de stocks alimentaires stratégiques; la promotion des investissements offrant les meilleurs retours et veiller à limiter les arbitrages ; la facilitation de l’accès des petits exploitants vivant dans les pays les moins avancés à la technologie, aux marchés, à la diversification des cultures, aux financements, ainsi qu’à des infrastructures résilientes ; investissement dans les énergies renouvelables et le numérique et la lutter contre les disparités entre les hommes et les femmes.
En conclusion, M. PISSANG TCHANGAÏ s’est appuyé sur la déclaration de l’Économiste en chef de la FAO, qui estime que dans le domaine de la sécurité alimentaire, un nouveau contrat social est nécessaire pour guider notre vie commune sur la planète. Ce contrat social a un prérequis : « Nous devons travailler ensemble pour renforcer la résilience afin d’assurer le respect du droit universel à l’alimentation pour tous et nous donner les moyens d’y arriver ».
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02 octobre 2023
Santé et bien-être des personnes du 3ème âge : entre discipline personnelle et volonté politique !
Commémorée le 1er octobre de chaque année, la Journée internationale des personnes âgées est une excellente occasion pour célébrer la vie de nos aînés, tout en mettant en lumière les possibilités et les défis inhérents au vieillissement. Et parmi ces défis, il y a bien évidemment la santé. Comment vieillir en bonne santé ? Mr. Onésime MPEMBEYE, 83 ans nous livre les secrets de sa bonne forme, tandis que Dr. Willy GATORE et Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA nous parle des efforts du Gouvernement avec l’appui de l’OMS pour assurer une vieillesse en bonne santé aux personnes âgées.
Le regard vif, vautré dans un fauteuil de velours couleur marron, Mr. Onésime MPEMBEYE ne fait pas son âge. Avec sa vivacité d’esprit on lui donnerait 60 ans, pourtant il en a 83. De taille moyenne, l’ancien vétérinaire a une mémoire encore très fidèle. A la question de savoir les raisons de cette belle forme à un âge aussi avancé, il répond : « Je vis comme si j’étais toujours en fonction, j’ai encore de l’énergie pour travailler malgré mon âge. Je fais des promenades, je visite des amis ici au Burundi et dans d’autres pays comme le Rwanda. J’ai encore la force de faire des courses, ceci grâce à une discipline alimentaire que j’ai adoptée depuis toujours. Je consomme beaucoup de légumes, des fruits et j’évite les aliments à forte teneur de cholestérol comme le lait de vache. En lieu et place, j’ai privilégié le lait de soja qui est adapté aux personnes de mon âge », explique l’octogénaire. Grâce à ce mode de vie, le sieur Onésime MPEMBEYE a pu gérer certaines maladies chroniques dont il souffrait. « A l’époque, quand j’étais encore en activité, j’ai développé quelques maladies comme le diabète et l’hypertension artérielle. Aujourd’hui j’ai pu stabiliser ces deux maladies par la pratique d’activité physique et une bonne alimentation. Matin et soir je fais au moins 40 mn de marche », confie ce veuf et père de 7ans.
Si Onésime MPEMBEYE a pu maintenir un tel état de santé à 83 ans, c’est parce qu’il a très tôt compris que sa santé dépend d’abord de lui-même. Car au Burundi, la santé des personnes du 3ème âge n’est pas encore bien articulée dans les politiques de santé du pays. « L’intégration des soins aux personnes âgées peine à être effective, que ce soit du côté des infrastructures ou de celui des ressources humaines. Pas de centres spécialisés pour la prise en charge des personnes âgées, pas de gériatres.
