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28 novembre 2025
Clôture du projet SEPAREF : des résultats satisfaisants de sa mise en œuvre
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27 novembre 2025
De l’urgence à la résilience : amélioration des conditions de vie des bénéficiaires de deux projets CERF axés sur la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique
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20 novembre 2025
Discours de Madame Violet Kakyomya, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi à l'occasion de la 6ème édition du Forum des Femmes Leaders
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
28 novembre 2025
Clôture du projet SEPAREF : des résultats satisfaisants de sa mise en œuvre
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (MINEAGRIE) et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont organisé le 19 novembre 2025 l’atelier d’achèvement du projet « Multinational : renforcement de l'état de préparation et de la réponse d'urgence à la crise alimentaire au Burundi, aux Comores, en Somalie et au Soudan du Sud (SEPAREF). Cette intervention financée sur un don de la BAD au Gouvernement du Burundi a été mise en œuvre par la FAO sous la supervision du MINEAGRIE. Lancé en mai 2023, ce projet visait l'amélioration de la production agricole, la productivité et la résilience des systèmes de production agricole dans le pays, pour atténuer les risques à court et à long terme aggravés par la guerre en Ukraine. Les parties prenantes saluent ses résultats concrets.Financé par la BAD à hauteur de 2 574 000 dollars, le projet SEPAREF a été mis en œuvre dans les anciennes provinces de Cibitoke, Gitega, Kayanza, Mwaro et Rutana. Le projet était articulé sur trois composantes : l’augmentation de la production de semences de première génération, l’intégration de plateformes numériques d’alerte précoce et le renforcement institutionnel.Des résultats positifs dans plusieurs domainesLe délégué du Représentant de la FAO à l’atelier, M. Umberto Ciniglio, a souligné les performances techniques du programme, expliquant qu’à l’approche de sa clôture définitive – fin décembre 2025 -, SEPAREF enregistre un taux de décaissement de 100 pour cent et une performance technique de 98 pour cent. En effet, le projet a permis d’appuyer 13 752 ménages et a produit des résultats tangibles dans plusieurs domaines, notamment en matière de production de semences de première génération. Il a également renforcé les capacités des institutions nationales, notamment l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), l’Office National de Contrôle et de Certification des Semences (ONCCS), les Bureaux Provinciaux de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage (BPEAE), la Direction de la Promotion des Filières Agricoles et des Produits Forestiers Non Ligneux sans oublier les organisations des producteurs (OP) ainsi que des privés multiplicateurs de semences. Aussi, le projet a appuyé l’ISABU dans le renforcement des capacités de production des semences de prébase en termes de multiplication des semences de haricot, blé, soja et maïs hybrides trois voies. Les infrastructures agricoles ont également bénéficié du projet, notamment par la réhabilitation du périmètre irrigué de Rujembo pour la production de semences en toutes saisons et la construction de 4 aires de séchage avec abris. De nouvelles variétés élites de soja et de blé ont été introduites.De plus, SEPAREF a organisé des foires à semences destinées aux bénéficiaires vulnérables afin de diffuser à grande échelle des semences de qualité. Le développement d’une Plateforme Nationale de Gestion des Semences au Burundi constitue également un acquis majeur qui permettra aux principaux acteurs de la chaîne d'approvisionnement en semences, notamment les organismes de réglementation des semences, les entreprises et les producteurs de semences, etc., d'être intégrés sur une plateforme unique numérisant la coordination des semences, l'information sur le marché des semences et le contrôle de la qualité.L’organisation régulière d’ateliers de formation et d’analyses IPC après chaque saison agricole a permis un suivi rigoureux de la tendance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le projet a également appuyé la formulation du Projet de Développement Intégré Burundi-Rwanda (BRIDEP).Umberto Ciniglio a indiqué que « les activités du SEPAREF ont essentiellement contribué à l'amélioration de la production et des conditions de vie à travers l'augmentation des revenus issus de la vente des surplus. L'amélioration de l'environnement a également été mise en avant par la mise en place de dispositifs antiérosifs sur les parcelles de multiplication ainsi que la promotion de la lutte intégrée et l'utilisation des extraits végétaux et de biopesticides ».La BAD satisfaiteDe son côté, Pascal Yembiline, Responsable Pays du Groupe de la Banque Africaine de Développement au Burundi, a exprimé sa satisfaction face aux résultats obtenus. « Pour nous, c'est vraiment une grande satisfaction. Le projet a atteint à 100 pour cent ses objectifs. Il les a même dépassés dans certains domaines », a-t-il déclaré, avant d’assurer que la BAD reste engagée dans le domaine agricole. Il a rappelé que « la stratégie de la BAD pour la période 2024-2029 fait du développement agricole un axe majeur. En fait, c'est le premier axe d'intervention de la BAD ». Il a salué la collaboration exemplaire entre la BAD, le gouvernement burundais et la FAO, affirmant qu’« il s'agit d’un modèle de coordination à suivre et à élargir aux opérations à venir ». Les participants ont également visité les stands d’exposition présentant des échantillons de semences produites, notamment quelques variétés de maïs, de blé, de soja et des haricots. Les multiplicateurs de semences ont livré des témoignages émouvants. Concilie Igirukwishaka, de l’ancienne commune de Makebuko, a notifié qu’elle avait bénéficié d’un important appui de la FAO. Elle a reçu des semences sélectionnées et des fertilisants qui lui ont permis de cultiver huit hectares en appliquant de nouvelles techniques apprises lors des formations. Elle a confié qu’elle avait pu produire et vendre des semences lors des foires organisées au mois de février 2025 et obtenir d’un coup 20 millions de francs burundais, tout en gagnant une clientèle fidèle grâce à la qualité