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08 mars 2023
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09 février 2023
Le FIDA sensibilise les microfinances pour la finance sensible aux changements climatiques
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
10 mars 2023
Le FIDA sensibilise les microfinances pour la finance sensible aux changements climatiques
Le projet PAIFAR-B financé par le FIDA en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance ‘’RIM’’ a organisé, ce 3 février, une journée de sensibilisation aux microfinances pour la finance sensible aux changements climatiques. 400 bambous ont été plantés le long d’un ravin à Kizingwe au sud de la ville de Bujumbura.
L’environnementaliste, Ambassadeur Albert Mbonerane, appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative de FIDA pour la protection de l’environnement.
Le ravin se trouvant dans le site Kizingwe en zone urbaine de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura continue de s’écrouler, menaçant ses riverains et ceux qui exercent des activités agricoles dans ce site. « Nous sommes vraiment préoccupés par ce ravin. Chaque fois que la pluie tombe, des eaux provenant des montagnes surplombant la ville empruntent ce ravin dont les berges continuent de s’affaisser du jour au lendemain », indique un habitant qui exerce des activités agricoles à côté de ce ravin. Pour stabiliser ses berges et protéger la population riveraine, le projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale du Burundi (PAIFAR-B), en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance (RIM) a débuté cette journée dédiée à la finance sensible aux changements climatiques par la plantation de 400 bambous le long de ce ravin. « L’idée de cette activité est de lancer le coup d’envoi, sensibiliser les institutions partenaires pour qu’ils mettent en avant le financement des projets qui sauvegardent l’environnement », a fait savoir Epaphrodite Semyampi, responsable finance rurale au sein du PAIFAR-B, un projet du gouvernement financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Pour lui, il faut que les institutions de microfinance soient sensibles aux changements climatiques et tiennent en considération les aspects liés à la protection de l’environnement au niveau de leurs procédures, politiques et outils de gestion. Le directeur exécutif du RIM, Marie-Louise Kamikazi, apprécie l’appui de FIDA à travers le projet PAIFAR-B pour l’organisation de cette activité de sensibilisation envers les institutions membre du RIM pour la protection de l’environnement.
« En sensibilisant nos institutions de microfinance, on les encourage à développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable et verte, des projets qui ne favorisent pas la destruction de notre environnement ».
Elle espère que les institutions de microfinance vont désormais diminuer d’accorder des crédits aux projets qui peuvent détruire l’environnement.
Une initiative saluée par un environnementaliste. L’expert en environnement, Ambassadeur Albert Mbonerane, apprécie beaucoup l’initiative du FIDA d’intervenir dans la protection de l’environnement : « Si on continue à produire sans la protection de l’environnement, les choses risquent d’être en échec. C’est vraiment une bonne initiative à encourager. Il faut parler de sa durabilité ». Pour lui, il ne faudrait pas que FIDA ou les microfinances donnent de l’argent à un projet qui va détruire l’environnement.
Il appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative du FIDA visant la promotion de l’environnement : « Il faut veiller à ce qu’on ne donne pas un crédit à un projet d’agriculture, d’élevage, etc., ou autre projet qui va détruire l’environnement ». Cet ancien ministre burundais de l’environnement rappelle que la planète Terre fait face aux changements climatiques. Et d’appeler les partenaires financiers à exiger une corrélation avec la protection de l’environnement pour certains projets. Pour lui, planter des bambous pour stabiliser les berges du ravin de Kizingwe est un appel que le FIDA lance à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’agriculture et du développement pour qu’ils priorisent la protection de l’environnement dans leurs projets. Albert Mbonerane estime que les 400 bambous plantés ne sont pas suffisants en tenant compte de la situation de ce ravin. Pour lui, l’initiative du FIDA est un bon début : « Il faudrait continuer. Si cette collaboration continue, les choses peuvent changer. En 2024, nous pouvons revenir planter une autre ligne de bambous. Comme ça, on consolide la terre et elle sera très contente ». Albert Mbonerane indique que la plantation des bambous pour protéger les berges du ravin de Kizingwe suscite la prise de conscience des intervenants dans le secteur de l’environnement.« Avec l’agriculture, la sécurité alimentaire est garantie, mais tant qu’on ne protège pas l’environnement, on ne va pas produire pendant longtemps. La déforestation va faire des conséquences néfastes sur l’environnement ». Pour M. Mbonerane, personne ne profite du changement climatique. « Imaginez-vous une personne qui a demandé un crédit pour construire à quelques encablures de ce ravin. Il n'y a aucune garantie que la maison ne risque pas de s'effondrer dans 2 ou 3 ans. Cela met le demandeur de crédit dans l’incapacité de le rembourser », fait-il savoir. Selon cet environnementaliste, si on veut financer un projet, il faut faire une étude d'impact environnemental et social. Sinon, on risque de se retrouver devant une situation dangereuse. Il suggère aux cadres de l'urbanisme de toujours prioriser cette étude.
Pour lui, avant de détruire l’environnement, il faut penser aux futures générations : « Ils font que les choses changent pour l’intérêt des futures générations ». Il appelle les services de l’Etat chargés de l’urbanisme à faire une bonne planification qui met en avant des études d’impact environnemental. Le responsable finance rurale au projet PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi, lui aussi rappelle que le changement climatique se répercute en premier lieu à la population rurale : « FIDA affecte les fonds aux populations rurales pauvres. Quand il y a le changement climatique, cette même population est profondément touchée ». Selon lui, les conséquences des changements climatiques peuvent aussi se répercuter aux banques et aux institutions de microfinance. Pour lui, il faut consentir les efforts à encourager les acteurs qui interviennent dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage à protéger l’environnement : « L’agriculture et l’élevage se réalisent en milieu rural en grande partie. Il faut que ces activités soient exécutées en sauvegardant l’environnement ». Il appelle les Burundais à veiller à ce que toutes leurs activités soient sensible à la protection de l’environnement. La finance verte au centre des discussions La journée de sensibilisation des institutions de microfinance à la protection de l’environnement s’est poursuivie avec une conférence-débat sur le thème susmentionné « la finance sensible aux changements climatiques ». Cette conférence a été animée par l’expert en environnement Albert Mbonerane et le professeur Jean Ndimubandi. Elle a été une occasion pour encourager davantage les institutions de microfinance à promouvoir la finance verte visant la protection de l’environnement. « Le sujet de finance verte est intéressant du fait qu’il invite toutes les parties prenantes à être vigilants dans leurs financements. Ainsi, la protection de l’environnement et le changement climatique devaient être au centre des discussions au niveau des institutions financières », a indiqué Marie-Goreth Ndayishimiye, deuxième vice-gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB), lors de l’ouverture de cette conférence-débat.
Pour elle, personne ne devrait ignorer que protéger l’environnement est synonyme de protéger l’espèce humaine en lui garantissant les conditions de vie adéquates et de façon pérenne. Elle fustige que la finance verte n’est pas encore portée au centre du débat nationale. Pour elle, une contribution de tous les partenaires à tous les niveaux s’impose. Marie-Goreth Ndayishimiye rappelle que les acteurs économiques, en l’occurrence les institutions financières, travaillent avec des clients qui présentent des projets bancables, estimés moins risqués ou ayant des garanties importantes et réalisables. Pour elle, il faut que les fournisseurs des produits et services financiers s’assurent que les projets présentés par leur clientèle pour la demande des crédits ne participent pas à la destruction de l’environnement.