Très peu d’approches sont développées pour la gestion des maladies affectant les personnes du 3ème âge, malgré leur nombre assez élevé dans le pays », déclare Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA, Directeur du Programme national intégré des maladies chroniques et non transmissibles (PNIMCNT) au niveau du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS). Une situation que déplore Dr. Willy GATORE, le seul gériatre que compte le Burundi. Dans ce pays « il n’y a pas de programmes réels de prise en charge des personnes âgées dans leur forme de fragilité. Déjà, je suis le seul à travailler dans ce secteur, il n’y a pas d’unités spécialisées, aucune clinique spécialisée pour la prise en charge des personnes âgées, aucune unité de soins palliatifs dans n’importe quelle clinique du pays. J’ai l’impression que les autorités sanitaires n’ont pas encore pris la mesure des problèmes de santé de cette frange de la population très vulnérable. Cependant quelques bons signes commencent à apparaitre, la politique s’y intéresse de plus en plus à travers les offres de soins gratuits à certains retraités du secteur formel avec la mutualité de la fonction publique, mais cela ne concerne que quelques 3 ou 4% des fonctionnaires retraités, au détriment de 97% qui sont laissés à leur triste sort », regrette ce spécialiste des maladies des personnes âgées. Le manque de conditions appropriées et adéquates pour la prise en charge de la santé des personnes du 3ème âge expose à de multiples problèmes de santé liés à la vieillesse. « Dans le contexte burundais, les personnes âgées sont dans une situation de fragilité psychologique et physique, due à leur âge avancé, à leur origine, aux maladies qu’ils ont trainées au cours de l’enfance et à l’âge adulte qui n’ont pas été correctement prises en charge. A ces facteurs s’ajoutent des maladies spécifiques relatives à la dégénérescence des cellules, au vieillissement du corps humain, notamment l’Alzheimer, le parkinson, l’arthrose, l’ostéoporose, les fragilités dues à l’incontinence, les accidents vasculaires cérébraux, l’hypertension, le diabète ou d’autres pathologies induites par la sous-alimentation chronique du burundais moyen, avec une certaine gravité à l’âge de la vieillesse », explique le gériatre. Face à ce défi majeur que représentent la santé et le bien-être des personnes du 3ème âge au Burundi, les autorités sanitaires, comme l’a souligné un peu plus haut Dr. GATORE, ne restent pas les bras croisés. Même si les actions sont encore timides, des efforts se font pour permettre aux personnes âgées de vivre une vie paisible sans grands problèmes de santé. « Comme vous le savez, nous somme dans la phase de transition des maladies infectieuses vers les maladies chroniques non transmissibles suite au changement de mode de vie et au vieillissement de la population.
Dans les années passées la priorité était la lutte contre ces maladies infectieuses qui décimaient la population. Aujourd’hui la tendance semble s’inverser au profit des maladies non transmissibles. Au niveau du MSPLS, nous travaillons à élaborer un plan stratégique pour intégrer les soins aux personnes âgées dans le système de santé du pays, malheureusement nous butons toujours à des difficultés budgétaires. Mais avec l’aide de nos partenaires comme l’OMS, nous espérons que ce projet va aboutir », indique Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA.
En effet le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, à travers ses différents programmes bénéficie des appuis des institutions comme l’Organisation mondiale de la santé qui accompagne constamment le pays dans ses efforts pour le renforcement de son système de santé. « L’OMS est un acteur clé dans l’exécution de nos activités, que ce soit au niveau du MSPLS ou du programme que je dirige. En plus, l’OMS a en son sein une unité qui s’occupe des MNT. Au niveau du PNIMNT nous travaillons avec l’équipe de l’OMS dans la mise en place des politiques et stratégies exclusivement dédiées à la santé des personnes âgées. Nous sommes en négociation avec l’OMS pour qu’elle nous accompagne afin que nous disposions des données précises et factuelles de chaque maladie. Nous échangeons aussi avec l’OMS sur la possibilité d’être assistés pour réaliser une enquête steps en vue de mettre en exergue les facteurs de risques des maladies non transmissibles au niveau national. Nous bénéficions également de l’appui de l’OMS pour la célébration des différentes journées dédiées à la lutte contre les maladies non transmissibles, que ce soient les journées mondiales du diabète, de l’hypertension, du cœur, des personnes âgées, etc. Ces célébrations constituent des occasions privilégiées pour sensibiliser à la prévention de ces maladies », indique le Directeur du Programme national intégré des maladies chroniques et non transmissibles. Vues la précarité et la vulnérabilité qui caractérisent la vie des personnes âgées au Burundi, ces activités suscitées à elles seules sont loin de satisfaire les besoins en santé des personnes du 3ème âge. C’est pourquoi « Il faut repenser le système de soins de notre pays en ayant une politique adaptée avec des documents de références sanitaires qui sont intégrés dans le paquet de soins. Il s’agit aussi de faire en sorte que les structures de soins intègrent cette notion de gériatrie. Il nous faut également, surtout pour les personnes âgées, intégrer des soins palliatifs qui impliquent une prise en charge psychologique et la mise à disposition d’un personnel formé et qualifié.
