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06 novembre 2024
Les grandes réalisations des Nations Unies au Burundi pour soutenir le développement durable du pays
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
28 décembre 2023
Exposition « à la découverte des ODD »
Le Centre d'Information des Nations Unies au Burundi a organisé une exposition « à la découverte des ODD » à l’intention des jeunes étudiants des Universités de Bujumbura, en vue de les informer et les sensibiliser sur les Objectifs de développement durable (ODD). 17 stands d’information correspondant à 17 ODD ont été érigés pour expliquer au public en général et les centaines d’étudiants invités, les objectifs de développement durable et leurs cibles.
L’Agenda 2030 représente une feuille de route universelle qui permettra d’orienter l’avenir de la planète vers des sociétés durables, plus résilientes et inclusives engagées pour la paix, a indiqué le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi, monsieur Abdou Dieng lors de son discours. Pour ce faire, le Burundi est appelé à accompagner son engagement à l’agenda 2030 d’une véritable volonté politique, d’une stratégie de mise en œuvre permettant d’évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte des ODD, a-t-il précisé.
Pour y arriver, il est indispensable que les jeunes générations, en particulier les étudiants qui constituent la pépinière pour l’avenir de la nation prennent connaissance des Objectifs du Développement Durable. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU, précisant que c’est dans ce contexte que le Centre d’Information des Nations Unies, dont l’une des missions est de réaliser des activités d’information, d’éducation et de sensibilisation aux ODD a organisé cette exposition « à la découverte des ODD ».
L'affluence des jeunes était grande dans le compound du Centre d’Information des Nations Unies, pour visiter les stands ODD. La présence massive des jeunes à cette exposition, témoigne de leur engouement pour découvrir les ODD et contribuer à leur mise en œuvre. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU.
Des centaines d’étudiants ont par la suite participé à un dialogue avec le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Monsieur Abdou Dieng, lors de cette exposition ODD. Les échanges ont porté sur le processus ayant conduit les états membres de l’Onu à l’adoption de l’Agenda 2030 des ODD et le rôle de l’Onu dans le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre. Les jeunes ont également exprimé leur pessimisme quant à la possibilité pour le Burundi et pas mal d’autres pays de réaliser les ODD à l’horizon 2030.
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Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
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Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
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Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
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Histoire
06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
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Histoire
06 novembre 2024
Célébration de la Journée des Nations Unies
En présence des représentants du gouvernement, des partenaires au développement, de la société civile, du secteur privé et bien entendu de la communauté onusienne, des célébrations diverses ont marqué la Journée des Nations Unies, notamment la projection d’une vidéo sur les déclarations du Sommet de l’Avenir suivie d’un panel d’échanges par des experts en développement sur la mise en œuvre des résolutions du Sommet et leur corrélation avec la vision 2040 et 2060 du Burundi ; des stands de visibilité des réalisations des Nations Unies au Burundi et un point de presse. « Cette journée est un moment privilégié pour réfléchir à la mission fondamentale de l’ONU : celle de bâtir un monde plus juste, plus prospère, plus inclusif et plus équitable sans laisser personne de côté », a indiqué la Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies Madame Violet KAKYOMYA lors de son discours, soulignant qu’au Burundi ces valeurs prennent un sens particulier et que « le chemin que nous empruntons ensemble est jalonné d’espoir, de résilience et détermination pour construire un avenir meilleur ». Pour sa part, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, par le biais du Secrétaire Permanent monsieur Ferdinand BASHIKAKO, a saisi cette occasion pour réaffirmer les buts et principes de la Charte des Nations Unies pour un monde meilleur. « Ce monde meilleur que nous voulons tous doit être fondé sur la règle de droit, doit être pacifique, équitable, prospère et solidaire, tout comme l’avait souhaité les fondateurs de notre organisation en 1945. », a-t-il indiqué lors de son discours. La Journée des Nations Unies a été le cadre choisi pour remettre officiellement les certificats de participation aux journalistes qui avaient suivi une formation sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et des récompenses aux jeunes entrepreneurs qui ont pu démarrer leurs entreprises avec zéro capital extérieur, à la suite d’une formation sur "entreprendre avec zéro capital extérieur" reçue de la part des Nations Unies. L’apothéose de la Journée des Nations Unies a été un point de presse organisé par la Coordonnatrice résidente et l’ensemble des chefs d’agences pour échanger avec les médias sur les grandes réalisations du système des Nations Unies en appui au développement du Burundi. Les membres du personnel des Nations Unies ne sont pas restés en reste mais ont contribué activement aux célébrations de la Journée des Nations Unies en participant le lendemain, à une opération de don de sang, organisée par la Fédération des Association du Personnel des Nations Unies (FUNSA) en collaboration avec le Centre National de Transfusion sanguine (CNTS).