Le ravin se trouvant dans le site Kizingwe en zone urbaine de Kanyosha au sud de la ville de Bujumbura continue de s’écrouler, menaçant ses riverains et ceux qui exercent des activités agricoles dans ce site. « Nous sommes vraiment préoccupés par ce ravin. Chaque fois que la pluie tombe, des eaux provenant des montagnes surplombant la ville empruntent ce ravin dont les berges continuent de s’affaisser du jour au lendemain », indique un habitant qui exerce des activités agricoles à côté de ce ravin. Pour stabiliser ses berges et protéger la population riveraine, le projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale du Burundi (PAIFAR-B), en collaboration avec le réseau des institutions de microfinance (RIM) a débuté cette journée dédiée à la finance sensible aux changements climatiques par la plantation de 400 bambous le long de ce ravin. « L’idée de cette activité est de lancer le coup d’envoi, sensibiliser les institutions partenaires pour qu’ils mettent en avant le financement des projets qui sauvegardent l’environnement », a fait savoir Epaphrodite Semyampi, responsable finance rurale au sein du PAIFAR-B, un projet du gouvernement financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Pour lui, il faut que les institutions de microfinance soient sensibles aux changements climatiques et tiennent en considération les aspects liés à la protection de l’environnement au niveau de leurs procédures, politiques et outils de gestion. Le directeur exécutif du RIM, Marie-Louise Kamikazi, apprécie l’appui de FIDA à travers le projet PAIFAR-B pour l’organisation de cette activité de sensibilisation envers les institutions membre du RIM pour la protection de l’environnement.
« En sensibilisant nos institutions de microfinance, on les encourage à développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable et verte, des projets qui ne favorisent pas la destruction de notre environnement ».
Elle espère que les institutions de microfinance vont désormais diminuer d’accorder des crédits aux projets qui peuvent détruire l’environnement.
Une initiative saluée par un environnementaliste. L’expert en environnement, Ambassadeur Albert Mbonerane, apprécie beaucoup l’initiative du FIDA d’intervenir dans la protection de l’environnement : « Si on continue à produire sans la protection de l’environnement, les choses risquent d’être en échec. C’est vraiment une bonne initiative à encourager. Il faut parler de sa durabilité ». Pour lui, il ne faudrait pas que FIDA ou les microfinances donnent de l’argent à un projet qui va détruire l’environnement.
Il appelle les autres partenaires à s’inspirer de l’initiative du FIDA visant la promotion de l’environnement : « Il faut veiller à ce qu’on ne donne pas un crédit à un projet d’agriculture, d’élevage, etc., ou autre projet qui va détruire l’environnement ». Cet ancien ministre burundais de l’environnement rappelle que la planète Terre fait face aux changements climatiques. Et d’appeler les partenaires financiers à exiger une corrélation avec la protection de l’environnement pour certains projets. Pour lui, planter des bambous pour stabiliser les berges du ravin de Kizingwe est un appel que le FIDA lance à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’agriculture et du développement pour qu’ils priorisent la protection de l’environnement dans leurs projets. Albert Mbonerane estime que les 400 bambous plantés ne sont pas suffisants en tenant compte de la situation de ce ravin. Pour lui, l’initiative du FIDA est un bon début : « Il faudrait continuer. Si cette collaboration continue, les choses peuvent changer. En 2024, nous pouvons revenir planter une autre ligne de bambous. Comme ça, on consolide la terre et elle sera très contente ». Albert Mbonerane indique que la plantation des bambous pour protéger les berges du ravin de Kizingwe suscite la prise de conscience des intervenants dans le secteur de l’environnement.« Avec l’agriculture, la sécurité alimentaire est garantie, mais tant qu’on ne protège pas l’environnement, on ne va pas produire pendant longtemps. La déforestation va faire des conséquences néfastes sur l’environnement ». Pour M. Mbonerane, personne ne profite du changement climatique. « Imaginez-vous une personne qui a demandé un crédit pour construire à quelques encablures de ce ravin. Il n'y a aucune garantie que la maison ne risque pas de s'effondrer dans 2 ou 3 ans. Cela met le demandeur de crédit dans l’incapacité de le rembourser », fait-il savoir. Selon cet environnementaliste, si on veut financer un projet, il faut faire une étude d'impact environnemental et social. Sinon, on risque de se retrouver devant une situation dangereuse. Il suggère aux cadres de l'urbanisme de toujours prioriser cette étude.
Pour lui, avant de détruire l’environnement, il faut penser aux futures générations : « Ils font que les choses changent pour l’intérêt des futures générations ». Il appelle les services de l’Etat chargés de l’urbanisme à faire une bonne planification qui met en avant des études d’impact environnemental. Le responsable finance rurale au projet PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi, lui aussi rappelle que le changement climatique se répercute en premier lieu à la population rurale : « FIDA affecte les fonds aux populations rurales pauvres. Quand il y a le changement climatique, cette même population est profondément touchée ». Selon lui, les conséquences des changements climatiques peuvent aussi se répercuter aux banques et aux institutions de microfinance. Pour lui, il faut consentir les efforts à encourager les acteurs qui interviennent dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage à protéger l’environnement : « L’agriculture et l’élevage se réalisent en milieu rural en grande partie. Il faut que ces activités soient exécutées en sauvegardant l’environnement ». Il appelle les Burundais à veiller à ce que toutes leurs activités soient sensible à la protection de l’environnement. La finance verte au centre des discussions La journée de sensibilisation des institutions de microfinance à la protection de l’environnement s’est poursuivie avec une conférence-débat sur le thème susmentionné « la finance sensible aux changements climatiques ». Cette conférence a été animée par l’expert en environnement Albert Mbonerane et le professeur Jean Ndimubandi. Elle a été une occasion pour encourager davantage les institutions de microfinance à promouvoir la finance verte visant la protection de l’environnement. « Le sujet de finance verte est intéressant du fait qu’il invite toutes les parties prenantes à être vigilants dans leurs financements. Ainsi, la protection de l’environnement et le changement climatique devaient être au centre des discussions au niveau des institutions financières », a indiqué Marie-Goreth Ndayishimiye, deuxième vice-gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB), lors de l’ouverture de cette conférence-débat.
Pour elle, personne ne devrait ignorer que protéger l’environnement est synonyme de protéger l’espèce humaine en lui garantissant les conditions de vie adéquates et de façon pérenne. Elle fustige que la finance verte n’est pas encore portée au centre du débat nationale. Pour elle, une contribution de tous les partenaires à tous les niveaux s’impose. Marie-Goreth Ndayishimiye rappelle que les acteurs économiques, en l’occurrence les institutions financières, travaillent avec des clients qui présentent des projets bancables, estimés moins risqués ou ayant des garanties importantes et réalisables. Pour elle, il faut que les fournisseurs des produits et services financiers s’assurent que les projets présentés par leur clientèle pour la demande des crédits ne participent pas à la destruction de l’environnement.
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Histoire
03 février 2023
L’UNICEF renforce le système d’Oxygénothérapie des hôpitaux pour sauver des vies au Burundi
Il est aux alentours de 09h du matin. Dans le service de néonatologie, quelques mamans, accompagnées par l’équipe soignante, sont venues passer du temps auprès de leurs bébés, des prématurés encore en couveuse. C’est d’ailleurs le moment du bain ; chaque maman attend son tour, tout en profitant de ce moment de qualité avec son petit bout de choux.
