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31 mai 2023
Restaurer la Kibira, une dette à rembourser à l’environnement
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
31 mai 2023
Restaurer la Kibira, une dette à rembourser à l’environnement
Les personnes qui s’y sont retirées ont survécu grâce à sa flore, contractant ainsi une dette d’autoprotection entre cette forêt et sa population riveraine. C’est particulièrement la population de Bugarama qui s’active aujourd’hui pour rembourser cette reconnaissance. Constituée en coopérative Dukingirikibira (Protégeons la Kibira), elle s’occupe de sa restauration avec des essences autochtones pour réparer, dit-on le tort, qui lui a été infligé lors de son occupation.
Au début, ils étaient nombreux, quelques centaines dont 33 hommes. Sortis de la forêt pour reprendre la vie normale, en adhérant à cette association de protection de l’environnement, certains espéraient recevoir des appuis humanitaires. A cette période, ils ont commencé par planter des eucalyptus sur les extrémités de la forêt qui avaient subi des défrichements pour sauvegarder ses frontières et faire barrière à ses destructeurs qui voulaient profiter de la crise pour se créer des espaces de culture à ses abords comme à son intérieur. Aujourd’hui les coopérateurs sont au nombre de 132 dont 13 hommes.
Les femmes ont décidé d’être plus amies de la Kibira et surtout de rompre avec la croyance répandue qu’elles sont destructrices de l’environnement notamment à la recherche du bois de cuisson. C’est ainsi qu’elles ont pensé à repeupler la forêt avec des essences autochtones pour lui remettre son authenticité en pensant aussi aux animaux sauvages qui ont été délogés de leur habitation avec l’avancée des gens qui s’y sont réfugiés.
Persuadés par l’engagement de ces femmes qui se consacrent désormais à la sauvegarde de la nature, le PNUD via le FEM (fonds pour l’environnement mondial) s’est allié à l’AFEB (Association femme et environnement au Burundi) pour appuyer leurs initiatives. Un appui qui a donné davantage le goût à ces femmes d’engager une vitesse supérieure dans leur combat.
La présidence de la coopérative a été confiée à une militante de l’environnement, Mme Marie Nduwimana, 62 ans, qui compte parmi celles/ceux qui ont fait jaillir l’idée de poser cet acte de reconnaissance vis-à-vis de la Kibira en guise de reconnaissance des bienfaits qu’elle leur a offerts. « Nous avons survécu grâce à la forêt, son feuillage nous a servi d’abri et ses arbres et fruits de nourriture et de pharmacie, nous lui devons beaucoup. C’est pourquoi nous faisons autant que possible pour restaurer les espaces vides à l’intérieur de la forêt, des plantes qui ont des vertus médicinales, nous en avons replantés plus de huit espèces dont Umuremera (Prunus Africana) qui soignerait plus de 42 maladies, selon les spécialistes », témoigne Marie. Et d’ajouter, « La forêt est l’étable des animaux sauvages, nous avons mangé leur nourriture, ils ont même fui devant notre arrivée, notre action vise aussi à restaurer leur réserve alimentaire et ainsi assurer leur retour chez eux en toute quiétude. Un retour qui va attirer les touristes et procurer des revenus au pays ».
En plus de cette restauration, la coopérative a imposé une farouche opposition aux gens qui voulaient empiéter sur l’espace de la Kibira pour étendre leurs cultures. « Nous avons aussi pris l’initiative d’empêcher son morcellement, car nous avions appris que la Kibira est source de vie pour l’humanité. Un combat qui fut rude parce que chaque personne qui perdait l’occasion d’exploiter la Kibira nous haïssaient mais nous avons persévéré. Soutenus par l’administration et l’autorité en charge de l’environnement, nous avons intégré le comité de gestion et de surveillance de la Kibira. Nous avons fait des patrouilles pour chasser les récalcitrants et avons mené une campagne en continu à toutes les réunions et occasions de rassemblement. A l’approche de la saison sèche, nous traçons les coupe-feux pour barrer les feux de brousse et comme ça nous sommes parvenus à nous imposer », dit Marie.
Marie est contente qu’aujourd’hui les jeunes de Bugarama s’associent à leurs parents dans ce noble travail et surtout qu’en cas de décès pour cause d’âge (vieillesse) ou autre, les familles remplacent les décès par des jeunes pour perpétuer leur engagement de sauvegarder l’environnement. Une deuxième fierté de sa part est de voir l’éducation environnementale pour laquelle elle s’est battue introduite dans les curricula de l’enseignement au Burundi.
C’est avec dignité que Marie fait le bilan actuel de la coopérative. Chaque année nous plantons 500 à 600 mille plants autochtones nous en distribuons aussi au sein de la population pour les empêcher d’aller couper le bois de la forêt. Nous avons constitué 5 groupes d’épargne-crédit ce qui permet de nous soutenir mutuellement en cas de nécessité pour faire face aux cas de maladie, de paiement de frais scolaires pour nos enfants, bref, de couvrir les besoins familiaux, y compris l’habillement et la nourriture surtout en période de soudure. Elle trouve que la femme est honorée par le travail de la coopérative car elle amène des revenus à la famille et son estime est augmenté ce qui consolide l’entente et la paix familiale. Les sources de revenus ont aussi été diversifiées : fabrication de pots en écorce de bananier pour les pépinières, production de plants fruitiers, exploitation de moulins, élevage de porcs avec distribution de porcins aux membres, élevage de lapins, vannerie et culture de champignon.
Sophie Ngendakumana, membre depuis 2000, souligne que beaucoup de maris incitent les femmes à participer aux activités de la coopérative à commencer par elle-même. « Mon mari m’a encouragée. Il m’a dit, que ce que tu attends, si une fois un enfant tombe malade qui va t’aider, si tu es seule, ça n’aide pas. Il me demande d’y rester car il voit que j’apporte quelque chose profitable à la famille qui manquait avant ».
Au vu du succès de la coopérative, de nombreux anciens membres qui l’ont quitté demandent de la réintégrer. « Aujourd’hui, nous sommes en train de nous organiser pour voir si nous ne pouvons pas ouvrir Dukingirikibira 2 », souligne Marie dont le souhait le plus ardent et qu’elle reste à la défense de la Kibira jusqu’à sa mort. Elle invite vieux, jeunes, administratifs, au Burundi comme à travers le monde, à se liguer et à s’impliquer dans la protection de l’environnement. « Protégeons surtout la Kibira qui est source de vie et de beaucoup de bienfaits à commencer par l’eau. Sans la Kibira pas de pluies, pas d’eau à boire », conclut Marie.
Didace Mukeshimana, membre de la coopérative depuis une vingtaine d’années, remercie les gens qui l’ont amené à adhérer à la coopérative. « J’ai beaucoup gagné. On nous apprend comment tracer les courbes de niveau, à planter les herbes fixatrices servant à l’alimentation du bétail et à cultiver les semences sélectionnées pour protéger notre sol et augmenter la production agricole. Deuxièmement, on nous apprend que planter l’arbre lutte contre la désertification, procure la pluie et le bon air à respirer pour avoir une bonne santé. C’est pourquoi je me suis investi pleinement pour combattre les riverains de la Kibira qui y cultivent les fleurs, les choux, l’éleusine et carbonisaient le bois », indique Didace.