de ses semences.Gasunzu Evariste, de l’ancienne commune de Giheta, a également témoigné. Il a expliqué avoir multiplié des semences de haricots et de maïs grâce aux intrants reçus du projet. Il a affirmé que les deux années d’appui du SEPAREF portant sur quatre saisons agricoles lui ont permis d’améliorer considérablement ses revenus, au point de couvrir aisément les frais scolaires de ses enfants. Son expérience a même inspiré les autres membres de sa coopérative qui ont réussi à multiplier à leur tour des semences de qualité.L’atelier a été également l’occasion d’effectuer une démonstration des fonctionnalités de la Plateforme Nationale de Gestion des Semences, un outil destiné à moderniser l’accès aux semences et à renforcer la traçabilité des stocks dans tout le pays.Samson Musonerimana, Directeur général de l’ISABU, qui a représenté le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage à l’atelier, a reconnu les effets positifs de SEPAREF, « nous sommes satisfaits de ce que le projet a réalisé. C’est un projet pilote qui a obtenu des résultats très satisfaisants et qui pourrait servir de modèle aux autres projets et programmes », a-t-il déclaré.Les acquis du SEPAREF vont être mis à l’échelle par le projet BRIDEP qui est également financé par la BAD et qui est mis en œuvre au Burundi et au Rwanda.
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Histoire
27 novembre 2025
De l’urgence à la résilience : amélioration des conditions de vie des bénéficiaires de deux projets CERF axés sur la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique
Du 26 au 27 novembre 2025, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec le Gouvernement du Burundi a organisé un atelier de clôture et capitalisation des bonnes pratiques de deux projets d'urgence financés par OCHA via le fonds CERF « Central Emegency Response Fund » et mis en œuvre par la FAO au courant de l’année 2025 dans les anciennes provinces de Bujumbura, Cibitoke et Rumonge. Il s'agissait du projet « Appui au renforcement de la résilience communautaire face aux chocs climatiques par la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature » et du projet « Réponse aux besoins urgents et persistants en matière de sécurité alimentaire ». A son actif, le projet sur la sécurité alimentaire a appuyé 3 000 ménages vulnérables déplacés, retournés et familles d’accueil en leur fournissant une aide d'urgence pour répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels essentiels, notamment par la distribution de kits agricoles (engrais, semences et outils) et de kits d’élevage (lapins, aliments et produits vétérinaires), qui ont contribué à la protection et restauration des moyens de subsistance de ces ménages vulnérables.Quant au projet de résilience climatique qui visait à répondre aux besoins humanitaires urgentstout en renforçant la résilience climatique, il a appuyé plus de 7 000 ménages vulnérables affectés par des phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, sécheresses, glissements de terrain). Il a également restauré des paysages naturels dégradés et stabilisé des zones à risque par le reboisement, le traçage et la végétalisation des courbes de niveau, accompagné par des renforcements de capacité sur les pratiques agricoles et agroforestières durables et adaptées au climat, à l’échelle des exploitations et des bassins versants. Des résultats admirablesLe projet de sécurité alimentaire a permis aux ménages assistés à améliorer leur score alimentaire passant d’un seul repas par jour à deux repas par jour même à trois repas par jour pour certains. Ainsi, le projet a amélioré la sécurité alimentaire et l’état nutritionnelle des ménages appuyés. Quant au projet de résilience climatique, les résultats sur terrain ont presque doublé par rapport aux prévisions. Plus de 6 200 000 plants ont été produits et plantés dans les espaces communautaires les plus dégradés alors que c’était prévu la production et plantation de de 3 500 000 plants seulement. En tout, près de 600 ha sur 187 ha attendus ont été protégés par les plants d’arbres produits et les courbes de niveaux tracés par les bénéficiaires du projet via l’approche « Cash for work ». Ces activités ont permis d’injecter plus de 460 000 USD dans la communauté, permettant aux ménages bénéficiaires de répondre à leurs besoins urgents et aussi de diversifier les sources de revenus de leurs ménages.Les prouesses de ces deux projets ont suscité l’admiration des parties prenantes. Dans son allocution lors de l’ouverture de l’atelier, le délégué du Représentant de la FAO, Umberto Ciniglio, a salué la pertinence des fonds CERF qui ont permis d’apporter une réponse rapide aux besoins urgents des bénéficiaires tout en renforçant la résilience climatique. « Nous sommes vraiment satisfaits des résultats atteints par les deux projets. D’une part, en visitant ne serait-ce que le site de Gateri, les résultats sont palpables ! Nous voyons les jardins et potagers familiaux qui sont dans les cours des personnes réinstallées. D’autre part, nous voyons aussi comment l'environnement a été récupéré si on peut ainsi dire et comment la plantation des arbres a fait changer la physionomie d'un site qui était au début vraiment nu, qui n'avait pas de végétation et qui commence vraiment à prendre l'aspect d'un village intégré avec des perspectives environnementales très satisfaisantes », a salué Mme Zinatou Boukary, Cheffe de bureau d’OCHA au Burundi et représentant du Bailleur.Mme Zinatou fait remarquer que les bénéficiaires des deux projets sont passés de la phase d’urgence à la résilience. Elle plaide pour la prise du relais par les partenaires au développement pour continuer sur le même élan. « Ils ont quitté la phase des personnes en besoin critique d'urgence pour entrer maintenant dans une phase de relèvement et il appartient aux bailleurs de développement de les accompagner à se relever de façon durable », a-t-elle souligné.Coté gouvernement, le délégué du Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage dans l’atelier a lui-même salué les résultats visibles et visitables sur terrain des deux projets. M. Clément Ndikumasabo a interpellé l’administration à la base, les différents services des différentes institutions de l'État et aussi les bénéficiaires de ces projets à entreprendre déjà des actions de nature à pérenniser les acquis des deux projets.
