L'expérience acquise au cours de la mis en oeuvre du projet profite aux autres qui par conséquent évitent de commettre les mêmes erreurs.
A 5 mois de la clôture du projet de Réhabilitation des paysages naturels et adaptation au changement climatique dans les provinces de Bujumbura et Bujumbura Mairie à travers l’approche des champs écoles des producteurs, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se concentre déjà sur la capitalisation des bonnes pratiques pour générer du changement.
Pour accomplir cette noble tâche, les bases ont été posées lors d’un atelier préparatoire organisé du 27 au 31 janvier 2025 à Ijenda dans la province de Bujumbura. Cette réunion a vu la participation des partenaires de mise en œuvre du projet et des structures gouvernementaux impliqués dans la mise en œuvre du projet. Il s’agit de l’organisation Empowering Response Burundi (ERB), du Bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage (BPEAE) Bujumbura, de l’Institut géographique du Burundi (IGEBU) et de la Direction d’appui aux organisations des producteurs du ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.
En effet, partant du postulat qu’une bonne pratique est une expérience réussie, testée et reproduite dans différents contextes et qui peut donc être recommandée comme un modèle, la FAO ambitionne de partager les bonnes pratiques retenues dans le cadre dudit projet afin qu’un plus grand nombre de personnes et d’acteurs puissent les adapter et les adopter.
Légende: Photo de famille des participants dans l’atelier de capitalisation des bonnes pratiques
L’atelier préparatoire a ciblé 7 bonnes pratiques, non encore inventoriées en tant que telles, à documenter suivant les étapes du processus de capitalisation et de partage d’une bonne pratique. Il s’agit de la formation pratique et séquentielle des facilitateurs et maitre formateurs suivant le cycle végétatif d’une culture ; adoption de l’approche « Champ Ecole de Producteurs CEP » dans les centres de rayonnement ; intégration des Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) dans les CEP et coopératives; évolution des groupes CEP/coopératives en groupements de multiplicateurs de semences ; prise en compte des informations climatiques dans les systèmes de production agricole des CEP, promotion d’une apiculture inclusive dans les CEP et le développement de la chaine de solidarité porcine au sein des membres des groupements CEP et coopératives.
Légende: Exercice de prise des données geospaciales de localisation des bonnes pratiques
L’identification de ces bonnes pratiques et leur cadrage franchit la première étape de capitalisation. Suivront celles de collecte et d’organisation des informations sur les bonnes pratiques ; l’analyse des résultats des bonnes pratiques ; la documentation et le partage desdits bonnes pratiques afin de produire le changement une fois mise en œuvre par les destinataires.
« L’aboutissement du processus de capitalisation permettra la mise à échelle des bonnes pratiques qui est le but ultime recherché par le projet » souligne Alexis Nimubona, Coordonnateur du projet. Celui-ci indique que c’est le meilleur moyen pour que les connaissances acquises grâce à l’expérience du projet profitent aux autres afin d’éviter qu’ils ne commettent les mêmes erreurs commises au cours de la vie du projet.