Emmanuella Hakizimana, la cinquantaine, tient dans ses mains l’une de ses petites-filles triplées âgées d’une semaine car sa fille est encore souffrante. Les bébés, nés à seulement 32 semaines de grossesse, avec des difficultés respiratoires ont dû bénéficier de services d’oxygénothérapie afin d’améliorer leur respiration.
‘’N’eut été cet accompagnement médical, mes petites-filles ne seraient plus en vie’’, dit Emmanuella, avec une voix pleine d’émotion, en se rappelant des moments difficiles que sa fille a traversés durant cette 3eme grossesse, qui malheureusement a été précédée par 2 avortements. ‘’ Pour moi, c’est un miracle de voir mes petites-filles en vie. C’est Dieu qui a voulu compenser les pertes qu’on a connues’’, se réjouit Emmanuella.
A côté d’Emmanuella se tient Annick Emerusabe, une autre maman dont l’enfant a eu la vie sauve grâce aux séances d’oxygénothérapie dans le service de neonatalogie. Référée d’urgence à l’Hôpital régional de Gitega suite à des complications liées à sa grossesse, elle a dû accoucher à 33 semaines par césarienne. Selon Jeanne d’Arc Bigirimana, Cheffe de poste au service de néonatologie, le bébé est né très fatigué avec une cyanose des extrémités (coloration bleue des doigts, lèvres et oreilles) et a été mis sous oxygène pendant plus d’une semaine. ‘’Maintenant, mon enfant va mieux et j’ai espoir qu’il va bien grandir ’’, dit Annick.
Selon le Dr Joëlle Azosenga, du service de néonatologie, l’appui en équipements d’oxygénothérapie est venu améliorer la qualité des services offerts aux nouveaux-nés. ‘’ Avant, par manque de concentrateurs d’oxygène, nous devions aligner 2 ou 3 enfants sur un seul appareil entraînant ainsi un sevrage momentané pour chaque bébé, Ce qui n’était pas sans inconvénient’’ explique-t-elle.
Dans le cadre du ‘’Renforcement des systèmes d’Oxygénothérapie au Burundi’’, l’UNICEF grâce au financement du gouvernement norvégien, a appuyé le Burundi en équipements d’Oxygénothérapie tels que les Concentrateurs d’oxygène, les bonbonnes ainsi que les Oxymètres de pouls. Cet appui est intervenu dans le contexte de la COVID-19 pour améliorer la prise en charge des complications respiratoires, qui sont la première cause d’hospitalisation et de décès des patients souffrant de la maladie. Au-delà,il permettra de renforcer le système de santé et plus spécifiquement en santé maternelle et néonatalé où l’utilisation de l’oxygène est très constante.
C’est dans ce cadre de Renforcement du Système d’Oxygénothérapie, les Hôpitaux régionaux de Bururi, Gitega et Ngozi ainsi que l’Hôpital de District de Cankuzo vont, très bientôt, bénéficier d’Unités de production d’Oxygène. Cet appui va leur permettre, non seulement de couvrir leurs besoins en oxygène, mais également d’en distribuer l’excédent aux structures sanitaires environnantes, moyennant une participation au coût de fonctionnement de ces mêmes unités.
‘’ Une fois que les unités de production d’oxygène seront fonctionnelles, nous n’aurons plus de problème d’oxygène, car il n’y aura plus de rupture de stock ou autres difficultés notamment liées au transport ; le coût d’une séance d prise en charge en l’oxygénothérapie va aussi diminuer pour les malades’’ se réjouit le Dr Eric Ndihokubwayo, Directeur de l’Hôpital régional de Gitega.
L’approche a été saluée par le Ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida qui a déjà instruit aux hôpitaux bénéficiaires de construire sur leurs propres moyens, des abris qui vont accueillir les unités de production d’oxygène.
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Histoire
24 novembre 2022
L’amélioration des moyens d’existence des populations à l’actif du Programme Résilience
Le Burundi a célébré le 17 novembre courant à Bujumbura la deuxième édition de la Journée de résilience, une occasion d’évaluer le pas franchi par la Délégation de l’Union européenne - initiateur du Programme Résilience – et ses partenaires dont le Gouvernement du Burundi, la FAO et bien d’autres agences des Nations Unies, organisations internationales, qui ont œuvrés pour la réalisation de ce Programme. Débuté en octobre 2018, il a été mis en œuvre dans dix-huit provinces du pays par dix-neuf consortia regroupant plus de 40 operateurs.
Au centre de la célébration, le partage d’expériences et leçons apprises de la mise en œuvre du programme Résilience dans une perspective de poursuite des programmes d’appui et renforcement des synergies au niveau opérationnel pour atteindre les objectifs des plans nationaux. Les partenaires au programme ont exploré les résultats atteints, les effets et impacts des trois composantes Tubehoneza, Twiteho amagara et Umuco w’irerambere du Programme.
Fière des résultats atteints, le Chef de délégation de l’Union européenne au Burundi, M. Claude Bochu a indiqué que le Programme Résilience a amélioré la sécurité alimentaire, l’accès à la santé et l’énergie dans les communautés. Il a profité de cette occasion pour annoncer qu’un deuxième cycle du Programme sera initié.
Le Gouvernement du Burundi à travers le Ministre de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines ainsi que les Gouverneurs des provinces bénéficiaires de l’appui du Programme Résilience ont salué les résultats du Programme. Ils affirment que ses interventions s’alignent aux priorités de du Gouvernement dans le domaine de développement.
Une occasion pour le Consortium des Nations Unies d’exposer l’impact de ses actions
Coordonné par la FAO, le projet « Renforcement de la Résilience des communautés Rurales pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRRRSAN) » du Programme Résilience mis en œuvre par le Consortium UNICEF, PAM, FNUAP et la FAO a impacté les communautés auxquelles il avait le mandat d’améliorer les moyens d’existence. Il était question de contribuer, en 3 ans au début mais devenus en 4 ans après une prolongation d’une année, à l’amélioration des conditions de vie de 37 500 ménages comptant 225 000 bénéficiaires en situation de précarité alimentaire et nutritionnelle.
Finalement, le projet a appuyé plus de 39 000 ménages dans les provinces de Bubanza, Cankuzo et Ruyigi qui constituaient sa zone d’action. PRRRSAN a centré ses actions sur l’augmentation de la productivité agricole, l’amélioration de la sécurité nutritionnelle, le renforcement des moyens d’existence et la cohésion sociale.
Deux mois après la clôture effective du projet, l’impact des interventions du consortium sont plus qu’intéressants. Les chaines de solidarité communautaire émanant de 4050 caprins distribués à plus de 2000 ménages bénéficiaires continuent. 360 associations villageoises d’épargne et crédit formés et des multiplicateurs de semences agrées par l’Office National de Control et de Certification des Semences (ONCCS) restent opérationnelles sur terrain.
Plus de 70% des ménages bénéficiaires du projet ont adopté les bonnes pratiques agro-sylvo-zootechniques et plus de 80 % des ménages appuyés en semences ont augmenté leurs productions et amélioré leurs moyens d’existence.
La vulnérabilité des ménages bénéficiaires du projet a fortement baissé : plus de 70% des ménages assistés ont une vulnérabilité modérée à la fin du projet contre 30% avant la mise en œuvre des interventions du projet.