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Histoire
26 octobre 2024
Compétition des Local Initiatives for Ending Poverty par les associations des jeunes engagés pour les ODD
Le 17 octobre de chaque année le monde entier célèbre la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Le Burundi n’est pas resté en laisse. La célébration de cette journée a été marquée par une compétition des Local Initiatives for Ending Poverty (LIEP) organisée par le Centre d’Information des Nations Unies (CINU) en partenariat avec l’Association CAHA et le PNUD, à l’intention des organisations des jeunes œuvrant significativement dans l’accélération des ODD. « L’Avenir c’est maintenant. Nous sommes sortis de cet adage qui disait toujours que la jeunesse c’est le Burundi de demain. Demain commence aujourd’hui ». Voici la phrase choc martelée par Mme Brigitte Mukanga-Eno, Représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), intervenant au nom de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi, lors de la cérémonie de remise des prix aux 5 gagnants de la compétition des Local Initiatives for Ending Poverty (LIEP). Le thème de cette année, souligne-t-elle, nous rappelle que les personnes en proie à la pauvreté son confrontées à la discrimination sociétale et à des obstacles systémiques qui les empêchent d'accéder à l'aide et aux services essentiels. Selon Mme Brigitte Mukanga-Eno, pour éliminer la pauvreté dans le monde et atteindre les ODD, « il faut que les états se dotent d'institutions et de système qui placent les personnes au centre de leurs actions ». La Coordonnatrice Résidente a.i du Système des Nations souligne qu’il convient d'intervenir en premier lieu dans un travail décent, l'apprentissage et la protection sociale qui sont les trois éléments qui peuvent aider à sortir la population de la pauvreté ainsi que de mettre pleinement en œuvre le pacte pour l'avenir. « L'éradication de la pauvreté est indispensable à l'édification des sociétés humaines et dignes où personne n'est laissé pour compte », a-t-elle conclu. Pour sa part, M. Mathieu Ciowela, Représentant Résident du PNUD qui avait rehaussé de sa présence l’activité, a encouragé vivement les gagnants et tous les participants à la compétition et est revenu sur le « potentiel transformateur des initiatives des jeunes notamment en mettant un accent sur l’innovation, la créativité, la collaboration et la communication ». Et Enfin, il a promis de mettre les organisations gagnantes sur la liste des récipiendaires de petites subventions octroyées par le PNUD. Les messages de ces deux personnalités de marque font écho aux réalités auxquelles font face les burundais notamment les jeunes qui représentent plus de 65% de la population burundaise. Au Burundi comme ailleurs, la pauvreté est multiforme et multifactorielle. Ce qui implique que les actions et approches de lutte contre la pauvreté doivent être également multiples et complémentaires.LIEP, la nouvelle approche pour réduire la pauvretéLocal Initiatives for Ending Poverty (LIEP) est une approche développée par le Think Tank de l’Association CAHA. Il est l’aboutissement de plusieurs mois d’échanges, de recherche documentaire et d’analyse de la conception et l’appropriation du développement par les Burundais. « Comment peut-on s’assurer qu’une initiative de développement ait le maximum d’adhésion et d’appropriation locale possibles, dans une communauté burundaise ? » telle était la question centrale au moment de développement de LIEP. A l’issue des discussions et contributions des membres du Think Tank, il était apparu évident que plus une initiative répondait à un besoin réel, local et communautaire, meilleures étaient la protection et préservation. Et dès lors que l’initiative avait l’adhésion du plus grand nombre de personnes possibles, elle avait plus de chances de réussir, grâce à l’engagement de la communauté qu’elle est sensée bénéficier. Mise à contribution des organisations des jeunesAu-delà de l’aspect théorique de l’approche, il était important de le mettre à l’épreuve dans le monde réel en le confrontant à des initiatives déjà existantes. C’est ainsi qu’est née la compétition des LIEP. CINU et CAHA ont développé et lancé ladite compétition qui était ouverte à toutes les Associations Sans But Lucratifs (ASBLs) des jeunes qui acceptaient de se prêter à l’exercice de présenter une initiative répondant aux critères de LIEP. A l’issue de l’appel aux candidatures, 39 initiatives ont été présentées, 11 finalistes ont été présélectionnées pour présenter leurs initiatives devant un jury d’experts. Enfin, 5 gagnants ont été sélectionnés pour être primés.Elimination de pauvreté au centre de l’accélération des Objectifs de Développement Durable (ODD)La journée a été marquée aussi par la présentation du Youth Advocacy Champions (YAC) un projet d’accélération des ODDs par le plaidoyer, l’action et participation effective des jeunes dans la prise de décision. Le YAC est une course contre la montre pour les 7 ans qui restent avant l’échéance des ODDs. Les activités phares de ce projet sont d’identifier chaque année 17 jeunes activistes qui se seront démarqués pour faire avancer l’agenda des ODDs et un festival qui sera la grand-messe annuelle de rencontre et de découverte de toutes les initiatives qui font avancer la mise en œuvre des ODD au Burundi.