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Histoire
30 octobre 2025
UN80 : Panel d’échanges sur le rôle et la pertinence de l’ONU au Burundi à 80 ans et après
Dans le cadre des célébrations du 80ᵉ anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, un dialogue avec les jeunes et la société civile sur « Le rôle et la pertinence de l’ONU au Burundi à 80 ans et après » a été organisé à l’Université du Burundi.Organisé par le Système des Nations Unies en partenariat avec le gouvernement, cet événement a réuni des représentants du gouvernement, des agences des Nations Unies, de la société civile et la communauté universitaire pour réfléchir ensemble au rôle de l’ONU aujourd’hui et imaginer collectivement l’ONU du futur — une organisation plus inclusive, plus proche des populations et plus à l’écoute des aspirations des nouvelles générations.Dans ses propos introductifs, le modérateur a rappelé que la célébration de UN80 n’était pas seulement un moment de commémoration, mais aussi une invitation à la réflexion et à l’action collective. « Aujourd’hui, nous regardons en arrière pour valoriser les acquis du partenariat Burundi–ONU, nous observons le présent pour comprendre les défis actuels, et nous tournons notre regard vers l’avenir pour imaginer ensemble l’ONU du futur – une Organisation plus inclusive, plus innovante et plus proche des populations », a-t-il déclaré.Cette volonté d’associer les jeunes et la société civile au dialogue témoigne de l’engagement du Système des Nations Unies à renforcer la participation citoyenne et à co-construire, avec les Burundais, une vision partagée du développement durable.La cérémonie d’ouverture a été marquée par des allocutions porteuses de vision et d’engagement, soulignant l’importance du cadre académique, la solidité du partenariat ONU–Burundi et l’attachement du gouvernement au multilatéralisme.Un panel dynamique et participatifLe panel a réuni un public diversifié : un représentant du gouvernement, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, une actrice de la société civile, une experte du monde académique et un représentant de la jeunesse mais aussi un public constitué d’étudiants et acteurs de la société civile venus nombreux pour participer au dialogue. Une diversité d’expériences et de perspectives qui a donné une tonalité à la fois engagée et constructive à cette rencontre.Les échanges ont mis en évidence le partenariat fructueux entre le Burundi et les Nations Unies, ainsi que la pertinence de l’action onusienne dans le pays depuis plus de six décennies. Interrogée sur l’adaptation du soutien de l’ONU aux priorités nationales, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies avec l’appui des chefs d’agences présents dans la salle, a parlé d’un partenariat entre les Nations Unies et le Burundi aligné sur les priorités nationales de développement. Elle a rappelé que l’ONU agit au Burundi « comme un partenaire de développement au service des populations », avant de citer plusieurs exemples concrets de coopération réussie : le renforcement du système de santé publique, l’assistance humanitaire aux victimes de catastrophes naturelles, la promotion de l’éducation pour tous, ou encore la consolidation de la paix à travers le leadership féminin et les réseaux de femmes médiatrices, etc. Elle a également appelé à une participation accrue des jeunes et de la société civile dans la définition des priorités de développement, soulignant que « l’ONU du futur doit être plus proche des populations, plus inclusive et plus innovante ».De son côté, Ambassadeur Gaudence SINDAYIGAYA, Directeur Général des Relations Multilatérales au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et de la Coopération au Développement a salué l’appui constant et multiforme des Nations Unies au Burundi. Il a rappelé que l’ONU a accompagné le pays dès son accession à l’indépendance en 1962 et tout au long des périodes de crise que le pays a connues et continue aujourd’hui de soutenir la mise en œuvre des priorités de développement du pays à travers le Cadre de coopération pour le développement durable. Selon lui, ce partenariat a contribué à renforcer les institutions, à consolider la paix et à stimuler le développement économique et social, en appui à la Vision nationale 2040–2060. Le Professeur Élisabeth NDAYISABA a apporté une perspective académique, soulignant que le Burundi a su tirer profit du système multilatéral en participant activement aux organes de l’ONU et en intégrant ses principes dans les politiques nationales.Du côté de la société civile, représentée par Madame Daniella INGABIRE, Présidente de l’association BANGUKA DEVELOPMENT, ses interventions ont souligné le rôle de l’ONU dans le renforcement de la gouvernance locale, la promotion de la cohésion sociale et l’autonomisation des communautés, notamment à travers des projets à fort impact communautaires. Elle a également apprécié les initiatives portées par certaines agences des Nations Unies, visant le renforcement des capacités et l’employabilité des jeunes, tout en promouvant l’inclusion des catégories de personnes à risque d’être laissées pour compte. Les jeunes, par la voix de Monsieur Gaston Ndihokubwayo, ont exprimé leurs attentes face au chômage, au manque d’opportunités et de capitaux pour l’entrepreneuriat. Ils ont plaidé pour une plus grande inclusion des jeunes dans la conception et la mise en œuvre des programmes des agences onusiennes.Un dialogue ouvert avec la jeunesse et la société civileLa seconde partie du panel a donné lieu à un échange riche entre les représentants des agences des Nations Unies et les participants. Les interventions ont mis en avant la nécessité d’un dialogue constant entre l’ONU, les jeunes et