Il rajoute que la femme occupe une grande place dans la protection de la Kibira, car elle participe dans le traçage de coupe-feux et dans des visites inopinées organisées au moins deux fois par mois pour chasser les gens qui tendent des pièges aux animaux. Les garde-forestiers sont aussi soulagés parce qu’ils n’arrivent pas à couvrir toute l’étendue de la forêt pour chasser ses destructeurs.
Renilde Masunzu, responsable de l’AFEB, souligne que son association met en avant la femme et l’arbre parce que c’est la femme qui cherche du bois de chauffe. Aussi, on sait qu’en les accompagnant avec des activités génératrices de revenus, les femmes peuvent pérenniser les activités et continuer à planter un arbre quand elles en coupent un autre, précise Renilde.
Libère Ntiranyibagir, adjoint du chef de colline de Kavya à Bugarama, loue leur rôle dans la protection de la Kibira. « En plus de de la multiplication des essences autochtones, elles nous aident beaucoup, nous les administratifs, pour combattre les gens qui détruisent la Kibira. Elles sont notre œil quand nous sommes pris par d’autres obligations. Quand les femmes mettent ensemble leur force, elles sont la source du développement et peuvent aussi lutter facilement contre les violences faites aux femmes. En plus, en travaillant, elles ramènent des richesses à la maison ce qui stabilisent les familles et nous facilitent le travail parce que l’entente familiale est consolidée et peu de mésententes sont enregistrées ».
Afin de favoriser le retour des animaux, notons que Dukingirikibira reboise la forêt avec des plants fruitiers telles que les prunes du Japon, la goyave, le maracuja et l’avocatier qui servent de nourriture aux animaux. Les plants des mêmes fruits et légumes sont distribués aux membres et à la population environnante pour améliorer l’alimentation et lutter contre la malnutrition. Aujourd’hui, elle contribue particulièrement dans la production de plants d’avocatier, un fruit en déperdition dans la commune de Muramvya, dont la zone Bugarama fait partie.
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Histoire
22 mai 2023
La FAO et la BAD lancent un programme d’autonomisation alimentaire pour le Burundi, les Comores, la Somalie et le Soudan du Sud
Le coup d’envoi de ce programme a été marqué par le lancement du « Projet de renforcement de la préparation aux urgences et de la réponse aux crises alimentaires au Burundi, aux Comores, en Somalie et au Sud –Soudan/ SEPAREF » dont la FAO est chargée la mise en œuvre. A cet effet, un atelier régional de 3 jours s’est tenu à Bujumbura du 09 au 11 mai 2023 pour procéder au lancement officiel dudit projet dans les 4 pays.
Selon M. Pascal SANGINGA, Chef de secteur agricole à la Banque Africaine de Développement (BAD) Bureau du Kenya, SEPAREF a été conçu pour booster la capacité des pays cibles et leurs populations à être plus résilients à différents chocs.
C’est suite au constat que les communautés rurales vulnérables du Burundi, des Comores, de la Somalie et le Soudan du Sud sont souvent confrontées à de nombreux aléas notamment les effets du dérèglement climatique, se chevauchant avec les conflits, l'impact du COVID-19 et la hausse du coût de la vie.
L’élément catalyseur est le conflit Russo-Ukrainien qui perturbe la chaîne d'approvisionnement mondiale du système alimentaire agricole et qui a aggravé la situation alimentaire dans la Corne de l'Afrique et l'Afrique orientale.
Pour remédier à cette situation, la BAD met à la disposition des 4 pays, via le projet SEPAREF, une enveloppe de 10.560.000USD; soit 2.574.000USD pour le Burundi et le même montant pour les Comores, 2.706.000USD pour la Somalie et autant pour le Soudan du Sud.
Ce financement permettra le renforcement des institutions nationales dans les 4 pays pour mieux répondre aux crises alimentaires actuelles et futures en augmentant la production et la disponibilité des semences de première génération; se servir des outils et des cadres existants pour la préparation aux situations d'urgence ainsi que le développement des opérations d'investissement afin de préserver la sécurité alimentaire dans les localités les plus vulnérables des pays concernés.
Pour atteindre cet objectif, le projet appuiera les institutions nationales de recherche agricole pour la production de quantités suffisantes de semences de première génération de cultures vivrières et fourragères prioritaires de base tolérant la sècheresse ; l'écosystème de l'aide humanitaire pour l'intensification de l'alerte précoce et de l'action anticipative ; les plateformes numériques pour l'enregistrement des agriculteurs, la vulgarisation et les services d'information climatique; ainsi que les institutions nationales responsables de la préparation et de la mise en œuvre des projets d'investissement.
Les bénéficiaires directs de ces interventions multiformes de SEPAREF sont 40 000 agriculteurs (environ 50% de femmes et 20% de jeunes) qui participeront à la conservation in situ des semences de première génération. Néanmoins, les systèmes de données d'alerte précoce et les analyses profiteront à l'ensemble de l'écosystème humanitaire, y compris les pouvoirs publics, les partenaires fournisseurs de ressources, les institutions des Nations unies et les ONG, etc. pour toucher en définitive à plus de 10 millions de personnes dans les quatre pays.
Un pas vers l’autosuffisance alimentaire
Depuis mai 2022, la Banque Africaine de Développement a conçu un plan d’autonomisation alimentaire d’une trentaine de pays africains par le biais de la « Facilité de production alimentaire d’urgence en Afrique (AEFPF) » avec un budget de 1.5 milliards de dollars.
La visée est d’aider les pays africains à augmenter la production et à faire face à la crise alimentaire qui se profile à l’horizon à travers des interventions à court terme visant à augmenter la production de blé, de mais, de riz et de soja. Et cela pour remplacer 30 millions de tonnes de nourriture que l’Afrique importait de la Russie et de l’Ukraine avant la crise en produisant 37,6 millions tonnes nourritures/ cultures vivrières de base, soit une augmentation d’environ 30 pour cent de la production locale en 2025.
Le projet SEPAREF est conçu pour complémenter les investissements des projets AEFPF au Burundi, aux Comores, en Somalie et au Soudan du Sud. Différentes spéculations ont été retenues suivant les pays : Le maïs, le soja, le blé et le haricot pour le Burundi; le maïs, la pomme de terre, le pois d’Angole, les racines & tubercules et les cultures fourragères pour les Comores ; le sorgho et le niébé pour la Somalie et le maïs, le sorgho, le niébé, le riz et le fourrage pour le Soudan du Sud.
Les 4 pays de SEPAREF avaient bénéficié de la facilité AEFPF, mais ils avaient été confrontés pour la plupart au problème de semences de qualité qu’ils ne disposaient pas et qu’il fallait importer. La BAD veut appuyer les pays à produire eux-mêmes les semences de qualité et à concevoir des systèmes semenciers durables et résilients.