Si nous n’avons pas de gériatres, d’infirmiers formés pour administrer des soins gériatriques tous les efforts seront voués à l’échec », prévient Dr. Jean de Dieu.
Pour Dr. Willy GATORE, la question de la santé et du bien-être des personnes âgées doit être adressée selon une approche holistique. « Il faut avant tout une politique de prise en charge des personnes âgées qui leur permette d’avoir accès aux soins de santé les plus basiques. Il faut que les personnes âgées aient accès à la nourriture, à une forme de rémunération minimale qui les aide à vivre dignement. Il faut également encourager l’humanité sociale qui permet à la personne âgée de se sentir toujours utile à la société. Les personnes du 3ème âge sont de grandes bibliothèques en terme de connaissances et de prise en charge des petits enfants. Il faut qu’elles soient intégrées dans la société comme des gens de valeur qui sont capables de contribuer par leur éducation et leurs conseils aux plus jeunes », propose le gériatre.
En attendant que toutes ces conditions qui relèvent de la volonté politique soient remplies, il est nécessaire que chacun à son niveau prenne des dispositions pour mener une vie saine qui épargne des problèmes de santé liés à la vieillesse, comme a su bien le faire Onésime MPEMBEYE. « Les gens, surtout les jeunes, doivent abandonner certaines habitudes qui consistent à fréquenter les débits de boissons pour s’adonner à la consommation d’alcool. Ils doivent adopter un mode de vie sain basé sur une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, et surtout pratiquer beaucoup le sport. Vieillir en bonne santé c’est d’abord une affaire de discipline personnelle », avise l’octogénaire. Et le spécialiste des maladies des personnes âgées d’ajouter : « tout commence par l’alimentaire ! Il faut avoir une alimentation assez bien équilibrée, générer des pensées positives, mener une bonne vie sociale, éviter la sédentarisation. En cas de maladie se faire soigner tôt pour éviter des complications plus tard. Si ces conditions sont respectées vous aurez une vie de béton », rassure Dr. Willy GATORE.
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Histoire
06 septembre 2023
Atelier de réflexion sur l'accélération de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant
Dans le cadre de l’élimination des nouvelles infections chez l’enfant et le maintien en vie de la mère, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, à travers le Programme National de Lutte contre le Sida, les Infections Sexuellement Transmissibles et les Hépatites Virales, a organisé un atelier de réflexion sur l’accélération de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la prise en charge pédiatrique avec l’appui financier de l’OMS. Les cérémonies d’ouverture étaient présidées par Dr Isidore NTIHARIRIZWA Assistant du Ministre ayant la Santé Publique dans ses attributions qui a insisté sur l’intérêt et l’importance de cette activité en Mairie de Bujumbura.
Dans cette rencontre jugée très importante l’ONUSIDA a participé au sein du groupe des Nations Unies à la l’origine de la redynamisation du nouveau Comité Technique National éTME à la base de l’organisation de cet atelier qui a abouti à la formulation des recommandations en lien avec la stratégie pour éliminer le VIH, la syphilis et les hépatites.
Cette rencontre a été aussi une opportunité d'échanger et de partager les expériences entre les intervenants dans le domaine de la lutte contre le Sida en vue de booster la Prévention de la Transmission Mère Enfant et de la Prise en charge Pédiatrique du VIH.
C’était également une occasion d’échanger l’expérience des structures de soins du secteur privé et associatif sur la PTME et la prise en charge pédiatrique du VIH, les défis et les perspectives en Mairie de Bujumbura.
Cette importante rencontre a été organisée au niveau de la Mairie de Bujumbura au regard de ses faibles performances et a vu la participation des hauts cadres du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, des participants venus des hôpitaux et cliniques publics et privés. Les experts invités étaient des gynécologues, des pédiatres et des prestataires dans les maternités et dans la santé communautaire.