les communautés locales. Les participants notamment les jeunes, ont salué cette première initiative et ont appelé les Nations Unies à écouter davantage leurs idées et à créer des programmes plus adaptés à leurs réalités.Des échanges francs, parfois émouvants, qui ont montré combien les jeunes et la société civile souhaitent prendre part à la construction d’un avenir meilleur — et participer, aux côtés du gouvernement et de l’ONU, à l’imagination collective de « l’ONU du futur ».Une conclusion tournée vers l’avenirEn clôturant la rencontre, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies et le Représentant du gouvernement ont salué la qualité du dialogue et la diversité des points de vue. « À 80 ans, l’ONU demeure un symbole d’espoir et de solidarité. Mais son avenir dépend de notre capacité à la réinventer ensemble », a résumé le modérateur. Le multilatéralisme de demain sera participatif, inclusif et ancré dans les réalités locales, et le Burundi, fort de son engagement et de sa jeunesse dynamique, y aura toute sa place. Outre le panel, le Système des Nations Unies au Burundi a organisé plusieurs activités de commémoration durant le mois d’octobre :La production et diffusion d’une vidéo animée et d’affiches d’information (en kirundi et en français) sur les agences onusiennes présentes au Burundi et leurs mandats, exposées dans les lieux publics et les bureaux des agences ;Une émission spéciale en synergie sur six médias le 23 octobre, où des experts des Nations Unies ont répondu en direct aux questions du public ;Et enfin, une cérémonie officielle organisée en partenariat avec le Gouvernement du Burundi, réunissant les autorités, le corps diplomatique, la société civile et le secteur privé pour marquer cette étape historique du multilatéralisme.Ces initiatives ont contribué à renforcer la visibilité du travail des Nations Unies au Burundi et à rapprocher l’ONU des citoyens, en célébrant huit décennies de coopération et d’action au service de la paix, du développement et de la dignité humaine.
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Histoire
28 octobre 2025
FAO et MINEAGRIE: Mobilisation pour un Burundi sans la rage
Le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage (MINEAGRIE) et le ministère de la Santé Publique, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une des entités d’implémentation (EIs) du projet Pandemic Funds, ont célébré la Journée Mondiale contre la Rage au Burundi le 22 octobre 2025. Célébrée normalement chaque année le 28 septembre à travers le monde, au Burundi. cet important événement, a mobilisé divers acteurs pour sensibiliser, prévenir et agir contre cette maladie dangereuse, mais évitable.En effet, la rage est une infection virale grave, principalement transmise à l'homme par la salive des animaux infectés par la morsure, griffures, égratignure ou léchage des plaies de chiens ou chats infectés. Elle se manifeste par des symptômes tels que l'hydrophobie, hypersalivation, dysphagie, hyperthermie, hyperesthésie cutanée et paralysie flasque ascendante et sensorielle. Cette maladie est toujours mortelle, entraînant le décès une fois les symptômes déclarés.Cette redoutable zoonose essentiellement endémique dans les pays à revenus moyens et intermédiaires, touche particulièrement les enfants de 5 à 14 ans qui sont les plus exposés aux morsures de chiens errants dans les dépotoirs sauvages d’ordures ménagères entretenues dans les grandes agglomérations.Au Burundi, la rage est bien connue et redoutée, mais sa prévalence reste mal connue faute de système de surveillance et de notification efficaces. La Clinique du Laboratoire National Vétérinaire enregistre chaque année plus de 400 victimes de morsures rien qu’à Bujumbura et ses environs, dont 35 % par des chiens errants.La rage, une maladie évitable mais qui continue à emporter des vies«Agissons maintenant: Vous, moi, la communauté», est le thème retenu cette année, un thème qui rappelle l’importance d’une mobilisation collective pour éradiquer cette maladie évitable. Le représentant de la FAO au Burundi M. Pissang Tchangai Dadémanao a souligné que « la rage est une maladie évitable, mais malheureusement, elle continue de tuer chaque année des dizaines de milliers de personnes dans le monde, touchant particulièrement les communautés rurales pauvres où l’accès à la prévention et aux soins est limité. »En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 59 000 décès humains liés à la rage sont enregistrés chaque année, dont près de 40 % sont des enfants de moins de 15 ans. Ces chiffres propulsent la rage au rang de problème de santé publique. «La rage n'est pas seulement un enjeu de santé humaine, elle touche à la santé animale, la santé communautaire, l'éducation, la sécurité et le développement économique», a indiqué M. Léonard Butoyi, assistant du Ministre au Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage (MINEAGRIE). Selon lui, ce n’est qu’avec l’approche «One Health» qui reconnaît l'interdépendance étroite entre la santé des êtres humains, la santé des animaux et la santé de notre environnement, qu’on peut venir à bout de cette maladie : «Ce n'est qu'en travaillant ensemble médecins, vétérinaires, écologistes, éducateurs, leaders communautaires, que nous pouvons rompre la chaîne de la transmission du virus rabique» a-t-il souligné. Dr Désiré Nakirutimana, Directeur de la santé animale au ministère de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Élevage tout en rappelant la stratégie nationale de contrôle et d’élimination de la Rage au Burundi, a souligné ses axes stratégiques et leurs différentes activités qui englobent généralement les activités comme la vaccination des chiens, la mobilisation de ressources