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Histoire
28 octobre 2024
Développement de compétences entrepreneuriales pour l’inclusion sociale et financière des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit
La création des Associations Villageoises d’Épargne et de Crédits (AVECs) constitue une dynamique endogène favorisant l’inclusion sociale et financière des communautés vulnérables établies sur les collines. En effet, depuis quelques années, les populations villageoises, et en particulier les femmes, s’organisent en associations d’entraide sociale et de production pour faire face à la détresse économique et à l’exclusion sociale dont elles sont victimes. Cette initiative locale s’impose désormais comme un modèle d’inclusion financière des populations vulnérables. Ces organisations d’auto-assistance sociale et de solidarité économique permettent à leurs membres de constituer de petites épargnes et obtenir de petits crédits qui les aident à subvenir à leurs besoins d’investissements familiaux. Ces structures attirent de plus en plus l'attention des partenaires de développement, comme le montre le projet de renforcement de la résilience communautaire mis en œuvre par l'UNICEF et le PAM et financé par KFW dans les provinces de Kirundo et Karusi. Ce projet vise en tant que bénéficiaires privilégiés les AVECs possèdant un fort potentiel agricole, sous condition d’accès aux intrants agricoles et à la terre.Dans le cadre de ce projet, l’UNCDF et le PAM ont décidé de mobiliser le potentiel des AVECs pour les amener à un autre niveau de maturité. L’objectif est notamment de les connecter aux Institutions de Microfinances de Proximité pour faciliter leur accès aux microcrédits. L'UNCDF vise ainsi à transformer ces associations villageoises en micro et petites entreprises économiques. Cette transformation radicale repose sur plusieurs étapes, notamment le renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles des AVECs, préalable nécessaire à l’élaboration et à la gestion efficace de leurs microprojets. L’UNCDF, en collaboration avec son partenaire technique RIM (Réseau des Institutions de Microfinances au Burundi), a récemment organisé une série de formations pour un premier groupe pilote d'AVECs dites "Matures", identifiées par Concern, un autre partenaire du projet.Au total, 88 AVECs présélectionnées dans les communes de Shombo, Buhiga, Gitobe et Bugabira ont récemment terminé une série de formations préliminaires. Ces sessions, destinées aux membres des bureaux des AVECs, ont couvert des thèmes clés : (1) éducation financière, (2) élaboration de projets et gestion de microentreprises, (3) initiation au plan d’affaires et (4) gestion des cultures agricoles. Suivant une approche andragogique (l’éducation des adultes) ces formations ont permis aux participants d’acquérir des notions essentielles pour les renforcer dans leur rôle de leaders. Au total, 217 responsables, dont 35 hommes et 182 femmes, ont bénéficié de cette préparation en vue de leur connexion aux institutions de microfinance.À l'issue de cette formation axée sur l'action et la pratique, les leaders formés ont pour mission de transmettre les connaissances acquises au sein de leurs AVECs respectives. Récemment, une visite de suivi et d’accompagnement a été organisée dans chacune des AVEC formées pour évaluer l'avancement des microprojets à soumettre à la FENACOBU. Celle-ci est responsable de déployer la ligne de crédit catalytique et didactique, spécialement mise en place pour les AVECs les plus compétitives.À la suite de cet accompagnement de proximité, visant à faciliter l’accès des AVECs au financement par la FENACOBU et à renforcer leur maturité, 64 des 88 AVECs soutenues, soit près de 73%, ont soumis des projets communs. Ces projets seront évalués par la FENACOBU pour un potentiel financement durant la saison agricole A, récemment lancée par les autorités nationales. Les microprojets proposés doivent s’aligner avec les objectifs cadres du projet, à savoir le développement des chaînes de valeur agricole pour de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Actuellement, les AVECs soumettent leurs projets aux bureaux de proximité de la FENACOBU pour analyse et traitement des dossiers.En mobilisant pleinement les capacités des AVECs et de leurs membres, le partenariat entre l'UNCDF et la FENACOBU a le potentiel de les transformer en véritables moteurs de développement inclusif. Ce modèle, centré sur l'autonomisation économique, peut renforcer la résilience des communautés et les intégrer durablement dans des dynamiques de croissance économique et sociale.
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Histoire
08 novembre 2024
L’ONUSIDA vient en appui au Burundi dans son engagement pour l’élaboration d’une feuille de route sur la durabilité du VIH
Le Burundi avec une prévalence nationale VIH de 0,9% en 2017 fait face à une épidémie généralisée au sein de la population générale et une épidémie concentrée au sein des couches de la population les plus exposées au risque d’infection à VIH. Le nombre de PVVIH est estimé à 81250 personnes en 2023. La transmission verticale du VIH reste élevée (15.57% en 2023) et les adolescentes et jeunes femmes sont disproportionnellement touchées. Les progrès enregistrés jusque-là sont importants avec une réduction des nouvelles infections à VIH. En 2023, il y a eu 1200 nouvelles infections liées au VIH et 1600 décès dus au sida. En considérant la valeur de 4300 nouvelles infections et de 5900 décès en 2010, il ressort une réduction de 64% et de 74% respectivement pour les nouvelles infections liées au VIH et les décès dus au sida. Le pays étant en voie d’atteindre les objectifs 95-95-95 dans la population générale de 15-49 ans, il apparait donc urgent de maintenir ces acquis en matière de réduction de nouvelles infections et d’atteinte des 3 x 95. Cette nécessité impose d’engager des réflexions profondes pour renforcer et améliorer l’efficience aux niveaux programmatique et des dépenses afin de tirer le meilleur parti d’un environnement