A la fin de l’atelier, des recommandations ont été formulées notamment : renforcer la prévention et le dépistage du VIH dans le secteur privé ; intégrer le dépistage dans les maternités pour rattraper les femmes non dépistées lors des consultations prénatales ; renforcer les capacités des prestataires du secteur privé sur la PEC pédiatrique ; améliorer la communication des structures de soins du secteur public et privé à travers la stratégie de référence et contre référence ; mettre en place la stratégie urbaine de lutte contre le VIH en tenant compte de la particularité de la Mairie de Bujumbura ; mettre en place la stratégie de dépistage du VIH chez les hommes ; mettre à disposition le carnet mère enfant dans les structures privées et sensibiliser les prestataires dans le remplissage du carnet mère enfant ; impliquer les administratifs et les religieux dans des réunions pareilles et rendre disponible les tests de dépistage du VIH et syphilis dans les cabinets des gynécologues.
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Histoire
07 septembre 2023
Remise de dons aux ministères de l’agriculture et de l’éducation par le PAM
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a remis un don de 60 motos au ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage et un véhicule au ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique.
La mise en œuvre des programmes du PAM en appui aux efforts du Gouvernement visant à assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir la transformation durable des systèmes alimentaires au Burundi, ne peut se faire sans renforcer les capacités opérationnelles des équipes qui sont sur le terrain.
Ce don d’équipement d’une valeur de 952 millions BIF permettra aux Ministères concernés de redynamiser l’encadrement des petits producteurs par les agronomes communaux et d’assurer le suivi du programme de cantines scolaires basé sur les achats locaux décentralisés.
Son Excellence Monsieur le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Dr. Sanctus NIRAGIRA qui a tenu à présider personnellement cette cérémonie, a exprimé ses vifs remerciements et sa satisfaction au PAM et au système des Nations Unies au Burundi, pour l’excellente collaboration et l’accompagnement du Gouvernement pour faire du Burundi « un Pays Emergent en 2040 et Pays Développé en 2060 ».
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Histoire
07 septembre 2023
Démarrage du projet de protection sociale MERANKABANDI II dans les camps de réfugiés en province de Ruyigi
Le Programme Alimentaire Mondial, en coordination avec l’Unité de Gestion du Projet (UGP) et en collaboration avec ses partenaires d’exécution, l’Office National de Protection des Réfugiés et des Apatrides (ONPRA) et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a démarré au nom du Gouvernement les activités de sensibilisation pour la mise en œuvre de la première vague du projet Merankandandi II dans les camps de réfugiés de Bwagiriza et Nyankanda en province de Ruyigi.
Durant la semaine du 25 août, des séances de sensibilisation ont été organisées dans les camps afin d’informer les Comités de Gestion et les membres des communautés de réfugiés sur les objectifs du projet Merankabandi II, les critères de sélection des bénéficiaires, et la modalité de provision de l’assistance (mobile money), autant d'éléments essentiels à la réussite du projet.
A travers la composante 4 du projet Merankabandi II (July 2023 - Dec 2026) financé par la Banque Mondiale, le Gouvernement du Burundi souhaite intégrer les communautés de réfugiés dans le système national de protection sociale, afin d’atténuer la vulnérabilité croissante des réfugiés et des populations d'accueil vivant autour des camps. Durant la première vague du projet, plus de 3 400 ménages hébergés dans les camps de Bwagiriza et Nyankanda bénéficieront de transferts d'argent, d'une éducation nutritionnelle et d'activités d'inclusion productive.
En tant qu’agence de mise en œuvre, le PAM en collaboration avec ses partenaires va poursuivre la coordination des étapes préparatoires à l’opérationnalisation du projet, en vue de permettre une première distribution de cash la dernière semaine d’octobre 2023.
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Communiqué de presse
02 octobre 2023
Journée Internationale de la Non-Violence - Message du Secrétaire général de l’ONU
Notre monde fait face à des défis majeurs : inégalités croissantes, montée des tensions, multiplication des conflits et aggravation du chaos climatique.
Nous constatons également que les clivages s’accentuent à l’intérieur même des pays : la démocratie est menacée et les discours de haine et d’intolérance prolifèrent.
Nous pouvons surmonter ces difficultés et nous engager sur la voie d’un avenir meilleur et plus pacifique.
Si nous comprenons, comme l’a fait Gandhi, que la magnifique diversité de notre famille humaine est un trésor et non une menace.
Si nous investissons dans la cohésion sociale et cultivons le courage de faire des compromis et la détermination de coopérer.
