Monsieur le Maire de la Ville de Bujumbura;
Monsieur le délégué du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au développement ;
Madame la Directrice Pays de l’ONUSIDA ;
Messieurs les conseillers principaux à la Présidence, à la Vice – Présidence et à la Primature ;
Mesdames, messieurs les cadres des ministères sectoriels ;
Excellences mesdames, messieurs les représentants du Corps diplomatique et consulaire ;
Mesdames, messieurs les Chefs des agences des Nations Unies ;
Mesdames, messieurs les représentants des organisations internationales ;
Mesdames, messieurs les représentants des organisations de la société civile ;
Mesdames messieurs les professionnels des média ;
Distingué invités, Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis pour le lancement du Programme d’appui conjoint du Système des Nations Unies à la riposte au VIH au Burundi. A ce titre, je souhaiterais reconnaitre les efforts que le Burundi a fait dans la lutte du VIH, l’un des rares pays de la région à être sur la bonne voie d’atteindre les objectifs 95-95-95 liés à la lutte contre le VIH/SIDA. Se faisant, le pays a reçu la reconnaissance du PEPFAR pour les efforts consentis dans le contrôle de l’épidémie VIH en vue de son éradication comme menace de santé publique à l’horizon 2030.
Ces efforts sont colossaux et ont pu aboutir à des résultats tangibles grâce à l’engagement politique du gouvernement Burundais, notamment de la Première Dame, son Excellence Mme Angeline Ndayishimiye qui s’est fortement mobilisée dans la riposte au VIH ainsi que dans la mobilisation des ressources ce qui a permis une continuité dans la mise en œuvre des interventions. A noter également l’engagement du Ministère de la Santé par l’adoption et la mise en œuvre rapides des directives de l’OMS notamment le « tester, traiter et traquer tout le monde » à travers un plan de mise en œuvre.
Un autre facteur de succès est la décentralisation de la prise en charge et la délégation des taches accompagnée par un renforcement du système de santé. En effet, en optant pour la décentralisation et la délégation des tâches, le Burundi a permis à un large éventail de structures de soins (publiques, communautaires) et de prestataires de soins de santé de répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH.
Finalement, l’engagement de la société civile et la disponibilité des intrants ont été tous deux des facteurs de réussite qui assurent la continuité des services et la responsabilisation des personnes vivant avec le VIH. Les communautés jouent un rôle vital dans la lutte contre l’épidémie et surtout ce thème met en lumière la résilience des communautés, l’expertise et l’engagement inébranlable envers l’objectif collectif de mettre fin au SIDA en tant que menace pour la sante publique.
Mesdames, Messieurs,
Le VIH n’est pas juste une question de santé, c’est une maladie qui impacte négativement le développement et dont les conséquences sont multidimensionnelles. Pour reprendre les mots du Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, cité par la Représentante de l’ONUSIDA au Burundi, lors de son allocution de circonstance lors de la dernière Journée Mondiale du Sida : « Aujourd’hui encore, chaque minute, une personne meurt du Sida. Nous pouvons – et nous devons – mettre fin à la menace qu’il fait peser sur la santé publique d’ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, il faut mettre en application le thème de cette année est « confier le leadership aux communautés ».
C’est grâce à elles qu’il sera possible d’éliminer le Sida…C’est en soutenant celles et ceux qui sont en première ligne que nous gagnerons la lutte contre le Sida. Le leadership des communautés doit donc être au cœur de tous les plans, programmes et budgets et de toutes les activités de suivi en lien avec le VIH ». Malgré les progrès enregistrés, les défis restent nombreux. Ensemble comblons les inégalités et soutenons un accès équitable à la prévention, au dépistage et au traitement. Impliquons davantage les communautés.
Aujourd’hui nous lançons donc dans cette perspective le programme d’appuis conjoint du système des Nations Unies, un programme appuyé par 9 agences, financé à la hauteur de 13 024 727 USD pour une période de 4 ans. Ce programme s’aligne sur le Plan National de Développement (PND) ainsi que le Plan Stratégique National Intégré sur le VIH et est le produit d’une grande collaboration entre le Gouvernement du Burundi, le Système des Nations Unies et les autres partenaires au développement ainsi que les acteurs de la société civile qui s’investissent sans relâche dans la réponse globale à l’infection au VIH.
Je souhaiterai clore ces quelques mots en réitérant mes remerciements à la partie nationale, aux équipes techniques, et aux partenaires pour leur grande implication dans l’élaboration de ce document, ce qui a abouti à un Programme ambitieux et de qualité.
Je vous remercie.