Sur le plan social, 85% des conflits confiés aux communautés de médiation ont été résolus sans recours aux instances judiciaires. Lesdites communautés de médiation continuent à tisser le tissu social même après la clôture effective du projet le 31 aout 2022.
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Histoire
09 décembre 2022
Les Nations Unies et le Gouvernement du Burundi signent le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le développement durable
Le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement du Burundi et le Système des Nations Unies couvrant la période 2023-2027, a été signé le 3 décembre 2022, à Bujumbura, entre le Gouvernement du Burundi mené par le Premier Ministre, le Lieutenant Général de Police Gervais NDIRAKOBUCA, et le Système des Nations Unies conduit par le Coordonnateur Résident des Nations Unies, Damien MAMA.
Ce Plan-cadre de Coopération représente le tout premier du genre pour le Burundi, à la suite de la réforme engagée par le Système des Nations Unies à partir de 2019, faisant suite à l’adoption, par les Etats membres de l’ONU, des Objectifs de Développement durable en 2015, a expliqué le Coordonnateur Resident du système des Nations Unies au Burundi, lors de son discours de circonstance.
Faisant appel à la mutualisation des efforts à travers ce Plan-cadre, Monsieur Damien MAMA a affirmé l’engagement du système des Nations Unies à travailler avec le Gouvernement pour concourir à l’ambition du Burundi de devenir un pays émergent d’ici 2040. « Les agences du Systèmes des Nations Unies s’engagent à travailler résolument avec le Gouvernement et les partenaires au développement du Burundi pour y parvenir », a-t-il affirmé, précisant que le nouveau Plan-cadre est aligné avec le Plan National de Développement du Burundi.
5 résultats stratégiques pour contribuer aux priorités nationales
Aligné avec celle du Plan National de Développement du Burundi, la vision du Plan-cadre de Coopération 2023-2027, est de contribuer à "Une société burundaise plus prospère, inclusive, et résiliente d’ici 2027”. Elle repose sur 3 priorités stratégiques qui sont déclinées en cinq (5) résultats stratégiques suivants :
La transformation des systèmes alimentaires ;
La transformation structurelle de l’économie et une gouvernance renforcée ;
Le renforcement du système de protection sociale ;
L’accès équitable, pour toutes et tous à des services sociaux de base de
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.
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Histoire
07 novembre 2022
Forum des Femmes Leaders 2022 : “Investir dans la santé et la nutrition, un des choix les plus importants que nous puissions faire au profit des générations futures”
Avec l’appui du Système des Nations Unies au Burundi, l’Office de la première dame pour le développement a organisé, du 10 au 12 octobre 2022, la 3ème édition du Forum des femmes Leaders, sous le thème : “ Santé et nutrition de la femme, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent”. Ce forum de haut niveau avait pour objectif de faire l'état des lieux et de revoir les priorités du gouvernement par rapport à la santé des femmes et des enfants. Concrètement ce rendez-vous d’échanges visait à définir les stratégies pour des actions résilientes à entreprendre afin d’améliorer le secteur. Il devait aussi permettre d’informer et mobiliser les femmes leaders et toutes les parties prenantes sur leurs rôle et contribution dans le processus de transformation des systèmes alimentaires durables.
Pour SE Angeline Ndayishimiye, à la tête de l’initiative, ce rassemblement annuel a été pensé pour répondre aux défis que rencontre le Burundi dans l’atteinte des ODD 1,2 et 3. D’où l’organisation d’un cadre qui réunirait et inciterait les parties prenantes à agir de l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant au Burundi.
Dans son message, Damien Mama Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a évoqué la nécessité pour tous de “redoubler d’efforts et de mieux nous accorder pour progresser très vite dans l’amélioration de la santé et la nutrition”, rappelant que le Burundi a connu une réduction de 1.3% de la proportion des enfants de 6-59 mois à faible poids depuis 2020.
Le Burundi tout comme le reste du continent africain fait face aux défis lié à la croissance et la santé chez la mère, l’enfant et le nouveau-né
Selon les experts dans les domaines de la santé et la nutrition, l’Afrique connaît une mortalité infantile importante, et parmi les causes, les maladies liées au manque d'hygiène. Au Burundi, la cause de la mortalité reste le paludisme et la sous-alimentation. Chez la femme, le principal défi reste le taux de mortalité liée aux maladies occasionnées par une alimentation non-diversifiée telles que l’hypertension artérielle et autres.
Dr Eugénie Niane, qui a représenté l’OMS Burundi, a interpellé l’audience à réfléchir davantage sur les interventions pour réduire la morbi mortalité. Elle a noté l’efficacité à donner des conseils en alimentation chez la femme en âge de procréer dont les adolescentes et à les autonomiser pour que les femmes prennent des décisions concernant leur santé et celle des foyers.
Quant à Landry Tsangue, délégué régional UNICEF, le Burundi doit faire des choix stratégiques pour faire face aux défis de la malnutrition. Ceci inclut une mise à échelle nationale des paquets nutritionnels pour garantir la sécurité alimentaire, un accès accru aux enfants zéro-dose à la vaccination ainsi qu’une revue du coût de santé en finançant le secteur de la santé.
Le Burundi a enregistré des avancées en matière de réduction de la mortalité infantile et maternelle
Avec un taux de réduction de 18% en 2010 à 23% 2017 avoisinant les 38% aujourd’hui, le pays a connu des avancées en matière d’accouchement dans les structures sanitaires et la vaccination. “80% des enfants burundais ont reçu tous les vaccins depuis la naissance”, s’est réjoui Dr Sylvie NZEYIMANA, ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA.
Toutefois, elle a déploré la situation de malnutrition chronique autour de 50%. Elle a souligné que le taux de compléments est passé de 8% à 20% de diversité alimentaire, pour elle, le taux est toujours moins élevé. Elle a exhorté les partenaires à déployer plus d’efforts dans la diversification des aliments pour les enfants de moins de 5 ans et les nouveaux nés. Elle n’a pas manqué d’encourager les femmes des zones urbaines à l’allaitement exclusif.
La contribution des partenaires à la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sains et résilients
Outre les structures nationales, les organisations internationales comme la FAO, le FIDA, le PAM et d’autres partenaires ont entamé des initiatives pour rendre disponibles et accessibles des semences et engrais aux petits producteurs. Le Directeur pays du Programme Alimentaire Mondial a donné l’exemple du projet de fortification des aliments et le développement de la chaîne de valeur du lait. Néanmoins, le secteur alimentaire rencontre également des défis liés au changement climatique, à la fertilité des sols et aux pertes post récoltes élevées.
Dans son message, Monsieur Housainou Taal, a interpellé les femmes leaders à s’impliquer dans le plaidoyer pour l'augmentation des ressources allouées au secteur agricole. Il les a aussi appelées à consommer et faire consommer les aliments fortifiés car selon lui, “la demande d’aliments sains et nutritifs est le point de départ pour rendre les systèmes alimentaires accessibles à tous.”
Le forum, une opportunité de plaider en faveur du financement des programmes de santé reproductive, néonatale, infantile et de l’adolescent
Dans un panel de haut-niveau, Dr Xavier Crespin, Représentant Résident de l’OMS au Burundi a évoqué le défi majeur du secteur de la santé qui est le sous-financement. Auprès des partenaires, il a plaidé pour un investissement plus important dans le capital humain et les infrastructures en privilégiant les zones rurales pour l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) et l’ODD 3.