Si nous veillons à ce que chacun et chacune d’entre nous, quels que soient son statut, son origine, sa situation personnelle ou ses croyances, puisse vivre dans la dignité, saisir sa chance et exercer ses droits.
Si nous nous rassemblons en une humanité commune.
Souvenons-nous des paroles avisées de Gandhi : « Notre capacité à atteindre l’unité dans la diversité constituera la beauté et le défi de notre civilisation ».
En nous en inspirant aujourd’hui, engageons-nous, à nouveau, à poursuivre cet objectif essentiel.
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Communiqué de presse
26 septembre 2023
Journée Mondiale du Tourisme - Message du Secrétaire général de l’ONU
Le tourisme est un puissant instrument au service du progrès et de la compréhension mutuelle. Mais pour qu’on puisse en tirer le meilleur parti, cet instrument doit être protégé et entretenu.
Aujourd’hui, l’urgence climatique fait peser une menace sur bon nombre de destinations touristiques et sur la survie même des sociétés et des économies qui dépendent du tourisme. Par ailleurs, dans de nombreux pays en développement gravement touchés par les changements climatiques, le sous-investissement s’aggrave et le coût de la vie flambe.
En cette Journée mondiale du tourisme, nous soulignons le besoin vital d’investissements pour bâtir un secteur du tourisme qui soit au service des personnes et de la planète.
Les États et les entreprises doivent investir dans des pratiques touristiques durables et résilientes. Les acteurs privés doivent adopter des trajectoires zéro émission, réduire leur consommation d’énergie et tirer parti des énergies renouvelables. Et chacun doit protéger la biodiversité et l’équilibre écologique de toutes les destinations.
Grâce à des investissements ciblés, on peut générer des emplois et stimuler l’entreprise et l’industrie au niveau local tout en atténuant les effets du tourisme sur l’environnement, en donnant des moyens d’action aux populations, en faisant mieux connaître les différentes cultures et en contribuant aux systèmes de protection sociale, qui sont essentiels.
Mobilisons-nous davantage pour exploiter tout le potentiel du tourisme durable. Parce qu’investir dans le tourisme durable, c’est investir dans un avenir meilleur pour toutes et tous.
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Communiqué de presse
20 septembre 2023
Journée Internationale de la Paix - Message du Secrétaire général de l’ONU
Des conflits qui chassent de leur foyer un nombre inégalé de personnes.
Des incendies meurtriers, des inondations dévastatrices et des températures en très forte hausse.
La pauvreté, les inégalités et l’injustice.
La méfiance, les divisions et les préjugés.
Le thème de cette année nous rappelle que la paix n’est pas automatique.
Pour faire advenir la paix, il faut agir.
Agir pour faire progresser plus vite la réalisation des objectifs de développement durable en veillant à ne laisser personne de côté.
Agir pour mettre fin à la guerre sur notre planète, naturellement généreuse.
Agir pour défendre et protéger les droits humains et la dignité de chacun, particulièrement en cette année de célébration du soixante-quinzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Agir en utilisant les outils de toujours que sont la diplomatie, le dialogue et la collaboration, autant de moyens de désamorcer les tensions et de faire cesser un conflit.
Et agir pour les millions de personnes qui connaissent les affres de la guerre.
La paix ne saurait être seulement une noble vision pour l’humanité.
Elle est aussi un appel à l’action.
Montrons-nous résolus à bâtir, faire avancer et faire durer la paix pour tous.
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Communiqué de presse
09 août 2023
Journée Internationale des Peuples Autochtones - Message du Secrétaire général de l’ONU
Partout dans le monde, les peuples autochtones font face à de graves problèmes liés à leurs terres et à leurs ressources qui sont menacées, à leurs droits qui sont compromis et à leur vulnérabilité persistante face à la marginalisation et à l’exclusion. Les jeunes autochtones ont leur part dans la lutte.
Ils sont à la pointe du mouvement mondial en faveur de l’action climatique. Ils prônent la justice et l’égalité, font valoir leurs cultures, font progresser les droits humains et s’emploient à mieux faire connaître mondialement l’histoire des peuples autochtones et à sensibiliser aux problèmes qui sont les leurs. En outre, assimilant les connaissances transmises par leurs aînés, ils font en sorte de perpétuer les cultures, la sagesse populaire et l’identité des peuples autochtones.