ainsi que la gestion responsable de la population canine. Toutefois, la vaccination reste l’élément moteur de la stratégie pour atteindre l'objectif mondial d'élimination de la rage d'origine canine d'ici 2030.Ensemble contre la rageLe thème de cette année, «Agissons maintenant : Vous, moi, la communauté», appelle à la responsabilité collective. Le représentant de la FAO a déclaré : «Ce message appelle chacun à vacciner ses chiens et à s’informer sur la manière de prévenir la rage.» Il est essentiel que tous les acteurs de la société, y compris les autorités, les professionnels de santé, et les citoyens, collaborent pour mettre en place des programmes de sensibilisation, de contrôle de mouvements de chiens et de vaccination pour en finir avec la rage, estime-t-il.Pour atteindre cet objectif ambitieux, la communauté doit s’impliquer activement. Dans cette perspective, dans les festivités de célébration de la journée mondiale contre la rage, des étudiants en Master de Santé publique vétérinaire de la Faculté d’Agronomie et de Bio-ingénierie et ceux de la faculté de médecine de l’université du Burundi ont lancé un message de mobilisation où tout un chacun pour apporter sa pierre à l’édifice à travers un sketch intitulé «Ensemble contre la rage». Melle Lyse Noria Igiraneza, étudiante en médecine a déclaré : «Notre message est clair : lutter contre la rage en vaccinant les chiens. En cas de morsure, il faut agir vite et se rendre immédiatement à l’hôpital pour la prise en charge immédiate.»La lutte contre la rage est une question de santé publique qui nécessite une approche intégrée. Comme l’a souligné le Représentant de la FAO, « contrôler et éliminer la rage n’est pas un rêve lointain, c’est un objectif que nous pouvons atteindre.» La collaboration entre les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale est cruciale.En définitive, la célébration de la journée mondiale contre la rage pour la première fois au Burundi laisse un message à tous les burundais et à tous les acteurs : «engageons-nous aujourd’hui: vaccinons nos animaux, sensibilisons nos communautés et soutenons les initiatives locales. Ensemble, nous pouvons faire du Burundi un pays libéré de la rage, protégeant ainsi nos enfants, nos familles et nos animaux. L’avenir de nos communautés en dépend. Agissons maintenant, demain sera un peu tard !»
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Histoire
28 octobre 2025
Dialogue stratégique sur le financement du développement : cap sur « l’après Séville » au Burundi
Le 17 octobre 2025 dernier, le Système des Nations Unies en partenariat avec le Gouvernement du Burundi, sous le leadership de la Coordonnatrice Résidente avec comme agence lead le PNUD, ont organisé un dialogue stratégique de haut niveau sous le thème central « le financement du développement et les perspectives de l’après Séville au Burundi ».Ouverte par Mme Francine Inarukundo, Secrétaire Permanente au Ministère des Finances, du Budget et de l'Economie numérique, cette rencontre a réuni de hauts cadres de l’Administration publique, des Partenaires de la coopération bilatérales et multilatérales, des représentants d’Institutions universitaires et de recherches, des représentants du secteur privé et de la société civile, des agences du Système des Nations Unies.L'objectif : lancer une réflexion collective sur l’optimisation de la mobilisation des ressources endogènes, la mise à profit de la coopération internationale et l’intégration effective du secteur privé dans le processus de financement en vue d’accélérer la réalisation des ODD.Ouvrant solennellement la session, Mme Francine Inarukundo, après s’être félicitée d’une telle initiative, a rappelé que la vision du Gouvernement de faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060, a offert au Burundi un cadre ambitieux qui inclut des interventions novatrices telles qu’entre autres, la modernisation du secteur minier et des transports, la numérisation des services publics, ainsi que la définition et la mise en œuvre de réformes structurelles hardies qui commandent l’accroissement des capacités de mobilisation des ressources internes autant qu’externes, grâce à l’élargissement de l’assiette fiscale, la mobilisation de financements innovants aussi bien au niveau national qu’à l’échelle internationale.Quant à la Représente Résidente du PNUD, Mme Emma Ngouan Anoh, elle a invité à agir en synergie pour être plus efficaces et diversifier les sources de financements, y compris les financements innovants, renforcer la mobilisation de ressources nationales, attirer les investissements privés dans un contexte global marqué par des défis complexes et besoins croissants.Ce dialogue s’inscrit dans le prolongement de la Conférence de Séville sur le financement du Développement où le Burundi a joué un rôle de coleader illustrant son engagement pour un financement diversifié, inclusif et durable.Un panel composé d’experts du Gouvernement, du Secteur privé, du monde académique et des experts des Nations Unies et de la BAD ont permis d’échanger sur des propositions et recommandations concrètes qui seront utiles pour les interventions futures tel que souhaité par la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Violet Kenyana Kakyomvya, qui a insisté sur des échanges basés sur une analyse approfondie et appelé à déboucher sur des contributions et des recommandations actionnables.Comme palliatif, le pays est appelé à stimuler la croissance et la réduction de la pauvreté et des inégalités, à travers le financement d’investissements structurants et de réformes structurelles, sur fond d’amélioration de la gestion des ressources publiques et renforcement du secteur privé grâce à un climat des affaires plus favorable.