Abondant dans le même sens, la ministre burundaise de la santé a plaidé pour la revue à la hausse du budget national alloué au secteur de la santé et appelé le secteur privé à investir dans la santé pour pallier les défis liés à l'amélioration de ce secteur.
Au bout de ces 3 jours, des conclusions ont été faites entre-autres:
La mobilisation des femmes à l’adhésion dans les groupes de solidarité et aux activités génératrices de revenus sur les chaînes de valeurs (agriculture, élevage et exploitation des forêts),
L’engagement aux activités résilientes et durables contribuant à l’amélioration et la santé de la femme,
La sensibilisation des femmes et des hommes sur l’importance de la planification familiale,
La mobilisation en faveur du changement des habitudes alimentaires à travers une éducation nutritionnelle bien structurée.
Cette 3ème édition du FFL dont la cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence de SE Evariste Ndayishimiye, président de la république a également connu la contribution des agences du Système des Nations Unies dont le bureau régional de l’ONU Femmes, le bureau régional de l’UNICEF, l’OMS, le PAM, l’UNFPA et la FAO.
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Histoire
10 octobre 2022
Le projet PRRRSAN clôture sous une bannière de succès
Ses activités, ses interventions, son appui, son accompagnement, …, aux populations rurales n’auront duré que 4 ans, pourtant le « Projet de Renforcement de la Résilience des communautés Rurales pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle » laisse derrière lui un impact hors pair. Le PRRRSAN relève d’un vaste programme de résilience : composante TUBEHONEZA Financé par l’Union Européenne. Il était mis en œuvre par le consortium des agences des Nations Unies composé par la FAO comme agence chef de file, le PAM, le FNUAP et l’UNICEF sur une période allant du 25 août 2018 au 31 août 2022.
Des milliers d’agro-éleveurs désormais aguerris en bonnes pratiques modernes d’agriculture et d’élevage, une production agricole autosuffisante, des activités génératrices de revenus créées et florissantes, des enfants guéris de la malnutrition, des conflits sociaux réglés sans recours aux autorités judiciaires, …, ne sont qu’une illustration sommaire de l’impact du projet au sein des populations bénéficiaires qui grouillaient dans la précarité avant sa mise en œuvre.
« Le projet PRRRSAN du programme Résilience dans la composante TUBEHONEZA a amélioré les conditions de vie des populations qui ont eu la chance de bénéficier de ses appuis multiformes. Quand ils cultivent, ils obtiennent de bonnes récoltes grâces aux techniques modernes d’agriculture et d’élevage qu’ils ont apprises. Aujourd’hui, ils épargnent et se donnent des crédits entre eux, une pratique qui était inconnue au sein de la population avant le projet », confirme M. Cléophas Nizigiyimana, Gouverneur de la province Bubanza. Cette autorité ne tarit pas d’éloges, il indique que les bénéficiaires appliquent avec brio les leçons apprises.
En effet, au début du projet, les populations ciblées des communes Gihanga et Rugazi dans la province Bubanza, Gisuru et Kinyinya dans la province Ruyigi, Mishiha et Gisagara de la province Cankuzo, qui constituaient la zone d’intervention du projet, étaient dans une situation d’existence moins rassurantes. Une forte densité de la population estimée à 470 hab/km2, la production agricole déficitaire, l’insécurité alimentaire atteignant 50 % au sein d’une population également affectée par la malnutrition aigüe globale de 5 % et une malnutrition chronique chez 56 % des enfants de moins de 5 ans, …, autant de défis que le projet PRRRSAN était amené à relever. Présentement, ces situations ont été sensiblement améliorées avec des taux réduits en dessous des seuils de référence pour ces indicateurs dans la plupart des 37500 ménages qui constituaient la cible du projet.
Une fin heureuse au projet
Dans un périple d’une semaine, commune par commune, les émissaires de la FAO, aux côtés de l’administration et des services techniques du ministère de l’environnement, de l’agriculture et d’élevage au niveau provincial, ont décerné des certificats à 5400 lauréats des Champs Ecoles de Producteurs (CEP).
« Désormais, vous allez œuvrer sur vos collines aux cotés des moniteurs agricoles pour aider vos voisins à relever les défis d’agriculture et d’élevage qui sont liés au manque de connaissances », Mme. Spéciose Ndikumana, Coordinatrice-région Est dudit projet, s’est ainsi adressée aux membres des CEP. Pour propulser en avant ces experts locaux en pratiques modernes d’agriculture et d’élevage, la FAO a octroyé à chaque CEP, des 1800 CEP mis en place, 5 pulvérisateurs, 5 arrosoirs, 12 houes et beaucoup d’autres outils nécessaires ainsi que des semences maraîchères, de quoi nourrir la joie des bénéficiaires.
Comme le dit si bien Mahatma Gandhi, c'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction, un plein effort est une pleine victoire. Les bénéficiaires directes du projet ont investi beaucoup d’efforts et de temps pour arriver à améliorer leur moyens d’existence à l’exemple de Mme Epérence Mbatirirehe. « Avant, je cultivais en désordre en mettant dans un même champs plusieurs sortes de cultures, mais aujourd’hui, je cultive en ligne en utilisant de bonnes pratiques agricoles, ce qui me permet d’avoir une bonne récolte. Mieux encore, nous avons acquis des connaissances agricoles que personne ne peut nous prendre grâce aux facilitateurs qui nous ont suivis durant tout le temps du projet », s’en réjouit-elle.
Les acquis en matière technique agricole réjouissent plus d’un. Mme Euphémie nzobatohana de la colline Vumwe en commune Kinyinya témoigne que sa famille ne connaît plus de disette à certaines périodes de l’année comme c’était le cas avant le projet. « Grâce aux bonnes récoltes obtenues à chaque saison culturale et au crédit en vivre octroyé par PAM en période de soudure via les Greniers Féminins de Soudures (GFS) construits par la FAO, la précarité alimentaire a été combattue et vaincue dans mon foyer, c’est pareil pour mes voisins appuyés par le projet », fait-elle savoir.
Le regroupement dans chaque CEP d’une trentaine de personnes a permis au projet de les organiser en Association villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC). L’agent épargné puis remis aux membres sous forme de crédits a permis de générer des intérêts pour les épargnants et de démarrer des activités génératrices de revenus (AGR).
« Avant de rejoindre le projet, j’étais démuni. En 2020, j’ai emprunté 250 milles francs. Cet argent m’a permis de cultiver 10 ares de riz. Avec l’argent obtenu de la vente de la récolte, j’ai acheté une motopompe pour arroser mes champs. En 2021, j’ai fait un emprunt 600 mille pour cultiver le maïs et le riz. L’argent obtenu à la vente m’a permis de cultiver les tomates, lesquelles tomates ont été vendues à plus de 2 millions. Cet argent a été réinvesti en cultivant un hectare de riz. Quand j’ai vendu la récolte, j’ai eu plus de 6 millions. Aujourd’hui, je suis en train d’exécuter un projet d’élevage de poissons », témoigne Nathan Vyizigiro de la colline Rugunga en commune Gihanga. Celui-ci indique qu’il a déjà embauché deux employés et rêve d’arriver à un niveau où les diplômés et les non diplômés travailleront dans une poissonnerie qu’il projette mettre en place.
En effet, pour arriver à ces résultats grandiloquents, d’importants moyens ont été engagés pour augmenter et diversifier d’une façon durable la production agricole et assurer le transfert monétaire en vue de la création d’actifs productifs et la protection des semences.