« Avec les semences de qualité, les engrais et la vulgarisation agricole en apportant des conseils aux petits producteurs, on peut facilement doubler la production », estime M. Pascal SANGINGA, Chef de secteur agricole à la Banque Africaine de Développement Bureau du Kenya. Il souligne que le projet SEPAREF permettra de répliquer l’expérience du programme « Technologies pour la Transformation de l'agriculture en Afrique (TAAT) » dans les pays où il n’a pas été mis en œuvre. Le programme a produit de bons résultats et réalisations qu’il faut mettre à l’échelle.
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Histoire
17 avril 2023
Les agences des Nations Unies appuient la préparation du recensement général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage au Burundi
A ce don d’une valeur de 158 millions de francs burundais s’ajoute un prêt de 50 autres tablettes par UNICEF Burundi. Judicaël Elidje, Représentant Résident de UNFPA au Burundi indique que ces 100 tablettes vont permettre le démarrage effectif des activités de terrain de la cartographie dans le cadre de la préparation du recensement général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage. « Compte tenu que le futur recensement sera numérique, cela positionne le Burundi dans l’ère des nouveaux recensements qui allient technologie et connaissance afin de disposer des données en temps réel et dans les plus brefs délais. La disponibilité donc de ces 100 tablettes va permettre de faire un grand pas en avant concret par rapport au processus de cartographie censitaire ».
Quant à Nicolas Ndayishimiye, il indique au nom du Bureau Central de Recensement que ces tablettes viennent à point nommé car en plus du démarrage de la cartographie censitaire, elles serviront dans le pré-test des outils de collecte de données et dans le dénombrement pilote. Il n’a pas manqué de rassurer que le Bureau Central de Recensement ne ménage aucun effort pour conduire et réaliser le recensement conformément aux recommandations des Nations Unies et aux normes internationales à ce propos, en vue de garantir toute la qualité requise.
Les données ne sont pas juste un chiffre, elles racontent une histoire humaine...
UNFPA a déjà soutenu plusieurs initiatives de collecte des données et tous les recensements réalisés au Burundi. En effet, les slogans comme « parce que chaque individu compte » et « ne laisser personne de côté » visent à sensibiliser tous les acteurs du développement sur l’importance des données, en particulier des données sociodémographiques, économiques et agropastorales, dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques de développement.
Les informations générées par les recensements de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage sont essentielles pour l’élaboration des politiques de développement. En l’absence de données précises, les responsables politiques ne sont pas en mesure de déterminer les infrastructures nécessitant des investissements (écoles, hôpitaux, routes) et les populations les plus démunies ne sont pas répertoriées. L’UNFPA a pour objectif de s’assurer qu’aucun pays ne soit contraint à renoncer à conduire un recensement de sa population pour des raisons techniques ou financières. L’organisation fournit un appui technique à chacune des phases d’un recensement national et contribue à garantir que les données soient largement diffusées et utilisées à des fins de développement. Selon Dr Natalia Kanem Directrice Exécutive de UNFPA, les données ne sont pas justes des chiffres, mais des histoires de vie : « Les données ne sont pas juste un chiffre, elle raconte une histoire humaine. Elle parle de la santé et du bien-être des gens, de leurs problèmes et de leurs perspectives, ainsi que de leur situation socio-économique. Lorsqu’elles sont bien collectées et analysées, les statistiques peuvent faire progresser le développement durable, en identifiant les personnes qui risquent d'être laissées pour compte. De meilleures données nous permettront donc de mieux comprendre les défis auxquels les gens sont confrontés et les progrès que nous réalisons pour améliorer leur vie et protéger leurs droits », a déclaré Dr Natalia Kanem à propos de l’importance que UNFPA accorde aux recensements des pays.
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Histoire
10 mars 2023
Le FIDA sensibilise les microfinances pour la finance sensible aux changements climatiques
Le projet PAIFAR-B financé par le FIDA en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance ‘’RIM’’ a organisé, ce 3 février, une journée de sensibilisation aux microfinances pour la finance sensible aux changements climatiques. 400 bambous ont été plantés le long d’un ravin à Kizingwe au sud de la ville de Bujumbura.
L’environnementaliste, Ambassadeur Albert Mbonerane, appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative de FIDA pour la protection de l’environnement.
Le ravin se trouvant dans le site Kizingwe en zone urbaine de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura continue de s’écrouler, menaçant ses riverains et ceux qui exercent des activités agricoles dans ce site. « Nous sommes vraiment préoccupés par ce ravin. Chaque fois que la pluie tombe, des eaux provenant des montagnes surplombant la ville empruntent ce ravin dont les berges continuent de s’affaisser du jour au lendemain », indique un habitant qui exerce des activités agricoles à côté de ce ravin. Pour stabiliser ses berges et protéger la population riveraine, le projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale du Burundi (PAIFAR-B), en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance (RIM) a débuté cette journée dédiée à la finance sensible aux changements climatiques par la plantation de 400 bambous le long de ce ravin. « L’idée de cette activité est de lancer le coup d’envoi, sensibiliser les institutions partenaires pour qu’ils mettent en avant le financement des projets qui sauvegardent l’environnement », a fait savoir Epaphrodite Semyampi, responsable finance rurale au sein du PAIFAR-B, un projet du gouvernement financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Pour lui, il faut que les institutions de microfinance soient sensibles aux changements climatiques et tiennent en considération les aspects liés à la protection de l’environnement au niveau de leurs procédures, politiques et outils de gestion. Le directeur exécutif du RIM, Marie-Louise Kamikazi, apprécie l’appui de FIDA à travers le projet PAIFAR-B pour l’organisation de cette activité de sensibilisation envers les institutions membre du RIM pour la protection de l’environnement.
« En sensibilisant nos institutions de microfinance, on les encourage à développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable et verte, des projets qui ne favorisent pas la destruction de notre environnement ».
Elle espère que les institutions de microfinance vont désormais diminuer d’accorder des crédits aux projets qui peuvent détruire l’environnement.
Une initiative saluée par un environnementaliste. L’expert en environnement, Ambassadeur Albert Mbonerane, apprécie beaucoup l’initiative du FIDA d’intervenir dans la protection de l’environnement : « Si on continue à produire sans la protection de l’environnement, les choses risquent d’être en échec. C’est vraiment une bonne initiative à encourager. Il faut parler de sa durabilité ». Pour lui, il ne faudrait pas que FIDA ou les microfinances donnent de l’argent à un projet qui va détruire l’environnement.