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Communiqué de presse
04 novembre 2025
Le Burundi accueille la 21ᵉ Réunion stratégique régionale sur les risques liés aux matières dangereuses chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC)
L’engagement du Burundi et de ses partenaires Du 4 au 6 novembre, le Gouvernement du Burundi a accueilli à Bujumbura la 21ᵉ Réunion stratégique régionale réunissant onze pays d’Afrique centrale et orientale. Cette rencontre visait à partager les expériences nationales sur la gestion des risques liés aux substances chimiques, aux maladies et aux matières radioactives, ainsi qu’à renforcer la coopération régionale dans ce domaine. L’événement a été organisé dans le cadre de l’Initiative des Centres d’Excellence de l’Union européenne pour l’atténuation des risques NRBC (EU CBRN CoE), à laquelle le Burundi a adhéré comme pays partenaire en 2013. Financée par l’Union européenne, depuis sa création en 2010 cette initiative soutient les pays partenaires dans le renforcement de la coordination, le renforcement des capacités et l’élaboration de politiques visant à réduire les risques liés aux matières dangereuses. Sa mise en œuvre est appuyée par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI). Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Syldie MANIREREKANA, Assistant du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Coopération au Développement, a souligné l’engagement du Burundi à œuvrer pour une Afrique centrale et orientale plus sûre, plus résiliente et plus solidaire, capable de prévenir les crises liées aux matériaux dangereuses plutôt que de les subir. La Délégation de l’Union européenne au Burundi était représentée par Mme Laure DREGE, Cheffe de la coopération par intérim, qui a rappelé que la sécurité NRBC dans la région contribue directement à la sécurité et à la prospérité mondiale. Elle a insisté sur le caractère partenarial et collaboratif de l’appui de l’Union européenne, fondé sur le respect mutuel, l’apprentissage partagé et la recherche conjointe de solutions. Mme Clara ANYANGWE, Représentante résidente d’ONU Femmes, s’exprimant au nom de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies pour le Burundi, a salué l’esprit de collaboration et de proactivité incarné par l’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne face à la complexité croissante des menaces NRBC dans un monde en constante évolution. Elle a également indiqué que le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable du Burundi comprend plusieurs points de convergence avec les priorités du NRBC.Les discussions lors de la réunion ont également porté sur l’impact des projets régionaux financés par l’Union européenne, qui visent notamment la gestion sûre des déchets chimiques, le renforcement de la biosécurité et de la sûreté biologique, la formation et la préparation des premiers intervenants, ainsi que la fourniture d’équipements techniques spécialisés aux pays partenaires. Les échanges interactifs ont permis d’identifier les priorités régionales, d’évaluer les défis rencontrés et de formuler des pistes de collaboration future. Un partenariat solide entre le Burundi, l’Union européenne et les Nations uniesEn amont de la réunion, le Gouvernement du Burundi a reçu le Bureau régional pour l’Afrique centrale et orientale de l’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne, pour réaffirmer le partenariat de longue date entre le Burundi et l’Initiative. Le Secrétaire permanent du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Coopération au Développement, M. Ferdinand BASHIKAKO, a rencontré le Directeur du Bureau régional, M. James CHUMBA, et son équipe. M. Bashikako a mis en avant le défi majeur que les risques NRBC restent méconnus, qui peut exposer les populations à des dangers involontaires. La Protection civile en première ligne La Protection Civile du Burundi est le principal bénéficiaire des équipements techniques NRBC fournis par l’Union européenne. Deux de ses cadres suivent actuellement le programme de master en gestion NRBC développé grâce à l’Initiative CBRN CoE de l’UE, en partenariat avec des universités du Maroc et de la France. Le Général de Brigade de Police Célestin NIBONA BONANSIZE, Assistant du ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, a exprimé la gratitude du Gouvernement burundais pour les appuis fournis par l’Union européenne, qui contribuent au renforcement des capacités nationales face aux risques d’accidents et d’incidents impliquant des matières dangereuses. L’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne œuvre à la création d’un monde plus sûr et plus résilient à travers la coopération avec 63 pays partenaires, dont 28 en Afrique, répartis dans huit régions du monde. Les réseaux régionaux d’experts jouent un rôle central dans la définition et la mise en œuvre de formations ciblées visant à renforcer la réduction des risques NRBC. Lancée en 2010, l’Initiative, mise en œuvre conjointement par la Commission européenne et l’UNICRI, vise à renforcer les capacités nationales pour prévenir, se préparer, répondre et se relever des incidents NRBC. Cette année marque le 15ᵉ anniversaire de l’Initiative CBRN CoE, témoignant de l’engagement commun de l’Union européenne, des Nations Unies et des pays partenaires à œuvrer ensemble pour rendre le monde plus sûr. Pour plus d’informations : https://cbrn-risk-mitigation.network.europa.eu