Le savoir et les traditions autochtones sont profondément enracinés dans le développement durable et peuvent contribuer à régler nombre de problèmes qui nous sont communs. Ainsi, il est essentiel que les jeunes autochtones, femmes et hommes, soient associés à la prise de décision car les choix que nous faisons aujourd’hui tracent les contours du monde de demain.
À ces fins, réaffirmons notre détermination à garantir les droits individuels et collectifs des jeunes autochtones et à favoriser leur participation aux dialogues et aux processus de prise de décision internationaux. Ensemble, construisons un avenir meilleur pour l’humanité tout entière.
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Communiqué de presse
19 juillet 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l'ONUSIDA, Christine Stegling, sera en visite officielle en République du Burundi du 20 au 23 juillet 2023
Le premier jour de sa visite, Mme Stegling rencontrera le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement de la République du Burundi (ou son représentant) pour présenter ses civilités et échanger sur le programme de visite.
Le second jour de sa visite, Mme Stegling échangera avec l’Equipe Pays des Nations Unies au Burundi et les Ambassadeurs et Responsables des Institutions Financières Internationales présents au Burundi. Elle participera ensuite à la cérémonie d’ouverture du Forum sur l’Education à la Santé et au Bien Être des Jeunes organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique et placé sous le haut patronage de Son Excellence la Première Dame. Ensuite, elle rencontrera les Ministères sectoriels clés impliqués dans la riposte au VIH au Burundi.
Le troisième jour de sa visite sera consacré à la société civile avec la présentation au Siège de Capes + du Suivi dirigé par les communautés (CLM) en présence des acteurs communautaires. S’ensuivra une visite du Centre de Prise en Charge Turiho de l’ANSS à Kigobe. La mission s’achèvera en beauté par la soirée de gala pour célébrer les 30 ans d’existence de l’ANSS.
En 2022, plus de 75 000 personnes vivaient avec le VIH au Burundi, soit une prévalence de 0.9% dans la population générale, marquée par une féminisation (1.2% de femmes contre 0.6% d’hommes) et une urbanisation (2.7% en milieu urbain contre 0.7% en rural) de l’épidémie. Certaines provinces sont plus touchées que d’autres (Bujumbura Mairie 2.6%, Gitega 2%, Mwaro 1.9%, Rumonge 1.2%, Kirundo 1.1%) de même que certaines populations particulièrement vulnérables. Entre 2010 et 2020, il y a eu une réduction de 61% des nouvelles infections à VIH (4300 vs 1700) et de 71% la mortalité liée au VIH (5900 vs 1700).
Cette réduction témoigne des progrès remarquables du Burundi, récemment primé par PEPFAR pour avoir atteint les cibles 3x95 de l’ONUSIDA, à savoir que 91% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique, 99% d’entre elles sont mises sous traitement et 94% de ces dernières ont une charge virale indétectable.
Toutefois de nombreux défis persistent, notamment le taux trop élevé de transmission mère-enfant, la contribution trop importante aux nouvelles infections des enfants de 0-4 ans et des jeunes de 15-24 ans ; le faible accès au traitement antirétroviral pédiatrique et la stigmatisation trop élevée des PVVIH. Le Pays dispose d’un Plan stratégique intégré VIH/IST/Hépatites virales 2023-2027 estimé à 248 817 012 USD et financé à hauteur d’environ 75% par le Gouvernement, le Fonds mondial et PEPFAR.
Il y aura également des entretiens avec des partenaires de développement nationaux et internationaux qui comprendront des discussions sur la façon dont le COVID-19 a perturbé la prestation des soins de santé, y compris les services liés au VIH.
CONTACT :
ONUSIDA Burundi | Marie-Margarete MOLNAR, Directrice Pays | tél. + 257 22 21 81 12| UCOBurundi@unaids.org
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) dirige et inspire le monde à réaliser sa vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida. L'ONUSIDA unit les efforts de 11 organisations des Nations Unies - le HCR, l'UNICEF, le PAM, le PNUD, le FNUAP, l'ONUDC, ONU Femmes, l'OIT, l'UNESCO, l'OMS et la Banque mondiale - et travaille en étroite collaboration avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 comme partie des objectifs de développement durable. Apprenez-en plus sur unaids.org et rejoignez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.
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