Il appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative du FIDA visant la promotion de l’environnement : « Il faut veiller à ce qu’on ne donne pas un crédit à un projet d’agriculture, d’élevage, etc., ou autre projet qui va détruire l’environnement ». Cet ancien ministre burundais de l’environnement rappelle que la planète Terre fait face aux changements climatiques. Et d’appeler les partenaires financiers à exiger une corrélation avec la protection de l’environnement pour certains projets. Pour lui, planter des bambous pour stabiliser les berges du ravin de Kizingwe est un appel que le FIDA lance à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’agriculture et du développement pour qu’ils priorisent la protection de l’environnement dans leurs projets. Albert Mbonerane estime que les 400 bambous plantés ne sont pas suffisants en tenant compte de la situation de ce ravin. Pour lui, l’initiative du FIDA est un bon début : « Il faudrait continuer. Si cette collaboration continue, les choses peuvent changer. En 2024, nous pouvons revenir planter une autre ligne de bambous. Comme ça, on consolide la terre et elle sera très contente ». Albert Mbonerane indique que la plantation des bambous pour protéger les berges du ravin de Kizingwe suscite la prise de conscience des intervenants dans le secteur de l’environnement.« Avec l’agriculture, la sécurité alimentaire est garantie, mais tant qu’on ne protège pas l’environnement, on ne va pas produire pendant longtemps. La déforestation va faire des conséquences néfastes sur l’environnement ». Pour M. Mbonerane, personne ne profite du changement climatique. « Imaginez-vous une personne qui a demandé un crédit pour construire à quelques encablures de ce ravin. Il n'y a aucune garantie que la maison ne risque pas de s'effondrer dans 2 ou 3 ans. Cela met le demandeur de crédit dans l’incapacité de le rembourser », fait-il savoir. Selon cet environnementaliste, si on veut financer un projet, il faut faire une étude d'impact environnemental et social. Sinon, on risque de se retrouver devant une situation dangereuse. Il suggère aux cadres de l'urbanisme de toujours prioriser cette étude.
Pour lui, avant de détruire l’environnement, il faut penser aux futures générations : « Ils font que les choses changent pour l’intérêt des futures générations ». Il appelle les services de l’Etat chargés de l’urbanisme à faire une bonne planification qui met en avant des études d’impact environnemental. Le responsable finance rurale au projet PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi, lui aussi rappelle que le changement climatique se répercute en premier lieu à la population rurale : « FIDA affecte les fonds aux populations rurales pauvres. Quand il y a le changement climatique, cette même population est profondément touchée ». Selon lui, les conséquences des changements climatiques peuvent aussi se répercuter aux banques et aux institutions de microfinance. Pour lui, il faut consentir les efforts à encourager les acteurs qui interviennent dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage à protéger l’environnement : « L’agriculture et l’élevage se réalisent en milieu rural en grande partie. Il faut que ces activités soient exécutées en sauvegardant l’environnement ». Il appelle les Burundais à veiller à ce que toutes leurs activités soient sensible à la protection de l’environnement. La finance verte au centre des discussions La journée de sensibilisation des institutions de microfinance à la protection de l’environnement s’est poursuivie avec une conférence-débat sur le thème susmentionné « la finance sensible aux changements climatiques ». Cette conférence a été animée par l’expert en environnement Albert Mbonerane et le professeur Jean Ndimubandi. Elle a été une occasion pour encourager davantage les institutions de microfinance à promouvoir la finance verte visant la protection de l’environnement. « Le sujet de finance verte est intéressant du fait qu’il invite toutes les parties prenantes à être vigilants dans leurs financements. Ainsi, la protection de l’environnement et le changement climatique devaient être au centre des discussions au niveau des institutions financières », a indiqué Marie-Goreth Ndayishimiye, deuxième vice-gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB), lors de l’ouverture de cette conférence-débat.
Pour elle, personne ne devrait ignorer que protéger l’environnement est synonyme de protéger l’espèce humaine en lui garantissant les conditions de vie adéquates et de façon pérenne. Elle fustige que la finance verte n’est pas encore portée au centre du débat nationale. Pour elle, une contribution de tous les partenaires à tous les niveaux s’impose. Marie-Goreth Ndayishimiye rappelle que les acteurs économiques, en l’occurrence les institutions financières, travaillent avec des clients qui présentent des projets bancables, estimés moins risqués ou ayant des garanties importantes et réalisables. Pour elle, il faut que les fournisseurs des produits et services financiers s’assurent que les projets présentés par leur clientèle pour la demande des crédits ne participent pas à la destruction de l’environnement.
Le ravin se trouvant dans le site Kizingwe en zone urbaine de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura continue de s’écrouler, menaçant ses riverains et ceux qui exercent des activités agricoles dans ce site. « Nous sommes vraiment préoccupés par ce ravin. Chaque fois que la pluie tombe, des eaux provenant des montagnes surplombant la ville empruntent ce ravin dont les berges continuent de s’affaisser du jour au lendemain », indique un habitant qui exerce des activités agricoles à côté de ce ravin. Pour stabiliser ses berges et protéger la population riveraine, le projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale du Burundi (PAIFAR-B), en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance (RIM) a débuté cette journée dédiée à la finance sensible aux changements climatiques par la plantation de 400 bambous le long de ce ravin. « L’idée de cette activité est de lancer le coup d’envoi, sensibiliser les institutions partenaires pour qu’ils mettent en avant le financement des projets qui sauvegardent l’environnement », a fait savoir Epaphrodite Semyampi, responsable finance rurale au sein du PAIFAR-B, un projet du gouvernement financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Pour lui, il faut que les institutions de microfinance soient sensibles aux changements climatiques et tiennent en considération les aspects liés à la protection de l’environnement au niveau de leurs procédures, politiques et outils de gestion. Le directeur exécutif du RIM, Marie-Louise Kamikazi, apprécie l’appui de FIDA à travers le projet PAIFAR-B pour l’organisation de cette activité de sensibilisation envers les institutions membre du RIM pour la protection de l’environnement.
« En sensibilisant nos institutions de microfinance, on les encourage à développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable et verte, des projets qui ne favorisent pas la destruction de notre environnement ».
Elle espère que les institutions de microfinance vont désormais diminuer d’accorder des crédits aux projets qui peuvent détruire l’environnement.
Une initiative saluée par un environnementaliste. L’expert en environnement, Ambassadeur Albert Mbonerane, apprécie beaucoup l’initiative du FIDA d’intervenir dans la protection de l’environnement : « Si on continue à produire sans la protection de l’environnement, les choses risquent d’être en échec. C’est vraiment une bonne initiative à encourager. Il faut parler de sa durabilité ». Pour lui, il ne faudrait pas que FIDA ou les microfinances donnent de l’argent à un projet qui va détruire l’environnement.