financier international de plus en plus imprévisible du fait des priorités fortement concurrentielles. De plus, en matière de réponse au VIH, le Burundi dépend à plus de 90% des financements des partenaires internationaux et à moins d’une profonde transformation, le rythme et la tendance adopté par le pays pour sa réponse ne permettront pas de maintenir les acquis et de réussir l’élimination du sida en tant que problème de santé publique en 2030. Une intensification des actions visant à garantir l'impact de la riposte au VIH/sida et sa pérennité à long terme est donc une priorité majeure pour la riposte aux niveaux national et local. C’est pourquoi le Gouvernement du Burundi, à travers le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS) accueille favorablement l’initiative du Programme commun des Nations unies sur le sida (ONUSIDA) et du Fonds d'urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) en vue de conduire une approche holistique de la durabilité - programmatique, politique, structurelle et financière à travers l’élaboration d’une feuille de route pour la durabilité de la riposte au VIH/sida. C’est ainsi qu’à la demande du Bureau Pays de l’ONUSIDA au Burundi, du 14 au 18 octobre 2024, le Conseiller Régional au Bureau de l'ONUSIDA en Afrique de l'Ouest et du Centre, chargé du Financement équitable et durable, Monsieur Thomas Tchetmi basé à Dakar au Sénégal, a effectué une mission d’appui à Bujumbura pour soutenir les efforts du Bureau Pays dans son appui au CNLS pour conduire l’Etude d’Estimation des Ressources et Dépenses liées au VIH/Sida (REDES) et sensibiliser sur le processus d’élaboration de la Feuille de route de la Durabilité de la réponse au VIH. La visite de terrain de Mr Tchetmi comprenait deux volets à savoir le renforcement des capacités sur l’organisation de l’étude REDES et les consultations avec les principales parties prenantes sur le processus d’élaboration de la Feuille de route de durabilité. S’agissant du volet REDES sur le renforcement des capacités, Mr Tchetmi a participé et contribué, avec l’équipe du Bureau Pays et un duo de consultants mis à disposition par le Bureau Pays, à la formation des enquêteurs sur l’étude REDES, afin de leur permettre de bien mener la collecte de données. Cette étude va garantir la traçabilité des financements, qu’ils soient en provenance du Gouvernement, des Partenaires internationaux ou de la Société Civile, et va permettre de disposer d’un paysage qui renseigne sur la situation réelle des financements pour une meilleure allocation des ressources. Cela a été l’occasion également de faire un plaidoyer pour l’institutionnalisation de cette étude au Burundi.En ce qui concerne la feuille de route de durabilité de la réponse VIH au Burundi, l’appui de Mr Tchetmi a consisté à expliquer et à sensibiliser sur son importance dans l’accompagnement du pays à la recherche de l’atteinte et du maintien des résultats acquis dans la riposte au VIH sur le long terme, c’est-à-dire d’ici à 2030 et au-delà.Au cours de la visite du Conseiller Régional, une délégation de l’ONUSIDA conduite par la Directrice Pays a pu rencontrer tous les secteurs à savoir :au niveau du Gouvernement, Son Excellence Madame le Ministre de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida, le Directeur Général chargé du Budget et de la Planification Economique au Ministère des Finances, le Secrétaire Exécutif Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et le Directeur National du Programme de Lutte contre le Sida;au niveau des Partenaires au Développement : la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies a.i, l’Equipe Pays des Nations Unies au Burundi (UNCT) et l’Equipe conjointe des Nations Unies sur le VIH ;au niveau de la Société Civile : les grandes faîtières des associations impliquées dans la lutte contre le VIH/SIDA ;au niveau du secteur privé : le Secrétaire Général de l'Association des Employeurs du Burundi. Avec toutes ces personnalités, la délégation de l’ONUSIDA composée de la Directrice Pays, du Conseiller Régional et du Conseiller en Appui Communautaire a eu des séances de travail bien animées et fructueuses notamment sur (i) la formation des enquêteurs de l’Etude REDES), (ii) le mécanisme d’élaboration de la feuille de route de durabilité de la réponse VIH, (iii) les orientations et les suggestions pour aboutir à une bonne mise en œuvre des objectifs de ces deux processus, (iv) l’engagement des partenaires à s’impliquer de plus en plus dans le processus d’élaboration de la feuille de route de la durabilité de la réponse VIH pour le Burundi d’ici 2030, sans oublier (v) la place des financements dans la riposte, y compris les financements domestiques.Le Conseiller Régional au Bureau de l'ONUSIDA n’a pas manqué de souligner, en présence de ces personnalités, la place prépondérante des échanges d’expérience au niveau régional et international. Ces derniers pourront aider le Burundi à mettre en œuvre avec succès ces réformes et innovations en matière de réponse au VIH à travers une feuille de route bien élaborée et partant porteuse de résultats, surtout que des attentes avaient été formulées dans ce sens par rapport aux deux volets de la mission, des attentes qui ont visiblement rencontré satisfactionA la fin de la mission, Thomas Tchetmi s’est déclaré très satisfait du déroulement de sa mission, que ce soit au niveau de la participation des personnes ressources en présence et de leurs contributions, au niveau de l’intégration des contenus des objectifs de la mission, ou encore à celui des engagements pris par les uns et les autres dans le processus de cheminement vers une durabilité de la réponse VIH, en s’appuyant sur les résultats du REDES qui permettront la traçabilité des financements et une meilleure allocation de leurs sources de financement au Burundi, base essentielle pour la Feuille de route.Le Bureau Pays ONUSIDA poursuivra son appui à travers une assistance technique de 5 Consultants nationaux et internationaux mobilisés sur ces deux thématiques jusqu’au premier trimestre 2025.