Durant les 4 ans de mise en œuvre du projet, 369 multiplicateurs de semences, 12000 ménages vulnérables et 2 406 ménages rapatriés et victimes des aléas climatiques ont été appuyés en semences de qualité améliorée à savoir le maïs certifié et le haricot bio fortifié ainsi que la patate douce à chair d’orange. Un total de 360 groupes champs-école paysans (CEP) ont été mis en place et appuyés en semences auxquels il faut ajouter 10 800 producteurs/trices qui ont été formés. Le projet a entre autres créé des chaînes de solidarité communautaires par la distribution de plus de 4 milles caprins femelles et mâles, la construction de 12 greniers féminins de soudures et la création des actifs productifs communautaires en facilitant l’accès aux crédits par les familles membres des Caisses de Résilience. Le projet a également investi dans le développement d’un programme de lutte intégrée contre la chenille légionnaire d’automne, ravageur menaçant la culture du maïs dans sa zone d’intervention.
Comme aboutissement de ces actions, les pratiques agro-sylvo-pastorales ont été adoptées par plus de 70% de bénéficiaires. Près de 80% des ménages ciblés ont augmenté leur production des principales cultures notamment le haricot, le maïs, la patate douce et les cultures maraîchères. Les 360 Associations villageoise d’épargne-crédit créés ont été renforcées. Les besoins alimentaires ont été couverts à plus de 100% durant la période du projet. Plus de 4000 hectares de bassins versants ont été protégés pour certains et d’autres ont aménagés. Près de 530 millions de Francs bu ont été transférées aux 12.000 ménages vulnérables bénéficiaires des semences pour la protection de ces dernières alors que d’autres 3 milliards ont été transférés à plus de 34 milles ménages pour la création d’actifs productifs. Il est à noter que plus de 70 tonnes de vivres ont été rendus disponibles par le PAM pour la mise en place des greniers communautaires aux profits des familles en situation de besoin alimentaire durant les périodes de soudure.
De la malnutrition vaincue
La prévention et traitement de la malnutrition étaient le mot d’ordre des actions de l’UNICEF, partenaire de la FAO, PAM et FNUAP, au profits des familles dont les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants de moins de 5 ans souffraient de la carence alimentaire. Avec la malnutrition globale qui s’élevait à 5%, plus de 60% des enfants de 6 à 59 mois et 39% des femmes qui étaient anémiques et près de 60% des enfants qui souffraient du retard de croissance dans la zone d’intervention, l’UNICEF s’est investi corps et âme pour changer la situation. Pour y arriver, il a mis l’accent sur la disponibilité des moyens et services permettant aux ménages ruraux de prévenir et soigner la sous-nutrition chez les femmes en âge de procréer et les enfants de moins de 5 ans.
« J’ai un enfant qui a été traité dans les Foyers d’Apprentissage et de Réhabilitation Nutritionnelle. Il avait perdu sa mère à l’âge de deux mois. Comme je n’avais pas les moyens et les connaissances alimentaires et nutritionnelles, l’enfant a sombré dans la malnutrition. Les voisins et moi-même avions perdu tout espoir de voir cet enfant se remettre. Quand je l’ai confié au FARN, l’enfant a guéri complètement. Aujourd’hui, à 3ans, son poids s’élève à 9kg, ce qui épate l’entourage », témoigne Mme Clémence Karabanyuriye de la zone Kinyinya en province de Ruyigi.
Cet enfant guéri est une illustration des milliers d’enfants et de femmes assistés et qui se sont remis de leur carence alimentaire. En effet, le projet a permis, de dépister 200 mille enfants de moins 5 ans dont plus 18 mille souffraient d’émaciation, traiter plus de 11mille enfants souffrant de malnutrition modérée dans les FARN et sensibiliser plus de 206 milles femmes enceintes et mères d’enfants âgés de moins de 5 ans sur les pratiques d’alimentaire et de soins du jeune enfant ainsi que des mesures d’hygiène alimentaire et environnementales pour leurs jeunes enfants, etc.
Les interventions du projet ont, en outre, permis de tenir plus de 200 sessions FARN, administrer des poudres de micronutriment à plus de 71 mille enfants de 6-23 mois. Grâce à ces interventions, près de 10 mille enfants malnutris aiguë sévère (MAS) de 6 à 59 mois ont été admis aux formations sanitaires pour une prise en charge thérapeutique. Une formation sur l’approche Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) a été également organisée pour 1360 acteurs.
Le tissu communautaire préservé
Le tissu communautaire faisait l’objet d’attention du projet. Sa préservation était le mandat du FNUAP agence membre du consortium UN aux côtés de la FAO, du PAM, et de l’UNICEF dans la mise en œuvre du projet PRRRSAN du programme TUBEHONEZA. Elle a été assurée grâce à la participation de toutes les parties prenantes dans les initiatives de gestion de conflits et de réduction des risques à travers des structures de médiation communautaire et la prévention des violences sexuelles basées sur le genre VSBG.
Sous anonymat, une femme qui subissais des supplices corporelles et sexuelles de la part de son mari témoigne : « Mon mari me malmenait sans relâche, j’étais seule à m’occuper des travaux champêtres au moment où il passait tout son temps au cabaret. Après la récolte, il vendait la toute la récolte obtenue pour pouvoir s’acheter de la bière. Le soir quand il rentrait, il me forcer à faire des rapports sexuels alors que je n’en avais pas envie à cause des supplices qu’il ne cessait de m’infliger. Mais quand les relais communautaires de FNUAP se sont saisis de mon cas, la situation s’est améliorée. C’était difficile au début, il rejetait tout ce qu’on lui disait, mais Dieu merci, il a fini par s’aligner aux conseils donnés. Aujourd’hui, tout va bien, longue vie aux relais communautaires! », témoigne-t-elle.
Loin d’être le seul, ce conflit réglé d’une façon pacifique sans recours aux instances judiciaires illustre le travail abattu par le projet dans sa zone d’intervention. Durant les 4 ans du projet, près de 2300 conflits sociaux ont été analysés et réglés sur 2602 conflits reçus. Les autres ont été transférés aux instances compétentes. Il sied de noter que plus de 11 mille bénéficiaires ont participé aux activités d'échange communautaire sur la résolution pacifique des conflits et plus de 25 milles personnes ont reçu des informations sur la prévention et la réponse aux VSBG.
Interrogé au sujet de la performance du projet pour lequel elle a assuré la coordination nationale pendant 4 ans, Mme Cécile Gakima assure que le « Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » a accomplit sa mission à plus de 90%. Elle interpelle les structures techniques et administratives qui ont été associées dans la mise en œuvre du projet de veiller à sa pérennité.
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Histoire
04 octobre 2022
Lancement du processus d'Examen Périodique Universel des droits de l'homme au Burundi
Sous l’égide du chef de cabinet représentant le Premier ministre burundais, le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Burundi, monsieur Damien Mama aux côtés du ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, Madame Imelde Sabushimike, ont lancé officiellement le processus d’élaboration du rapport national pour le 4ème cycle de l’Examen périodique universel du Burundi en date du 27 septembre 2022.