Il appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative du FIDA visant la promotion de l’environnement : « Il faut veiller à ce qu’on ne donne pas un crédit à un projet d’agriculture, d’élevage, etc., ou autre projet qui va détruire l’environnement ». Cet ancien ministre burundais de l’environnement rappelle que la planète Terre fait face aux changements climatiques. Et d’appeler les partenaires financiers à exiger une corrélation avec la protection de l’environnement pour certains projets. Pour lui, planter des bambous pour stabiliser les berges du ravin de Kizingwe est un appel que le FIDA lance à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’agriculture et du développement pour qu’ils priorisent la protection de l’environnement dans leurs projets. Albert Mbonerane estime que les 400 bambous plantés ne sont pas suffisants en tenant compte de la situation de ce ravin. Pour lui, l’initiative du FIDA est un bon début : « Il faudrait continuer. Si cette collaboration continue, les choses peuvent changer. En 2024, nous pouvons revenir planter une autre ligne de bambous. Comme ça, on consolide la terre et elle sera très contente ». Albert Mbonerane indique que la plantation des bambous pour protéger les berges du ravin de Kizingwe suscite la prise de conscience des intervenants dans le secteur de l’environnement.« Avec l’agriculture, la sécurité alimentaire est garantie, mais tant qu’on ne protège pas l’environnement, on ne va pas produire pendant longtemps. La déforestation va faire des conséquences néfastes sur l’environnement ». Pour M. Mbonerane, personne ne profite du changement climatique. « Imaginez-vous une personne qui a demandé un crédit pour construire à quelques encablures de ce ravin. Il n'y a aucune garantie que la maison ne risque pas de s'effondrer dans 2 ou 3 ans. Cela met le demandeur de crédit dans l’incapacité de le rembourser », fait-il savoir. Selon cet environnementaliste, si on veut financer un projet, il faut faire une étude d'impact environnemental et social. Sinon, on risque de se retrouver devant une situation dangereuse. Il suggère aux cadres de l'urbanisme de toujours prioriser cette étude.
Pour lui, avant de détruire l’environnement, il faut penser aux futures générations : « Ils font que les choses changent pour l’intérêt des futures générations ». Il appelle les services de l’Etat chargés de l’urbanisme à faire une bonne planification qui met en avant des études d’impact environnemental. Le responsable finance rurale au projet PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi, lui aussi rappelle que le changement climatique se répercute en premier lieu à la population rurale : « FIDA affecte les fonds aux populations rurales pauvres. Quand il y a le changement climatique, cette même population est profondément touchée ». Selon lui, les conséquences des changements climatiques peuvent aussi se répercuter aux banques et aux institutions de microfinance. Pour lui, il faut consentir les efforts à encourager les acteurs qui interviennent dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage à protéger l’environnement : « L’agriculture et l’élevage se réalisent en milieu rural en grande partie. Il faut que ces activités soient exécutées en sauvegardant l’environnement ». Il appelle les Burundais à veiller à ce que toutes leurs activités soient sensible à la protection de l’environnement. La finance verte au centre des discussions La journée de sensibilisation des institutions de microfinance à la protection de l’environnement s’est poursuivie avec une conférence-débat sur le thème susmentionné « la finance sensible aux changements climatiques ». Cette conférence a été animée par l’expert en environnement Albert Mbonerane et le professeur Jean Ndimubandi. Elle a été une occasion pour encourager davantage les institutions de microfinance à promouvoir la finance verte visant la protection de l’environnement. « Le sujet de finance verte est intéressant du fait qu’il invite toutes les parties prenantes à être vigilants dans leurs financements. Ainsi, la protection de l’environnement et le changement climatique devaient être au centre des discussions au niveau des institutions financières », a indiqué Marie-Goreth Ndayishimiye, deuxième vice-gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB), lors de l’ouverture de cette conférence-débat.
Pour elle, personne ne devrait ignorer que protéger l’environnement est synonyme de protéger l’espèce humaine en lui garantissant les conditions de vie adéquates et de façon pérenne. Elle fustige que la finance verte n’est pas encore portée au centre du débat nationale. Pour elle, une contribution de tous les partenaires à tous les niveaux s’impose. Marie-Goreth Ndayishimiye rappelle que les acteurs économiques, en l’occurrence les institutions financières, travaillent avec des clients qui présentent des projets bancables, estimés moins risqués ou ayant des garanties importantes et réalisables. Pour elle, il faut que les fournisseurs des produits et services financiers s’assurent que les projets présentés par leur clientèle pour la demande des crédits ne participent pas à la destruction de l’environnement.
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Histoire
03 février 2023
L’UNICEF renforce le système d’Oxygénothérapie des hôpitaux pour sauver des vies au Burundi
Il est aux alentours de 09h du matin. Dans le service de néonatologie, quelques mamans, accompagnées par l’équipe soignante, sont venues passer du temps auprès de leurs bébés, des prématurés encore en couveuse. C’est d’ailleurs le moment du bain ; chaque maman attend son tour, tout en profitant de ce moment de qualité avec son petit bout de choux.
Emmanuella Hakizimana, la cinquantaine, tient dans ses mains l’une de ses petites-filles triplées âgées d’une semaine car sa fille est encore souffrante. Les bébés, nés à seulement 32 semaines de grossesse, avec des difficultés respiratoires ont dû bénéficier de services d’oxygénothérapie afin d’améliorer leur respiration.
‘’N’eut été cet accompagnement médical, mes petites-filles ne seraient plus en vie’’, dit Emmanuella, avec une voix pleine d’émotion, en se rappelant des moments difficiles que sa fille a traversés durant cette 3eme grossesse, qui malheureusement a été précédée par 2 avortements. ‘’ Pour moi, c’est un miracle de voir mes petites-filles en vie. C’est Dieu qui a voulu compenser les pertes qu’on a connues’’, se réjouit Emmanuella.
A côté d’Emmanuella se tient Annick Emerusabe, une autre maman dont l’enfant a eu la vie sauve grâce aux séances d’oxygénothérapie dans le service de neonatalogie. Référée d’urgence à l’Hôpital régional de Gitega suite à des complications liées à sa grossesse, elle a dû accoucher à 33 semaines par césarienne. Selon Jeanne d’Arc Bigirimana, Cheffe de poste au service de néonatologie, le bébé est né très fatigué avec une cyanose des extrémités (coloration bleue des doigts, lèvres et oreilles) et a été mis sous oxygène pendant plus d’une semaine. ‘’Maintenant, mon enfant va mieux et j’ai espoir qu’il va bien grandir ’’, dit Annick.
Selon le Dr Joëlle Azosenga, du service de néonatologie, l’appui en équipements d’oxygénothérapie est venu améliorer la qualité des services offerts aux nouveaux-nés. ‘’ Avant, par manque de concentrateurs d’oxygène, nous devions aligner 2 ou 3 enfants sur un seul appareil entraînant ainsi un sevrage momentané pour chaque bébé, Ce qui n’était pas sans inconvénient’’ explique-t-elle.
Dans le cadre du ‘’Renforcement des systèmes d’Oxygénothérapie au Burundi’’, l’UNICEF grâce au financement du gouvernement norvégien, a appuyé le Burundi en équipements d’Oxygénothérapie tels que les Concentrateurs d’oxygène, les bonbonnes ainsi que les Oxymètres de pouls. Cet appui est intervenu dans le contexte de la COVID-19 pour améliorer la prise en charge des complications respiratoires, qui sont la première cause d’hospitalisation et de décès des patients souffrant de la maladie. Au-delà,il permettra de renforcer le système de santé et plus spécifiquement en santé maternelle et néonatalé où l’utilisation de l’oxygène est très constante.
C’est dans ce cadre de Renforcement du Système d’Oxygénothérapie, les Hôpitaux régionaux de Bururi, Gitega et Ngozi ainsi que l’Hôpital de District de Cankuzo vont, très bientôt, bénéficier d’Unités de production d’Oxygène. Cet appui va leur permettre, non seulement de couvrir leurs besoins en oxygène, mais également d’en distribuer l’excédent aux structures sanitaires environnantes, moyennant une participation au coût de fonctionnement de ces mêmes unités.