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Histoire
12 novembre 2024
Semaine dédiée à l’alimentation : une course contre la faim à Bujumbura
Ce samedi 12 octobre 2024, la FAO en collaboration avec le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé « une course contre la faim » en mairie de Bujumbura. Cette activité s’inscrit dans le cadre des activités de la semaine dédiée à l’alimentation au Burundi qui précède la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation. Les coureurs sont partis du terrain tempête et ont pris l’itinéraire de l’avenue du large, le boulevard du Japon, boulevard Mwezi Gisabo, avenue de l’imprimerie, boulevard du peuple Murundi pour terminer la course à la place de l’Indépendance au centre-ville. La course contre la faim visait la mobilisation des partenaires sur la question de la sécurité alimentaire et sensibiliser les populations sur le droit aux aliments de toute personne humaine sans laisser personne de côté. Le thème retenu cette année étant : « Droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs : Ne laisser personne de côté ».« Courir contre la faim est un symbole d’un engagement ferme, d’un combat acharné et de longue haleine pour lutter contre la faim et la malnutrition. C’est dans le prolongement des actions menées dans ce cadre », a indiqué le Représentant de la FAO au Burundi. Ce diplomate renseigne que Tel un chasseur et son chien qui courent à la poursuite d’un gibier dans la forêt ou dans la savane, jusqu’au dernier retranchement pour le tuer, tels tous les pays du monde en général, et le Burundi en particulier, doivent impérativement lutter bec et ongles, sans répit, ad libitum, pour éradiquer la faim. « FAIM ZERO en 2030 » étant l’objectif de la FAO. Le Représentant de la FAO estime que, les gouvernements, le secteur privé, les Organisations non gouvernementales (ONG), les organisations de consommateurs, la Société civile, chacun doit jouer pleinement sa partition.Coté gouvernement, le Secrétaire permanant au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage qui a représenté le ministre a appelé les Burundais sans exception aucune, surtout les cultivateurs, de manger équilibré et d’éviter de tout écouler sur le maché. Selon lui, l’équilibre doit être trouvé, à la mesure du slogan du Président de la République, que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent.Des prix aux gagnants Les 5 premiers coureurs dans la catégorie des hommes/jeunes et les femmes/filles ont été primés. Ils ont reçu des prix des mains du représentant de la FAO Burundi et d’un représentant du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage. Les 5 premiers hommes par ordre d’arrivé sont Mélance Ndayisenga, Eddy Niyonsaba, Fred Igiraneza, Thierry Irakoze et Elie Sindayikengera. Quant à la catégorie des femmes, les 5 premières sont Bénigne Niyonsaba, Emelyne Mpawenimana, Pauline Niyongere, Floride Bizimana et Odile Nintije.Les participants, les gagnants, autant que les organisateurs de la course saluent la réussite de cette activité organisée pour la première fois au Burundi.La faim dans le mondeLes chiffres sont révulsant et donnent du tournis : Tenez ! Les agriculteurs du monde entier produisent suffisamment d’aliments pour nourrir plus de la population mondiale, mais la faim persiste. Jusqu’à 783 millions de personnes sont confrontées à la faim en raison de conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques. Cette situation touche plus durement les pauvres et les personnes vulnérables, dont beaucoup sont des ménages agricoles, ce qui reflète l’aggravation des inégalités entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. En effet, 3,1 milliards d’êtres humains ne peuvent toujours pas se permettre une nourriture saine dans le monde. Face à ces chiffres alarmants, le Représentant de la FAO appelle à l’action. « La montagne est haute à gravir. Mais ce n’est pas une mission impossible. Nous n’avons droit, ni à l’erreur, ni à la procrastination. Nous devons apporter la réponse qui sied ».Signalons que la course contre la faim est l’une des activités organisées par la FAO en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage au courant de la semaine dédiée à l’alimentation qui a été lancé dans la province de Kayanza le 09 octobre 2024. Cette semaine précède la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA). La célébration de la JMA est prévue le 16 octobre dans la province de Rutana.
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Communiqué de presse
18 octobre 2024
Il est grand temps de concrétiser le «droit aux aliments», qui vise à assurer une alimentation saine, nutritive et abordable
Cette année, la Journée mondiale de l’alimentation a pour thème «Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs». Ce thème vient opportunément nous rappeler le droit de chaque personne à une alimentation adéquate. Mais comment traduire en actes ce droit? Pourquoi est-il si important de veiller non seulement à une alimentation suffisante, mais aussi à la diversité des régimes alimentaires? C’est la raison pour laquelle j’utilise le terme «aliments» au pluriel. Il faut mettre l’accent sur cette diversité, ainsi que sur la disponibilité, l’accessibilité et l’abordabilité des produits alimentaires pour tous.À l’heure actuelle, d’un point de vue calorique, l’agriculture produit plus de denrées qu’il n’en faut pour nourrir toute la population mondiale. Pourtant, environ 730 millions de personnes souffrent de la faim en raison de catastrophes d’origine naturelle ou anthropique, parmi lesquelles on retrouve les conflits, les dérèglements climatiques répétés, les inégalités et les récessions économiques.Des milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation saineIl existe une autre réalité brutale: plus de 2,8 milliards de personnes n’ont pas les moyens de s’alimenter sainement, et c’est l’une des principales causes de toutes les formes de malnutrition. En un mot, près d’un tiers de la population mondiale ne consomme pas les nutriments et les micronutriments dont elle a besoin pour se développer et, dans certains cas, pour survivre. Dès lors, la qualité de vie pour environ la moitié des habitants de la planète doit être améliorée de toute urgence.Pour le