Lancement du processus d'Examen Périodique Universel des droits de l'homme au Burundi
Le gouvernement du Burundi est engagé dans le processus de l’Examen Périodique Universel.
Sous l’égide du chef de cabinet représentant le Premier ministre burundais, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Burundi, monsieur Damien Mama aux côtés du ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, Madame Imelde Sabushimike, ont lancé officiellement le processus d’élaboration du rapport national pour le 4ème cycle de l’Examen périodique universel du Burundi en date du 27 septembre 2022.
Rapportant les réalisations et les avancées sur la situation des droits de l’homme au Burundi, l’Examen Périodique Universel (EPU) est “un processus qui permet à chaque Etat de présenter les mesures prises pour améliorer la situation des droits de l’homme” a fait savoir Damien Mama. Le Coordonnateur résident des Nations Unies a souligné l’importance pour l’Etat de prendre part à l’évaluation attendue à travers l’EPU qui est essentiellement un mécanisme par les pairs, et dont la mise en œuvre des recommandations “apporte des changements décisifs dans la vie des populations” a-t-il spécifié.
Même son de cloche pour Monsieur Datus Nyandwi qui, au nom du Premier ministre, a rappelé l’importance que le Gouvernement accorde au mécanisme, en mettant en exergue la participation du Burundi aux 3 précédents cycles depuis 2008. Pour monsieur Nyandwi, il sied de mentionner que lors du 3ème cycle de l’EPU, parmi les 242 recommandations qui en ont résulté, 113 ont été acceptées par le Burundi comme priorités, “l’objectif étant une prise d’action concrète en faveur du respect des droits de l’homme”.
Pris à cœur par le gouvernement du Burundi, l’EPU permet à celui-ci de mettre en œuvre les missions du Gouvernement du Burundi en matière de respect des droits de l’homme en apportant “une contribution à l’élaboration, à l’application et au respect des lois, pactes, conventions et plateformes d’action qui protègent les droits de la personne en général, les droits des personnes vulnérables, des femmes, des enfants ainsi qu’à l’équilibre du genre” a renchéri madame Imelde Sabushimike, ministre ayant les Droits de la personne humaine dans ses attributions.
Confiant qu’à travers ce processus, les Nations Unies pourront accompagner la réalisation des objectifs de développement durable au Burundi, M. Damien Mama est revenu sur le bien-fondé et la légitimité du mécanisme de l’EPU comme une boussole dont le Gouvernement a besoin pour l’ implication de tous les acteurs en s’assurant de créer un environnement politique, économique et social approprié.
Rappelant que ce rendez-vous est le 4ème auquel le Burundi participe, Monsieur Mama a salué l’engagement du gouvernement d’être engagé dans le processus de l’EPU. Le lancement a été suivi d’une session de deux jours de de renforcement des capacités et de consultations du comité permanent de rédaction des rapports et de suivi de la mise en œuvre des recommandations ainsi que des autres parties prenantes clés dans le domaine: institutions nationales, agences onusiennes et société civile. Le rapport national devra être rédigé et soumis au Secrétariat de l’EPU jusqu’à la date limite du 3 février 2023 avant sa présentation devant le Groupe de travail de l’EPU en mai 2023.