Rapportant les réalisations et les avancées sur la situation des droits de l’homme au Burundi, l’Examen Périodique Universel (EPU) est “un processus qui permet à chaque Etat de présenter les mesures prises pour améliorer la situation des droits de l’homme” a fait savoir Damien Mama. Le Coordonnateur résident des Nations Unies a souligné l’importance pour l’Etat de prendre part à l’évaluation attendue à travers l’EPU qui est essentiellement un mécanisme par les pairs, et dont la mise en œuvre des recommandations “apporte des changements décisifs dans la vie des populations” a-t-il spécifié.
Même son de cloche pour Monsieur Datus Nyandwi qui, au nom du Premier ministre, a rappelé l’importance que le Gouvernement accorde au mécanisme, en mettant en exergue la participation du Burundi aux 3 précédents cycles depuis 2008. Pour monsieur Nyandwi, il sied de mentionner que lors du 3ème cycle de l’EPU, parmi les 242 recommandations qui en ont résulté, 113 ont été acceptées par le Burundi comme priorités, “l’objectif étant une prise d’action concrète en faveur du respect des droits de l’homme”.
Pris à cœur par le gouvernement du Burundi, l’EPU permet à celui-ci de mettre en œuvre les missions du Gouvernement du Burundi en matière de respect des droits de l’homme en apportant “une contribution à l’élaboration, à l’application et au respect des lois, pactes, conventions et plateformes d’action qui protègent les droits de la personne en général, les droits des personnes vulnérables, des femmes, des enfants ainsi qu’à l’équilibre du genre” a renchéri madame Imelde Sabushimike, ministre ayant les Droits de la personne humaine dans ses attributions.
Confiant qu’à travers ce processus, les Nations Unies pourront accompagner la réalisation des objectifs de développement durable au Burundi, M. Damien Mama est revenu sur le bien-fondé et la légitimité du mécanisme de l’EPU comme une boussole dont le Gouvernement a besoin pour l’ implication de tous les acteurs en s’assurant de créer un environnement politique, économique et social approprié.
Rappelant que ce rendez-vous est le 4ème auquel le Burundi participe, Monsieur Mama a salué l’engagement du gouvernement d’être engagé dans le processus de l’EPU. Le lancement a été suivi d’une session de deux jours de de renforcement des capacités et de consultations du comité permanent de rédaction des rapports et de suivi de la mise en œuvre des recommandations ainsi que des autres parties prenantes clés dans le domaine: institutions nationales, agences onusiennes et société civile. Le rapport national devra être rédigé et soumis au Secrétariat de l’EPU jusqu’à la date limite du 3 février 2023 avant sa présentation devant le Groupe de travail de l’EPU en mai 2023.
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Histoire
05 août 2022
Lancement de la première édition de la Campagne « Semaine Santé Mère-Enfant 2022 »
La première édition de la campagne « Semaine Santé Mère-Enfant 2022 », a été lancé le mercredi 7 juillet dans la province de Ruyigi, sous le haut Patronage de son Excellence la Première Dame de la République du Burundi, Mme Angeline NDAYISHIMIYE ; en compagnie du Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, du Gouverneur de la province de Ruyigi et de représentants de différentes organisations partenaires dont, entre autres, les Représentants de l’OMS et de l’UNICEF au Burundi.
Organisée au Burundi depuis l’année 2002, la Semaine de la Santé Mère & Enfant se tient deux fois l’année et a pour but de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité maternelle et infantile. Elle est une opportunité d’offrir aux enfants et aux femmes un paquet d'interventions à haut impact pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes et allaitantes.
En signe du lancement de cette Campagne, la Première Dame S.E Angeline Ndayishimiye, le Ministre de la santé publique et de la lutte contre le SIDA, Dr Sylvie Nzeyimana et le représentant de l’OMS au Burundi, Mr Xavier Crespin, ont, tour à tour, donné aux enfants de 6 à 59 mois, la vitamine A pour la prévention de la cécité et la contribution au fonctionnement normal du système immunitaire. Les enfants de 1 à 14 ans et les femmes enceintes (2ème et 3ème trimestre de la grossesse), ont, quant à eux, été déparasités à l’albendazole pour la prévention des verminoses.
La Première Dame de la République du Burundi, Mme Angeline NDAYISHIMIYE a profité de ce cadre pour appeler les parents à prendre à cœur cette campagne. « Le gouvernement du Burundi a placé le développement de la santé mère-enfant parmi ses priorités. Sur ce, on exhorte tous les burundais à répondre massivement à cette campagne que nous venons de lancer, afin qu’aucun enfant ou maman concerné par cette campagne ne soit laissé derrière », a dit la Première Dame de la République du Burundi, Mme Angeline NDAYISHIMIYE.
Elle a rappelé que les interventions classiques du paquet de cette campagne, organisée deux fois par an, depuis l’an 2002, sont en train d’être intégrées dans les activités de routine des structures sanitaires. Désormais, a-t-elle expliqué, les enfants recevront leur dose de vitamine A et d’Albedanzole des formations sanitaires ou des agents de santé communautaire de leur âge. Ce plan a déjà commencé dans certaines provinces.
Au nom du système des Nations Unies et des autres partenaires techniques et financiers du Burundi, le Représentant de l’OMS a salué la volonté du Gouvernement du Burundi d’intégrer les interventions classiques du paquet dans les activités de routine dans le cadre de la pérennisation des acquis. « Nous sommes persuadés que les résultats de la recherche opérationnelle sur l’intégration de la supplémentation en vitamine A dans la routine qui est en cours dans les provinces de Karusi, Kirundo et Bujumbura Mairie donneront des orientations qui permettront de continuer à offrir aux enfants ces interventions à haut impact à travers les activités de tous les jours dans chaque structure de santé », a-t-il ajouté.
En effet, une recherche opérationnelle visant à explorer et tester les stratégies d’intégration en routine des interventions du paquet de la campagne SSME, est en marche dans les provinces de Kirundo, Karusi et la Mairie de Bujumbura, avec leurs districts respectifs.
Durant trois jours, du 6 au 8 Juillet 2022, un paquet d’interventions à haut impact pour la survie de l’enfant et le bien -être de la femme enceinte a été fourni par les prestataires de soins au niveau des centres de santé et des sites avancés dans les coins les plus reculés. Le paquet incluait la supplémentation en vitamine A pour les enfants de 6-59 mois, le déparasitage à l’Albendazole pour les enfants de 1-14 ans, le déparasitage à l’albendazole pour les femmes enceintes au 2ème et 3ème trimestre de grossesse et la sensibilisation des populations sur la prévention de la pandémie de la COVID-19 et la continuité des services dans le contexte de la COVID-19.
La distribution des intrants dans les écoles a été anticipé dans le but d’atteindre les enfants scolarisés avant la clôture de l’année scolaire.
Cette édition de la Semaine Sante Mère-Enfant est soutenue principalement par l’UNICEF, GAVI, l’OMS et le Gouvernement du Canada.
Dans toutes les actions et partenariats qu’elle entretient, l’UNICEF promeut les droits et le bien-être de l’enfant et fournit un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés où qu’ils soient
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Communiqué de presse
28 mars 2023
Le HCR remet 106 habitations aux personnes déplacées internes victimes des inondations et à quelques membres vulnérables de la communauté locale de Rumonge
« Après les inondations qui ont provoqué le déplacement de populations riveraines du Lac Tanganyika en 2021, nous nous sommes sentis concernés par le devoir d’assistance et de soutien aux victimes », a expliqué Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Parmi les 106 abris construits en matériaux durables, 21 bénéficieront à la population locale de Rumonge. Le HCR a également construit deux centres multimédia à Mutambara et Kizuka, deux localités situées dans la province de Rumonge, afin d’offrir aux enfants un complément de connaissances, au-delà de celles acquises à l’école.