bien commun, une plus grande diversité d’aliments nutritifs et abordables devrait être présente dans nos champs, dans nos filets de pêche, sur nos marchés et sur nos tables. L’enjeu n’est pas seulement de répondre aux besoins nutritionnels de la population, mais aussi de veiller à ce que nossystèmes agroalimentaires soient efficaces, inclusifs, résilients et durables, afin qu’ils puissent respecter les cultures alimentaires traditionnelles et une alimentation saine en s’appuyant sur la science, sans déroger aux préférences personnelles.Un autre élément crucial est la santé et la viabilité à long terme de l’environnement dont nous dépendons pour produire ces aliments, et qui a besoin de la biodiversité pour prospérer.Le droit aux aliments n’apporte pas, à lui seul, la solution directe aux problèmes de faim et de diversité alimentaire. En revanche, il nous aide à définir nos aspirations collectives pour le modèle de monde juste et équitable dans lequel nous voulons vivre. Il crée des obligations concrètes que les gouvernements et les principaux partenaires doivent remplir et devrait nous inciter, tous, à faire notre part pour que ce monde advienne.Voilà pourquoi il faut agir, dès maintenant.Le rôle de la FAOÀ l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), nous nous efforçons de faire de ce droit une réalité, malgré toute une série de défis. Dans les zones de conflit, l’accès aux aliments est entravé, ce qui provoque de la malnutrition et de la faim. Dans ces zones et dans d’autres points névralgiques de la faim, la FAO s’attache à reconstruire les infrastructures agricoles afin d’assurer la disponibilité et l’accessibilité des aliments pour assurer la sécurité alimentaire à long terme, en utilisant tous les outils et canaux possibles.En plus de ces interventions d’urgence, certains programmes clés de la FAO comme l’initiative Main dans la main, «Un pays, un produit prioritaire», l’économie bleue et les programmes de coopération technique ont également pour objectif la sécurité alimentaire et la nutrition à moyen et à long terme dans toute une série de pays.Dans beaucoup de régions, les changements de régime alimentaire et la concentration des marchés provoqués par la mondialisation ont aggravé les problèmes de santé, notamment l’obésité et le diabète. Les programmes d’alimentation scolaire financés par la FAO sont essentiels dans la luttecontre ces défis, car ils se fournissent auprès des agriculteurs locaux et offrent aux enfants une alimentation nutritive.Dans beaucoup de pays, toutes régions confondues, la FAO travaille avec les pêcheurs et les autorités locales afin d’étendre la protection sociale et l’inclusion économique aux personnes les plus vulnérables en les aidant à diversifier leur production, à créer d’autres sources de revenus et à se relier à de nouveaux marchés.L’inflation peut, surtout en période d’instabilité économique, rendre les produits alimentaires inabordables. Dans certains pays d’Afrique, par exemple, les initiatives de la FAO prévoient des transferts monétaires aux ménages les plus pauvres, ce qui les aide à payer la nourriture en cas d’hyperinflation.La crise climatique représente une menace importante pour la sécurité alimentaire mondiale. L’imprévisibilité des conditions météorologiques et les catastrophes naturelles peuvent avoir des effets ravageurs sur les cultures et sur l’élevage. Par exemple, dans certains pays d’Asie, la FAO a mis en place des techniques d’agriculture intelligente face au climat afin d’aider les agriculteurs à s’adapter aux changements de conditions climatiques, garantissant ainsi une production alimentaire régulière.De surcroît, en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements, la FAO contribue à l’élaboration de cadres juridiques et à la rédaction de politiques nationales visant à garantir la sécurité alimentaire et la nutrition pour tous.Une action collective s’imposeLes gouvernements ne sont pas les seuls que nous appelons à s’engager dans cette bataille. Avec la collaboration de tous les secteurs et de tous les partenaires au niveau mondial, qu’il s’agisse des gouvernements, du secteur privé, du milieu universitaire, de la société civile ou des individus, l’action collective peut en effet être le moteur de changements profonds.La jeunesse est particulièrement concernée, car un avenir sûr sur le plan alimentaire fait partie de ses droits. C’est elle qui façonne l’avenir et en décide. Tous les appels du Sommet de l’avenir des Nations Unies sont déterminés par ses actes.Les agriculteurs peuvent faire oeuvre utile en pratiquant une agriculture durable qui enrichit la biodiversité et assure une gestion responsable des ressources naturelles. Les entreprises peuvent fournir des aliments nutritifs et diversifiés à un prix plus abordable. Les universités et la société civile peuvent demander des comptes aux gouvernements en collectant des données, en déterminant les points à améliorer, en appliquant des solutions scientifiques et techniques et en mesurant les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs.La science et l’innovation, par exemple les technologies de l’information, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et l’agriculture numérique, seront un moteur de la transformation des systèmes agroalimentaires.En dernier point, chacun d’entre nous, en tant que consommateur, peut et doit jouer son rôle dans la réduction de l’«empreinte alimentaire». Cela passe par un mode de vie sain, la prise de parole pour peser sur les décisions, la réduction du gaspillage alimentaire et la promotion de la diversité alimentaire.À l’occasion de cette Journée mondiale de l’alimentation, réitérons notre engagement à construire des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui respectent le droit de chacun à une alimentation variée et nutritive.Ensemble, nous pouvons retrouver le chemin qui mène à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est notre promesse collective d’agir pour l’humanité, pour la planète et pour la prospérité. Pour ce faire, nous pouvons transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux afin d’opérer les quatre améliorations, qui concernent la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté.Il faut agir pour l’avenir.