‘’ Une fois que les unités de production d’oxygène seront fonctionnelles, nous n’aurons plus de problème d’oxygène, car il n’y aura plus de rupture de stock ou autres difficultés notamment liées au transport ; le coût d’une séance d prise en charge en l’oxygénothérapie va aussi diminuer pour les malades’’ se réjouit le Dr Eric Ndihokubwayo, Directeur de l’Hôpital régional de Gitega.
L’approche a été saluée par le Ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida qui a déjà instruit aux hôpitaux bénéficiaires de construire sur leurs propres moyens, des abris qui vont accueillir les unités de production d’oxygène.
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Histoire
09 décembre 2022
Les Nations Unies et le Gouvernement du Burundi signent le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le développement durable
Le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement du Burundi et le Système des Nations Unies couvrant la période 2023-2027, a été signé le 3 décembre 2022, à Bujumbura, entre le Gouvernement du Burundi mené par le Premier Ministre, le Lieutenant Général de Police Gervais NDIRAKOBUCA, et le Système des Nations Unies conduit par le Coordonnateur Résident des Nations Unies, Damien MAMA.
Ce Plan-cadre de Coopération représente le tout premier du genre pour le Burundi, à la suite de la réforme engagée par le Système des Nations Unies à partir de 2019, faisant suite à l’adoption, par les Etats membres de l’ONU, des Objectifs de Développement durable en 2015, a expliqué le Coordonnateur Resident du système des Nations Unies au Burundi, lors de son discours de circonstance.
Faisant appel à la mutualisation des efforts à travers ce Plan-cadre, Monsieur Damien MAMA a affirmé l’engagement du système des Nations Unies à travailler avec le Gouvernement pour concourir à l’ambition du Burundi de devenir un pays émergent d’ici 2040. « Les agences du Systèmes des Nations Unies s’engagent à travailler résolument avec le Gouvernement et les partenaires au développement du Burundi pour y parvenir », a-t-il affirmé, précisant que le nouveau Plan-cadre est aligné avec le Plan National de Développement du Burundi.
5 résultats stratégiques pour contribuer aux priorités nationales
Aligné avec celle du Plan National de Développement du Burundi, la vision du Plan-cadre de Coopération 2023-2027, est de contribuer à "Une société burundaise plus prospère, inclusive, et résiliente d’ici 2027”. Elle repose sur 3 priorités stratégiques qui sont déclinées en cinq (5) résultats stratégiques suivants :
La transformation des systèmes alimentaires ;
La transformation structurelle de l’économie et une gouvernance renforcée ;
Le renforcement du système de protection sociale ;
L’accès équitable, pour toutes et tous à des services sociaux de base de
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.
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Histoire
24 novembre 2022
L’amélioration des moyens d’existence des populations à l’actif du Programme Résilience
Le Burundi a célébré le 17 novembre courant à Bujumbura la deuxième édition de la Journée de résilience, une occasion d’évaluer le pas franchi par la Délégation de l’Union européenne - initiateur du Programme Résilience – et ses partenaires dont le Gouvernement du Burundi, la FAO et bien d’autres agences des Nations Unies, organisations internationales, qui ont œuvrés pour la réalisation de ce Programme. Débuté en octobre 2018, il a été mis en œuvre dans dix-huit provinces du pays par dix-neuf consortia regroupant plus de 40 operateurs.
Au centre de la célébration, le partage d’expériences et leçons apprises de la mise en œuvre du programme Résilience dans une perspective de poursuite des programmes d’appui et renforcement des synergies au niveau opérationnel pour atteindre les objectifs des plans nationaux. Les partenaires au programme ont exploré les résultats atteints, les effets et impacts des trois composantes Tubehoneza, Twiteho amagara et Umuco w’irerambere du Programme.
Fière des résultats atteints, le Chef de délégation de l’Union européenne au Burundi, M. Claude Bochu a indiqué que le Programme Résilience a amélioré la sécurité alimentaire, l’accès à la santé et l’énergie dans les communautés. Il a profité de cette occasion pour annoncer qu’un deuxième cycle du Programme sera initié.
Le Gouvernement du Burundi à travers le Ministre de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines ainsi que les Gouverneurs des provinces bénéficiaires de l’appui du Programme Résilience ont salué les résultats du Programme. Ils affirment que ses interventions s’alignent aux priorités de du Gouvernement dans le domaine de développement.
Une occasion pour le Consortium des Nations Unies d’exposer l’impact de ses actions
Coordonné par la FAO, le projet « Renforcement de la Résilience des communautés Rurales pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRRRSAN) » du Programme Résilience mis en œuvre par le Consortium UNICEF, PAM, FNUAP et la FAO a impacté les communautés auxquelles il avait le mandat d’améliorer les moyens d’existence. Il était question de contribuer, en 3 ans au début mais devenus en 4 ans après une prolongation d’une année, à l’amélioration des conditions de vie de 37 500 ménages comptant 225 000 bénéficiaires en situation de précarité alimentaire et nutritionnelle.
Finalement, le projet a appuyé plus de 39 000 ménages dans les provinces de Bubanza, Cankuzo et Ruyigi qui constituaient sa zone d’action. PRRRSAN a centré ses actions sur l’augmentation de la productivité agricole, l’amélioration de la sécurité nutritionnelle, le renforcement des moyens d’existence et la cohésion sociale.
Deux mois après la clôture effective du projet, l’impact des interventions du consortium sont plus qu’intéressants. Les chaines de solidarité communautaire émanant de 4050 caprins distribués à plus de 2000 ménages bénéficiaires continuent. 360 associations villageoises d’épargne et crédit formés et des multiplicateurs de semences agrées par l’Office National de Control et de Certification des Semences (ONCCS) restent opérationnelles sur terrain.
Plus de 70% des ménages bénéficiaires du projet ont adopté les bonnes pratiques agro-sylvo-zootechniques et plus de 80 % des ménages appuyés en semences ont augmenté leurs productions et amélioré leurs moyens d’existence.
La vulnérabilité des ménages bénéficiaires du projet a fortement baissé : plus de 70% des ménages assistés ont une vulnérabilité modérée à la fin du projet contre 30% avant la mise en œuvre des interventions du projet.
Sur le plan social, 85% des conflits confiés aux communautés de médiation ont été résolus sans recours aux instances judiciaires. Lesdites communautés de médiation continuent à tisser le tissu social même après la clôture effective du projet le 31 aout 2022.