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Communiqué de presse
01 novembre 2025
Remise d’un don aux réfugiés congolais au Burundi par le HCR et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi
La cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi, qui a salué cette initiative :« Cette assistance arrive à point nommé, alors que l’aide humanitaire destinée aux réfugiés, tant au niveau mondial qu’au Burundi, connaît une baisse significative. Elle permettra de compléter l’assistance alimentaire fournie par le PAM durant les deux prochains mois. » Le don remis aujourd’hui représente un premier lot de 472 tonnes de vivres, comprenant de la farine de maïs et de soja, des haricots, du riz, de l’huile, du sucre et du sel. Ce don a été financé par la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et le Fonds National des Réparations des Victimes de Violences Sexuelles liées aux Conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (FONAREV). La distribution a été assurée par African Initiatives for Relief and Development (AIRD), partenaire du HCR au Burundi.Madame Katty Emilie Massoulis a exprimé l’engagement de la Fondation :« Nous avons été profondément interpellés par la situation de nos compatriotes déplacés par le conflit. C’est avec émotion et solidarité que nous apportons notre contribution pour les soutenir durant cette période difficile. » Ce don fait suite à une première assistance octroyée par la Fondation et le FONAREV en avril 2025, composée d’articles alimentaires et non alimentaires et d’appui aux secteurs de la Protection, la Santé et l’Autonomisation, destinée à couvrir les besoins des réfugiés sur une période de six mois. Le HCR assure actuellement la protection et l’assistance de plus de 110 000 réfugiés et demandeurs d’asile au Burundi, répartis dans cinq camps, un site de réfugiés et plusieurs zones urbaines, dont 20 000 réfugiés sur le site de Musenyi.À propos du HCRLe HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est mandaté pour protéger les réfugiés, les personnes déplacées internes et les apatrides, et pour rechercher des solutions durables à leurs situations.Pour plus d’information, contacter :Pour la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi : Jérémie Lebughe, jeremie.lebughe@fondationdnt.org Pour le HCR: Bernard Ntwari, ntwarib@unhcr.org; +257 79918902
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Communiqué de presse
24 octobre 2025
Journée des Nations Unies : Message du Secrétaire Général de l'ONU
Ce ne sont pas seulement les premiers mots de la Charte des Nations Unies. Ces mots définissent qui nous sommes. L’ONU est plus qu’une institution. C’est une promesse vivante, qui transcende les frontières, jette des ponts entre les continents et constitue une source d’inspiration pour toutes les générations. Voilà quatre-vingts ans qu’ensemble, nous nous employons à forger la paix, à lutter contre la pauvreté et la faim, à promouvoir les droits humains et à bâtir un monde plus durable. Les défis qui se présentent devant nous sont formidables : montée des conflits, chaos climatique, emballement technologique, menaces contre le tissu même de notre institution. L’heure n’est pas à la timidité ou au repli. Aujourd’hui plus que jamais, le monde doit réaffirmer sa détermination à résoudre les problèmes que nul pays ne peut régler seul. En cette Journée des Nations Unies, soyons unis et réalisons l’extraordinaire promesse de vos Nations Unies. Montrons au monde ce qu’il est possible de faire lorsque « nous, peuples des Nations Unies » choisissons d’agir ensemble. ***
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Communiqué de presse
23 octobre 2025
L’UE et le HCR lancent un projet pour des solutions durables au bénéfice des réfugiés et des communautés d’accueil au Burundi
Pour la Représentante du HCR au Burundi Mme Brigitte Mukanga Eno, « Ce projet renforcera la résilience multidimensionnelle des réfugiés congolais au Burundi ainsi que celle des communautés d’accueil, avec une attention particulière portée aux femmes et aux personnes vulnérables, dans un environnement plus sûr, plus inclusif et plus sain ». Le projet vise notamment à :Améliorer durablement l’accès aux services de base pour les réfugiés congolais du site de Musenyi et pour les communautés d’accueil : soins de santé primaires et secondaires, eau, hygiène et assainissement (EHA).Fournir des abris durables aux ménages réfugiés vulnérables et renforcer les mécanismes de protection.Soutenir les moyens de subsistance et l’autonomisation économique, en particulier pour les femmes et les personnes à besoins spécifiques notamment les personnes âgées ou vivant avec handicap. « L’Union européenne est fière de soutenir, aux côtés du HCR, des solutions durables qui conjuguent protection, accès aux services essentiels et autonomisation économique. À Musenyi et dans les environs, notre objectif est clair : améliorer concrètement la vie des personnes réfugiées et de leurs hôtes, en renforçant la cohésion sociale et la résilience locale. » a déclaré S.E. Mme Elisabetta Pietrobon, Ambassadrice de l’UE au Burundi. ContexteAu Burundi, le HCR assure la protection et l’assistance de plus de 110 000 réfugiés et demandeurs d’asile, répartis entre cinq camps, un site de réfugiés et des zones urbaines, dont environ 20 000 personnes sur le site de Musenyi.