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Communiqué de presse
18 septembre 2024
TRIBUNE SUR LE SOMMET DE L’AVENIR : Les dirigeants mondiaux doivent relancer la coopération internationale pour aujourd'hui et demain
Les négociations à New York sont dans la dernière ligne droite, avant la tenue ce mois-ci du Sommet de l’avenir, au cours duquel les chefs d’État conviendront des réformes à mener en ce qui concerne les piliers de la coopération mondiale. Si l’Organisation des Nations Unies a convoqué ce Sommet unique en son genre, c’est parce qu’il faut voir la réalité en face : les problèmes mondiaux évoluent plus vite que les institutions conçues pour trouver des solutions.Il n’y a qu’à regarder autour de nous. Les conflits féroces et la violence infligent de terribles souffrances ; les divisions géopolitiques se multiplient ; les inégalités et l’injustice sont partout, minant la confiance, aggravant les griefs et alimentant le populisme et l’extrémisme. Les défis séculaires que sont la pauvreté, la faim, les discriminations, la misogynie et le racisme prennent de nouvelles formes. Dans le même temps, nous sommes aussi confrontés à de nouvelles menaces existentielles, qu’il s’agisse de l’emballement du chaos climatique et de la dégradation de l’environnement ou des technologies telles que l’Intelligence artificielle, qui se développent dans un vide éthique et juridique. Le Sommet de l’avenir reconnaît que les solutions à tous ces défis sont entre nos mains. Mais nous avons besoin d'une mise à jour des systèmes que seuls les leaders mondiaux peuvent apporter.Le processus décisionnel international est figé dans le temps. De nombreuses institutions et outils mondiaux sont le produit des années 1940 – avant la mondialisation, avant la décolonisation, avant que les droits humains universels et le principe de l’égalité des genres aient été consacrés, avant le premier vol humain dans l’espace – sans parler du cyberespace.Les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale conservent leur prééminence au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, alors que l’ensemble du continent africain ne dispose même pas d’un siège permanent. L’architecture financière mondiale pèse lourdement sur les pays en développement et ne leur offre aucun filet de sécurité lorsqu’ils rencontrent des difficultés, les laissant crouler sous les dettes, qu’ils sont contraints de rembourser au lieu de pouvoir investir pour leur population. En outre, les institutions mondiales n’offrent que peu de place à de nombreux acteurs majeurs du monde actuel, qu’il s’agisse de la société civile ou du secteur privé. Les jeunes, qui hériteront de l'avenir, sont presque invisibles, tandis que les intérêts des générations futures ne sont pas représentés. Le message est clair : il est impossible de bâtir un avenir digne de nos petits-enfants dans le carcan d’un système construit pour nos grands-parents. Le Sommet de l’avenir sera l’occasion de relancer la collaboration multilatérale pour l’adapter au XXIe siècle.Entre autres solutions, nous avons proposé un Nouvel Agenda pour la paix, axé sur la modernisation des institutions internationales et des outils de prévention et de règlement des conflits, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Nouvel Agenda pour la paix appelle à redoubler d’efforts pour débarrasser notre monde des armes nucléaires et autres armes de destruction massive, et à l’élargissement de la définition du concept de sécurité pour englober les violences de genre et la violence des gangs. Il tient aussi compte des menaces qui pèseront sur la sécurité à l’avenir, compte tenu de l’évolution des conflits et des risques que pourrait poser la militarisation des nouvelles technologies. Nous devons par exemple conclure un accord mondial pour interdire les armes autonomes létales, qui peuvent décider de la vie ou de la mort d’autrui sans intervention humaine.Les institutions financières mondiales doivent refléter le monde d’aujourd’hui et être dotées des moyens nécessaires pour mieux répondre aux défis contemporains : dette, développement durable, action climatique. Il faut donc prendre des mesures concrètes pour lutter contre le surendettement, accroître les capacités de prêt des banques multilatérales de développement et modifier leur modèle économique afin que les pays en développement aient un accès beaucoup plus large aux financements privés à des taux abordables.Sans ces financements, les pays en développement ne seront pas en mesure de répondre à la plus grande des menaces : la crise climatique. Ils ont besoin de ressources de toute urgence pour passer des combustibles fossiles, qui détruisent la planète, à des énergies propres et renouvelables.Et comme les leaders mondiaux l’ont souligné l’année dernière, la réforme de l’architecture financière mondiale est également essentielle afin d’accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable dont notre monde a désespérément besoin.Le Sommet se penchera également sur les nouvelles technologies ayant un impact mondial, en cherchant des moyens de réduire la fracture numérique et d’établir des principes communs pour un avenir numérique ouvert, libre et sûr pour tout le monde. L’Intelligence artificielle est une technologie révolutionnaire dont nous commençons à peine à entrevoir les applications et les risques. Nous avons présenté des propositions spécifiques pour que les gouvernements, les entreprises technologiques, les universités et la société civile travaillent sur des cadres de gestion des risques liés à l'IA, sur le suivi et l'atténuation de ses effets néfastes, ainsi que sur le partage de ses bénéfices. La gouvernance de l’IA ne peut être laissée aux riches ; tous les pays doivent y participer et l’Organisation des Nations Unies est prête à rassembler tout le monde.Les droits humains et l’égalité des genres représentent le fil conducteur de toutes ces propositions. Le processus décisionnel mondial ne peut être réformé que dans le respect de l’ensemble des droits humains et de la diversité culturelle, en garantissant la pleine participation et le leadership des femmes et des filles. Nous demandons de nouveaux efforts pour supprimer les barrières historiques – juridiques, sociales et économiques – qui excluent les femmes du pouvoir. Les artisans de la paix des années 1940 ont créé des institutions qui ont permis d’empêcher l’éclatement d’une troisième guerre mondiale et ont accompagné de nombreux pays de la colonisation à l’indépendance. Mais ils ne reconnaîtraient pas le paysage mondial d’aujourd’hui. Le Sommet de l’avenir est l’occasion de mettre en place des institutions et des outils de coopération mondiale plus efficaces et plus inclusifs, qui soient adaptés au XXIe siècle et à notre monde multipolaire. J’invite les dirigeants à saisir cette chance. ***