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Histoire
07 novembre 2022
Forum des Femmes Leaders 2022 : “Investir dans la santé et la nutrition, un des choix les plus importants que nous puissions faire au profit des générations futures”
Avec l’appui du Système des Nations Unies au Burundi, l’Office de la première dame pour le développement a organisé, du 10 au 12 octobre 2022, la 3ème édition du Forum des femmes Leaders, sous le thème : “ Santé et nutrition de la femme, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent”. Ce forum de haut niveau avait pour objectif de faire l'état des lieux et de revoir les priorités du gouvernement par rapport à la santé des femmes et des enfants. Concrètement ce rendez-vous d’échanges visait à définir les stratégies pour des actions résilientes à entreprendre afin d’améliorer le secteur. Il devait aussi permettre d’informer et mobiliser les femmes leaders et toutes les parties prenantes sur leurs rôle et contribution dans le processus de transformation des systèmes alimentaires durables.
Pour SE Angeline Ndayishimiye, à la tête de l’initiative, ce rassemblement annuel a été pensé pour répondre aux défis que rencontre le Burundi dans l’atteinte des ODD 1,2 et 3. D’où l’organisation d’un cadre qui réunirait et inciterait les parties prenantes à agir de l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant au Burundi.
Dans son message, Damien Mama Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a évoqué la nécessité pour tous de “redoubler d’efforts et de mieux nous accorder pour progresser très vite dans l’amélioration de la santé et la nutrition”, rappelant que le Burundi a connu une réduction de 1.3% de la proportion des enfants de 6-59 mois à faible poids depuis 2020.
Le Burundi tout comme le reste du continent africain fait face aux défis lié à la croissance et la santé chez la mère, l’enfant et le nouveau-né
Selon les experts dans les domaines de la santé et la nutrition, l’Afrique connaît une mortalité infantile importante, et parmi les causes, les maladies liées au manque d'hygiène. Au Burundi, la cause de la mortalité reste le paludisme et la sous-alimentation. Chez la femme, le principal défi reste le taux de mortalité liée aux maladies occasionnées par une alimentation non-diversifiée telles que l’hypertension artérielle et autres.
Dr Eugénie Niane, qui a représenté l’OMS Burundi, a interpellé l’audience à réfléchir davantage sur les interventions pour réduire la morbi mortalité. Elle a noté l’efficacité à donner des conseils en alimentation chez la femme en âge de procréer dont les adolescentes et à les autonomiser pour que les femmes prennent des décisions concernant leur santé et celle des foyers.
Quant à Landry Tsangue, délégué régional UNICEF, le Burundi doit faire des choix stratégiques pour faire face aux défis de la malnutrition. Ceci inclut une mise à échelle nationale des paquets nutritionnels pour garantir la sécurité alimentaire, un accès accru aux enfants zéro-dose à la vaccination ainsi qu’une revue du coût de santé en finançant le secteur de la santé.
Le Burundi a enregistré des avancées en matière de réduction de la mortalité infantile et maternelle
Avec un taux de réduction de 18% en 2010 à 23% 2017 avoisinant les 38% aujourd’hui, le pays a connu des avancées en matière d’accouchement dans les structures sanitaires et la vaccination. “80% des enfants burundais ont reçu tous les vaccins depuis la naissance”, s’est réjoui Dr Sylvie NZEYIMANA, ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA.
Toutefois, elle a déploré la situation de malnutrition chronique autour de 50%. Elle a souligné que le taux de compléments est passé de 8% à 20% de diversité alimentaire, pour elle, le taux est toujours moins élevé. Elle a exhorté les partenaires à déployer plus d’efforts dans la diversification des aliments pour les enfants de moins de 5 ans et les nouveaux nés. Elle n’a pas manqué d’encourager les femmes des zones urbaines à l’allaitement exclusif.
La contribution des partenaires à la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sains et résilients
Outre les structures nationales, les organisations internationales comme la FAO, le FIDA, le PAM et d’autres partenaires ont entamé des initiatives pour rendre disponibles et accessibles des semences et engrais aux petits producteurs. Le Directeur pays du Programme Alimentaire Mondial a donné l’exemple du projet de fortification des aliments et le développement de la chaîne de valeur du lait. Néanmoins, le secteur alimentaire rencontre également des défis liés au changement climatique, à la fertilité des sols et aux pertes post récoltes élevées.
Dans son message, Monsieur Housainou Taal, a interpellé les femmes leaders à s’impliquer dans le plaidoyer pour l'augmentation des ressources allouées au secteur agricole. Il les a aussi appelées à consommer et faire consommer les aliments fortifiés car selon lui, “la demande d’aliments sains et nutritifs est le point de départ pour rendre les systèmes alimentaires accessibles à tous.”
Le forum, une opportunité de plaider en faveur du financement des programmes de santé reproductive, néonatale, infantile et de l’adolescent
Dans un panel de haut-niveau, Dr Xavier Crespin, Représentant Résident de l’OMS au Burundi a évoqué le défi majeur du secteur de la santé qui est le sous-financement. Auprès des partenaires, il a plaidé pour un investissement plus important dans le capital humain et les infrastructures en privilégiant les zones rurales pour l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) et l’ODD 3.
Abondant dans le même sens, la ministre burundaise de la santé a plaidé pour la revue à la hausse du budget national alloué au secteur de la santé et appelé le secteur privé à investir dans la santé pour pallier les défis liés à l'amélioration de ce secteur.
Au bout de ces 3 jours, des conclusions ont été faites entre-autres:
La mobilisation des femmes à l’adhésion dans les groupes de solidarité et aux activités génératrices de revenus sur les chaînes de valeurs (agriculture, élevage et exploitation des forêts),
L’engagement aux activités résilientes et durables contribuant à l’amélioration et la santé de la femme,
La sensibilisation des femmes et des hommes sur l’importance de la planification familiale,
La mobilisation en faveur du changement des habitudes alimentaires à travers une éducation nutritionnelle bien structurée.
Cette 3ème édition du FFL dont la cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence de SE Evariste Ndayishimiye, président de la république a également connu la contribution des agences du Système des Nations Unies dont le bureau régional de l’ONU Femmes, le bureau régional de l’UNICEF, l’OMS, le PAM, l’UNFPA et la FAO.
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Communiqué de presse
03 juin 2023
Journée Mondiale de l’Environnement - Message du Secrétaire général de l'ONU
Chaque année, l’humanité produit plus de 400 millions de tonnes de plastique, dont un tiers n’est utilisé qu’une seule fois.
Chaque jour, l’équivalent de plus de 2 000 camions à ordures remplis de plastique est déversé dans nos océans, dans nos rivières et dans nos lacs.
Les conséquences sont catastrophiques.
Les microplastiques se retrouvent dans la nourriture que nous mangeons, dans l’eau que nous buvons et dans l’air que nous respirons.
Le plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles. Ainsi, plus nous produisons de plastique, plus nous brûlons de combustibles fossiles et plus nous aggravons la crise climatique.
Toutefois, nous avons des solutions.
L’an dernier, la communauté internationale a entamé des négociations en vue de parvenir à un accord juridiquement contraignant destiné à mettre fin à la pollution plastique.
Il s’agit là d’un premier pas de bon augure, mais il faut que tout le monde se mobilise.
Dans son dernier rapport, le Programme des Nations Unies pour l’environnement indique que nous pouvons réduire la pollution plastique de 80 % d’ici à 2040 si nous axons dès maintenant nos efforts sur la réutilisation, le recyclage, la réorientation et la diversification des produits.
