Communiqué de presse

Message du Secrétaire général de l’ONU à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, le 8 mars 2025

08 mars 2025

Lorsque les portes de l’égalité des chances sont ouvertes aux femmes et aux filles, tout le monde y gagne.

Les sociétés égalitaires sont plus prospères et plus pacifiques, et constituent le fondement du développement durable.

En cette Journée internationale des femmes, nous célébrons trente ans d’avancées et de progrès réalisés depuis la conférence historique des Nations Unies organisée à Beijing.

Celle-ci a transformé les droits des femmes et permis de réaffirmer qu’ils étaient des droits humains.

Depuis, les femmes et les filles ont renversé les barrières, brisé les stéréotypes et revendiqué la place qui leur revient.

Mais nous devons être lucides sur les défis à relever.

Bafoués ou restreints, les droits humains des femmes sont menacés.

Des atrocités séculaires – la violence, la discrimination et les inégalités économiques – continuent d’accabler les sociétés.

De nouvelles menaces, comme les algorithmes qui véhiculent les stéréotypes, créent des inégalités dans les espaces en ligne, ouvrant la voie à de nouvelles formes de harcèlement et d’abus.

Au lieu d’observer une généralisation de l’égalité des droits, nous assistons à la banalisation de la misogynie.

Nous devons combattre ces outrages.

Et continuer d’œuvrer pour que les femmes et les filles disposent des mêmes chances que les hommes et les garçons.

Nous devons agir pour débloquer des financements afin que les pays puissent investir dans l’égalité – et pour faire de ces investissements une priorité.

Agir pour assurer l’égalité d’accès à des emplois décents, pour combler l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes et pour résoudre les difficultés liées au travail domestique.

Agir pour renforcer et appliquer les lois visant à mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.

Agir pour garantir la pleine participation des femmes à la prise de décision, notamment dans le domaine de la consolidation de la paix.

Et agir pour éliminer les barrières qui empêchent les femmes et les filles d’accéder aux filières des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Le Pacte pour l’avenir et le Pacte numérique mondial donnent des orientations qui doivent guider ces actions.

L’épanouissement des femmes et des filles profite à tout le monde.

Ensemble, prenons des initiatives fortes pour faire de l’égalité une réalité pour toutes les femmes et toutes les filles, pour garantir leurs droits et pour leur donner des moyens d’action, dans l’intérêt général, partout.

António Guterres

António Guterres

Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
António Guterres, le neuvième Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, a pris ses fonctions le 1er janvier 2017. Ayant été témoin de la souffrance des êtres humains les plus vulnérables de la planète, des camps de réfugiés aux zones de guerre, le Secrétaire général est résolu à mettre la dignité humaine au cœur de son action. Dans une période de défis mondiaux sans précédent, il s'est appuyé sur son engagement envers la Charte des Nations Unies pour mobiliser le monde et lancer des actions pour répondre à la pandémie de COVID-19, faire face à l'urgence climatique, faire progresser l'égalité des sexes et réaliser des réformes ambitieuses au XXIe siècle pour renforcer les efforts cruciaux entrepris par l'Organisation pour assurer la paix, le développement durable, les droits de l'homme et l'aide humanitaire.

Avant sa nomination, M. Guterres a été Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de juin 2005 à décembre 2015. Son mandat à la tête de l’un des principaux organismes humanitaires du monde a été marqué par les vagues de déplacement sans précédent de ces dernières décennies. Les conflits en Syrie et en Iraq et les crises qui secouent le Soudan du Sud, la République centrafricaine et le Yémen ont obligé le HCR à multiplier ses activités alors que le nombre de déplacés ayant fui les conflits ou les persécutions passait de 38 millions en 2005 à plus de 60 millions en 2015.

Avant de travailler au HCR, M. Guterres a passé plus d’une vingtaine d’années au service de l’État et dans la fonction publique. Il a été Premier Ministre du Portugal de 1995 à 2002, période au cours de laquelle il a joué un rôle de premier plan dans l’action internationale engagée pour mettre fin à la crise du Timor Leste.

Au début de l’année 2000, en sa qualité de Président du Conseil européen, il a dirigé la procédure d’adoption de la Stratégie de Lisbonne pour la croissance et l’emploi et coprésidé le premier sommet Union européenne-Afrique. De 1991 à 2002, il a été membre du Conseil d’État portugais.

En 1976, M. Guterres a été élu au Parlement portugais, où il a siégé pendant 17 ans. Au cours de cette période, il a présidé la Commission parlementaire de l’économie, des finances et de la planification, puis la Commission parlementaire de l’administration territoriale, des municipalités et de l’environnement. Il a également été chef du groupe parlementaire de son parti.

De 1981 à 1983, M. Guterres a été membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, où il a présidé la Commission des migrations, des réfugiés et de la démographie.

Pendant de nombreuses années, M. Guterres a été un membre actif de l’Internationale socialiste, une alliance mondiale de partis politiques sociodémocrates. Il en a été le vice-président de 1992 à 1999, période à laquelle il a coprésidé le Comité Afrique et, plus tard, le Comité Développement. De 1999 à mi-2005, il a présidé l’Internationale socialiste. Il a en outre fondé le Conseil portugais pour les réfugiés et l’Association de défense des consommateurs portugais DECO et présidé, au début des années 70, le Centro de Acção Social Universitário, une association mettant en place des projets de développement social dans les quartiers pauvres de Lisbonne.

M. Guterres est membre du Club de Madrid, une alliance démocratique réunissant d’anciens chefs d’État et de gouvernement du monde entier.

M. Guterres est né à Lisbonne en 1949. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Instituto Superior Técnico. Il parle couramment le portugais, l’anglais, le français et l’espagnol. Il est marié à Catarina de Almeida Vaz Pinto et a deux enfants, un beau-fils et trois petits-enfants.

Entités des Nations Unies impliquées dans cette initiative

CINU
Centre d'information des Nations Unies

Objectifs poursuivis à travers cette initiative