À propos de l’Union européenneL’Union européenne et ses États membres font partie des premiers donateurs d’aide humanitaire au monde. Au Burundi, l’UE soutient l’assistance aux populations réfugiés et déplacées, à travers des actions en faveur de la protection, de l’accès aux services essentiels, de la résilience et du développement durable, en partenariat avec les agences onusiennes, les autorités et la société civile. À propos du HCRLe HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est mandaté pour protéger les réfugiés, les personnes déplacées internes et les apatrides, et pour rechercher des solutions durables à leurs situations. Contacts presseDélégation de l’Union européenne au BurundiTony Nsabimana, tony.nsabimana@eeas.europa.eu, +257 22202254 Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Burundi Aline Irakarama, irakaram@unhcr.org; +257 71869340Amina Bouarour,bouarour@unhcr.org; +257 71459459Bernard Ntwari, ntwarib@unhcr.org; +257 79918902
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Communiqué de presse
10 octobre 2025
Le HCR en partenariat avec le Gouvernement du Burundi procède à l'inauguration de la cinquième école fondamentale construite avec l’appui de l’Agence de Coopération Internationale (KOICA)
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, (HCR) et le Gouvernement du Burundi ont inauguré, ce mercredi, l’école fondamentale de Kigage, située en Commune de Gisuru, province de Buhumuza. Je salue la coopération agissante entre nos deux organisations et remercie le Gouvernement coréen, à travers KOICA, pour le soutien constant qu’il apporte au HCR Burundi dans ses opérations de rapatriement et de réintégration des réfugiés burundais” , a dit Brigitte Mukanga-Eno, Représentante du HCR au Burundi.Elle a ajouté que la construction de cette école constitue une contribution importante du HCR pour améliorer l’éducation des enfants burundais, y compris les enfants rapatriés. Le Gouvernement coréen, à travers son agence de Coopération internationale KOICA, continue de soutenir le HCR dans les projets de construction des abris pour les rapatriés vulnérables, la construction des écoles, ainsi que le financement de projets générateurs de revenus, à travers son projet : « De la vulnérabilité à l’autonomie, Construire des communautés sures et sécurisées ».« L’éducation est la pierre angulaire du développement durable, de la cohésion sociale et de la paix, et c'est à travers de tels investissements que nous jetons les bases d'un avenir plus brillant et plus prospère pour le Burundi’, a déclaré Nam Joohyun, Directeur Adjoint de KOICA. Le soutien de KOICA va au-delà des salles de classe ; il s’étend à la construction d’abris, aux activités génératrices de revenus et aux initiatives de développement communautaire qui contribuent à une réintégration et à des solutions durables, a-t-il ajouté. « KOICA est fière de travailler main dans la main avec le HCR, le gouvernement du Burundi et les communautés locales afin d’offrir non seulement un accès à l’éducation, mais aussi la dignité, la protection et des opportunités pour les enfants rapatriés et leurs familles », a-t-il poursuivi. Avec cette inauguration, le projet « Rapatriement volontaire et réintégration durable des réfugiés burundais (2022-2024) » est officiellement clôturé. Au cours des 30 derniers mois, cette initiative a permis le rapatriement volontaire de plus de 50,000 réfugiés burundais dans la sécurité et la dignité, la fourniture de protection d’assistance complètes, le soutien aux moyens de subsistance résilients, et la réintégration scolaire de milliers d’enfants retournés. « Grâce à des formations, un soutien aux moyens de subsistance et des projets communautaires, le programme a renforcé la cohésion sociale et créé des voies pour une réintégration durable. Ces réalisations sont le fruit d’un partenariat solide entre KOICA, le HCR, le gouvernement du Burundi et les communautés locales » a conclu Nam Joohyun. Le HCR assure au Burundi la protection et l’assistance de plus de 110,000 réfugiés et demandeurs d’asile dans cinq camps de réfugiés, un site de réfugiés et des zones urbaines. Depuis, 2017, il a également accompagné près de 260,000 rapatriés burundais dans leur retour, dont 24,520 dans la commune de Gisuru. Pour plus d’information, contacter : Bernard Ntwari, ntwarib@unhcr.org; +257 79918902 Aline Irakarama, irakaram@unhcr.org; +257 71869340 Amina Bouarour,bouarour@unhcr.org; +257 71459459
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