« Les mots me manquent pour exprimer la joie que j’éprouve », a souligné Bankakaje Marthe, une résidente de Bihwanya, à Rumonge, en contemplant sa nouvelle habitation. « Même si la vie reste difficile, je vais au moins pouvoir m’abriter dans un abri solide », a-t-elle ajouté.
Chacune des familles bénéficiaires a également reçu une lampe solaire. Ces dernières fourniront notamment de l’éclairage aux élèves et leur permettra de faire leurs devoirs à domicile dans de meilleures conditions.
La construction des abris ainsi que les deux centres multimédias ont couté 180 mille dollars américains.
Le budget pour la construction des abris et des deux centres multimédia s’élève à 180 mille dollars américains.
Selon la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM, le Burundi compte environ 75, 300 personnes déplacées internes. Quatre-vingt-neuf pourcents de ces déplacements sont liés aux catastrophes naturelles.
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For further information
Contact :Bernard Ntwari : Administrateur Assistant chargé des communications
et de l’Information publique
Email : ntwarib@unhcr.org ,
Mob. : +257 79918902,
Tel: + 257 22223245
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Tel. +41 22 739 85 02
www.unhcr.org
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Communiqué de presse
07 mars 2023
Journée Internationale des Femmes - Message du Secrétaire général de l’ONU
Mais nous mesurons également les énormes obstacles auxquels elles font face, qu’il s’agisse des injustices structurelles, de leur marginalisation, des violences, des crises en cascade dont elles sont les premières et principales victimes, ou encore du fait qu’elles sont privées de leur autonomie personnelle et de leur droit de disposer de leur corps et de leur vie.
La discrimination fondée sur le genre nuit à tout le monde – femmes, filles, hommes et garçons.
La Journée internationale des femmes nous engage à agir.
Agir pour soutenir les femmes qui revendiquent leurs droits fondamentaux et en paient le prix fort.
Agir pour renforcer la protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes.
Le thème de cette année met en avant le rôle crucial de la technologie et de l’innovation dans l’avancement de l’égalité des genres.
La technologie peut élargir l’accès des femmes et des filles à l’éducation et leur ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais elle peut aussi être utilisée pour amplifier les abus et la haine.
Aujourd’hui, les femmes représentent moins d’un tiers des personnes travaillant dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
Or, sans une représentation suffisante des femmes lors de leur mise au point, les nouvelles technologies peuvent dès le départ contenir en elles les germes de la discrimination.
Il est donc essentiel de réduire la fracture numérique et d’accroître la représentation des femmes et des filles dans le domaine des sciences et des technologies.
Ces 10 dernières années, l’exclusion des femmes du monde du numérique a représenté un manque à gagner d’environ 1 000 milliards de dollars pour le PIB des pays à revenu faible ou intermédiaire – perte qui, si rien n’est fait, pourrait atteindre 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025.
Investir en faveur des femmes bénéficie à l’ensemble des personnes, des communautés et des pays.
Ensemble, œuvrons main dans la main avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour bâtir une société plus inclusive, juste et prospère au bénéfice des femmes, des filles, des hommes et des garçons du monde entier. ***
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Communiqué de presse
30 décembre 2022
Vœux de Paix du Secrétaire général de l’ONU pour l'année 2023
Balayées les cendres de l’an passé, nous nous préparons pour des jours meilleurs.
De fait, pour des millions de personnes dans le monde, 2022 gardera un goût de cendre.
En Ukraine, en Afghanistan, en République démocratique du Congo et ailleurs, des femmes et des hommes ont dû abandonner leur foyer et leur vie en ruines, à la recherche d’un avenir meilleur.
A travers le monde, une centaine de millions de personnes ont été déplacées, fuyant la guerre, les incendies, la sécheresse, la pauvreté ou la faim.
En 2023, plus que jamais, nous devons faire régner la paix.
La paix entre les êtres humains, par le dialogue, pour mettre fin aux conflits.
La paix avec la nature et le climat, pour construire un monde plus durable.
La paix dans les foyers, pour que les femmes et les filles puissent vivre en toute sécurité et dans la dignité.
La paix dans nos rues et nos communautés, avec une pleine protection de tous les droits humains.
La paix dans les lieux de culte, dans le respect des croyances de chacun.
La paix en ligne, sans discours de haine ni insultes.
En 2023, que la paix soit au cœur de nos paroles – et de nos actes.
Ensemble, faisons de 2023 une année de paix, dans nos vies, dans nos foyers, dans notre monde.
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Communiqué de presse
09 décembre 2022
Journée des droits de l’homme - Message du Secrétaire général de l’ONU
La faim et la pauvreté augmentent – c’est un affront aux droits économiques et sociaux de centaines de millions de personnes.
L’espace civique se réduit.
La liberté des médias et la sécurité des journalistes régressent dangereusement dans presque toutes les régions du monde.
La confiance dans les institutions s’effrite, en particulier chez les jeunes.
La pandémie de COVID-19 a conduit à une augmentation des actes de violence à l’égard des femmes et des filles.
Le racisme, l’intolérance et la discrimination sont omniprésents.
De nouveaux défis en matière de droits humains émergent de la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution.
Et nous commençons seulement à appréhender la menace que représentent, pour les droits humains, certaines nouvelles technologies.
En ces temps difficiles, nous devons raviver notre engagement en faveur de tous les droits humains – civils, culturels, économiques, politiques et sociaux.
L’Appel à l’action que j’ai lancé en 2020 place les droits humains au cœur des solutions face à ces défis.
Cette vision se retrouve dans mon rapport sur Notre Programme commun, dans lequel j’appelle à l’élaboration d’un nouveau contrat social ancré dans les droits humains.
Le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, l'année prochaine, doit être l'occasion d'agir.
J’invite instamment les États Membres, la société civile, le secteur privé et les autres acteurs à placer les droits humains au cœur de l’action menée pour inverser les tendances destructrices que nous connaissons actuellement.
Les droits humains constituent le fondement de la dignité humaine et la pierre angulaire de sociétés pacifiques, inclusives, justes, égales et prospères.
Ils sont une force unificatrice et un cri de ralliement.
Ils traduisent ce que nous avons de plus fondamental en partage : notre humanité commune.
En cette Journée des droits de l’homme, réaffirmons l’universalité et l’indivisibilité de tous les droits et défendons les droits humains de toutes et tous.
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Communiqué de presse
05 décembre 2022
Journée internationale des volontaires pour le développement économique et social - Message du Secrétaire général de l’ONU
Par leur altruisme, les volontaires incarnent le meilleur de l’humanité et défendent véritablement notre action en faveur de la paix, du développement durable et des droits humains. Leur générosité enrichit le monde entier.
« La solidarité par le volontariat » : le thème de cette année met l’accent sur l’importance de s’unir pour prendre soin les uns des autres.
Il vient nous rappeler que chacun a un rôle à jouer. Où que vous viviez, quelles que soient vos compétences, je vous engage à agir.
Donnez de votre temps. Offrez votre talent. Apportez votre expérience.
En ce jour et chaque jour, inspirons-nous de toute personne qui, par ses gestes de solidarité, petits ou grands, améliore notre monde. Et prenons la résolution de contribuer à forger un avenir meilleur pour tous et toutes.
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