Nous devons travailler de concert – États, entreprises et consommateurs – pour nous défaire de notre dépendance au plastique, promouvoir le zéro déchet et mettre sur pied une économie véritablement circulaire.
Ensemble, bâtissons un avenir plus propre, plus sain et plus durable pour l’humanité tout entière.
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Communiqué de presse
29 mai 2023
Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unies - Message du Secrétaire général de l'ONU
En cette Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, nous honorons leurs contributions extraordinaires à la paix et à la sécurité internationales.
Depuis 1948, plus de 2 millions de soldats de la paix ont servi dans 71 missions, aidant les pays à parcourir le chemin difficile menant de la guerre à la paix.
Ils jouent également un rôle essentiel dans la protection des civils pris dans le chaos de ces conflits meurtriers, apportant une lueur d’espoir et une aide dans les contextes les plus dangereux qui soient.
En accomplissant ce travail fondamental, de nombreux Casques bleus ont payé le prix ultime. Ils sont plus de 4 200 à avoir perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies. Nous exprimons notre sympathie et notre solidarité à leurs familles, leurs amis et leurs collègues. Leur dévouement désintéressé à la cause de la paix nous inspirera à jamais.
Aujourd’hui, plus de 87 000 soldats de la paix, originaires de 125 pays, participent à 12 opérations. Ils se heurtent à des tensions et des divisions mondiales croissantes, à des processus de paix qui stagnent et à des conflits de plus en plus complexes.
Malgré ces obstacles, les Casques bleus persévèrent, en travaillant avec un large éventail de partenaires.
Pour les personnes vivant sous la menace d’un conflit, nos équipes de soldats de la paix représentent l’espoir.
Comme les Casques bleus soutiennent l’humanité, nous devons toujours les soutenir et leur rendre hommage.
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Communiqué de presse
16 mai 2023
Communiqué conjoint adopté par la 23ème réunion de la Commission Tripartite pour le Rapatriement volontaire des Réfugiés Burundais vivant en République Unie de Tanzanie
Veuillez trouver ci-dessous le communiqué conjoint qui a été adopté à la fin des travaux de la réunion de cette Commission Tripartite
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Communiqué de presse
10 mai 2023
Communiqué Tripartite (Burundi-Tanzanie-HCR) sur la situation du rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant en Tanzanie
Les représentants des gouvernements du Burundi et de la Tanzanie et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) se réunissent au Burundi du 10 au 12 mai 2023 à l’Hôtel Tropitel, à Gitega. Cette réunion est la 27e réunion du Groupe de travail technique (GTT) qui se tient les 10 et 11 mai et la 23e réunion de la Commission tripartite Burundi-Tanzanie-HCR (CT) qui aura lieu le 12 mai.
La réunion vise à évaluer le rapatriement volontaire en cours des réfugiés burundais résidant actuellement en Tanzanie et leur réintégration ultérieure au Burundi.
Les délégations examineront la question du rapatriement sous ses différents aspects. Elles analyseront en particulier les résultats du rapatriement volontaire depuis leur dernière réunion tripartite du Groupe de Travail Technique, le 16 février 2022, à Dar es Salam, en République-Unie de Tanzanie, ainsi que la mise en oeuvre des recommandations du Groupe de travail technique de la réunion précédente.
Le HCR et ses partenaires ont aidé plus de 210 000 réfugiés à retourner dans leur pays volontairement et en toute sécurité, dans la dignité, dont
146 000 depuis la Tanzanie. Ces résultats ont été obtenus grâce aux efforts de facilitation du rapatriement.
Il y a présentement environ 259 000 réfugiés burundais dans la région, dont 126 000 réfugiés résident en Tanzanie.
Contact: ------------------------------------------------
Bernard Ntwari, Email: ntwarib@unhcr.org, Tel. +257 79 918 902
Goodness Mrema, Email: Mrema@unhcr.org, Tel. +255 714 058 749
Les délégations examineront la question du rapatriement sous ses différents aspects. Elles analyseront en particulier les résultats du rapatriement volontaire depuis leur dernière réunion tripartite du Groupe de Travail Technique, le 16 février 2022, à Dar es Salam, en République-Unie de Tanzanie, ainsi que la mise en oeuvre des recommandations du Groupe de travail technique de la réunion précédente.
Le HCR et ses partenaires ont aidé plus de 210 000 réfugiés à retourner dans leur pays volontairement et en toute sécurité, dans la dignité, dont
146 000 depuis la Tanzanie. Ces résultats ont été obtenus grâce aux efforts de facilitation du rapatriement.
Il y a présentement environ 259 000 réfugiés burundais dans la région, dont 126 000 réfugiés résident en Tanzanie.
Contact: ------------------------------------------------
Bernard Ntwari, Email: ntwarib@unhcr.org, Tel. +257 79 918 902
Goodness Mrema, Email: Mrema@unhcr.org, Tel. +255 714 058 749
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Communiqué de presse
02 mai 2023
Journée mondiale de la liberté de la presse - Message du Secrétaire général de l’ONU
Cette journée met en lumière une vérité fondamentale : notre liberté dépend entièrement de celle de la presse.
La liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice. Grâce à elle, nous disposons de tous les faits dont nous avons besoin pour façonner notre opinion et dire la vérité aux détenteurs du pouvoir. Le thème de cette année nous rappelle que la liberté de la presse est vitale pour les droits humains.
Mais aux quatre coins du monde, la liberté de la presse est attaquée.
La vérité est menacée par la désinformation et les discours de haine, qui cherchent à brouiller la frontière entre les faits et la fiction, entre la science et le complotisme.
Le fait que l’industrie des médias soit de plus en plus concentrée entre les mains de quelques‑uns, l’effondrement financier de dizaines d’organes de presse indépendants et la multiplication des lois et règlements nationaux qui musèlent les journalistes aggravent la censure et menacent davantage la liberté d’expression.
Parallèlement, les journalistes et les autres professionnels des médias sont directement pris pour cibles, en ligne et hors ligne, tandis qu’ils accomplissent leur travail d’une importance vitale. Ils sont régulièrement harcelés, intimidés, faits prisonniers et maintenus en détention.
Au moins 67 professionnels des médias ont été tués en 2022, soit une augmentation sidérante de 50 % par rapport à l’année précédente. Près de trois quarts des femmes journalistes ont subi des violences en ligne, et une sur quatre a été menacée physiquement.
Il y a 10 ans, l’ONU a établi un plan d’action sur la sécurité des journalistes, afin de protéger les professionnels des médias et de mettre fin à l’impunité des crimes commis contre eux.
Chaque année, en cette Journée mondiale de la liberté de la presse, le monde doit s’exprimer d’une seule voix.
Cessez les menaces et les attaques.
Cessez de faire prisonniers et de maintenir en détention des journalistes qui ne font que leur travail.
Cessez les mensonges et la désinformation.
Cessez de vous en prendre à la vérité et à celles et ceux qui la font jaillir.
Le monde se tient aux côtés des journalistes qui osent défendre la vérité.
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