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
Renforcement de la Protection des Enfants au Burundi : des résultats significatifs et des efforts concertés - Communiqué conjoint
L'inflation galopante, les difficultés socio-économiques et des événements mondiaux, y compris les effets du changement climatique, ont laissé de nombreux jeunes sans accès aux ressources essentielles, les exposant ainsi à un risque accru de traite des personnes. Au Burundi, la traite des enfants prend la forme de mendicité forcée, d'exploitation sexuelle, et de travail forcé, et s'étend également aux pays voisins comme la Tanzanie.Des efforts significatifs ont été réalisés pour prévenir la traite des personnes et améliorer la fourniture de services aux enfants victimes de violations des droits de l'enfant. Le Burundi a promulgué une loi spécifique contre la traite en 2014, conformément aux instruments juridiques internationaux. Afin de mettre en application cette loi spécifique, le Gouvernement a mis en place la Commission de Concertation et de Suivi sur la Prévention et la Répression de la Traite des Personnes qui, avec le soutien de l’OIM et de l’UNICEF, a élaboré les procédures opérationnelles standard pour lutter contre la traite des personnes. Il en est de même de l’élaboration du plan d’action national de lutte contre la traite des personnes (2023-2027), articulé autour des piliers : prévention, protection, poursuite, et partenariat qui a été élaboré par la Commission en collaboration avec ses partenaires, particulièrement l’OIM et l’UNICEF. Ces documents ont été officiellement adoptés par le Gouvernement et sont en cours de mise en œuvre par la Commission et tous les acteurs œuvrant dans la lutte contre la traite des personnes. De surcroît, depuis 2016, l’UNICEF a travaillé pour améliorer le système de surveillance et de rapport sur les droits de l'enfant au Burundi. Ce programme a permis de disposer d'informations précises et crédibles nécessaires pour faire avancer le plaidoyer et soutenir l'accès aux services pour les enfants victimes de la traite et d’autres violations de leurs droits. Renouvelé en 2019, ce programme a renforcé l'engagement de l'UNICEF dans la lutte contre la traite des personnes. « Il est essentiel d’avoir un système de surveillance et de rapportage sur la protection des enfants robuste et fiable. Les résultats obtenus grâce à ce programme de lutte contre la traite des personnes démontrent l'importance de la collaboration et de l'engagement continu des parties prenantes pour protéger les enfants les plus vulnérables du Burundi. Nous devons redoubler d'efforts pour garantir que chaque enfant bénéficie d'un environnement sûr et d'opportunités pour un avenir meilleur », a déclaré Mme France Bégin, Représentante de l'UNICEF au Burundi. « Cette année, nous nous réjouissons des efforts du Gouvernement burundais dans la lutte contre la traite des personnes. Des étapes restent encore à franchir pour identifier les victimes de la traite, renforcer les capacités des organisations et des acteurs œuvrant dans la prévention, la protection, la poursuite et la coopération régionale pour fournir une assistance holistique. Nous restons engagés à créer un avenir où chaque enfant du Burundi peut grandir en sécurité et atteindre son plein potentiel, à l'abri de la traite des personnes. », a ajouté Madame Emanuela Muscarà, Cheffe de Mission de l’OIM Burundi. « De nombreux enfants sont éloignés de leur foyer et exploités dans l’économie non structurée, où il est encore plus difficile de suivre leurs traces et où ils sont hautement exposés à des risques de violence multiples. Protéger les droits des victimes de la traite des personnes en général et des enfants en particulier est une responsabilité partagée, cela pour dire que tout un chacun doit jouer un rôle pour la prévention de la traite des enfants, la protection des victimes ainsi que la poursuite des trafiquants. Nous devons renforcer une coordination étroite entre toutes les parties prenantes dans l’accompagnement de ces survivant-e-s. », col. Epitace MASUMBUKO, Président de la Commission de Concertation et de Suivi sur la Prévention et la Répression de la Traite des Personnes. Ensemble, le Gouvernement de la République du Burundi, à travers la Commission de lutte contre la traite des personnes et en partenariat avec l'UNICEF et l'OIM, soutenu par les partenaires techniques et financiers comme les gouvernements des États-Unis (à travers USAID) et du Royaume des Pays-Bas, ont créé un réseau de protection solide qui offre non seulement une assistance immédiate aux victimes et survivants de la traite, mais aussi des opportunités d'éducation et d'emploi. À travers ces efforts concertés, nous posons les bases d'un environnement doté des outils pour protéger les victimes de la traite des personnes et poursuivre les auteurs. La Journée mondiale contre la traite des personnes est un rappel de notre mission continue et de notre engagement à faire la différence, à travers la mise en œuvre du Plan d’action national de lutte contre la traite (2023-2027), une victime à la fois. Pour plus d’informations, veuillez contacter : Alexander Bee, Chargé de Communication, OIM Burundi, alexbee@iom.int Fatou Tandiang, Cheffe Communication, Plaidoyer et Partenariats, UNICEF Burundi, ftandiang@unicef.org Domitille Ndikuriyo, Secrétaire de la Commission, luttetraitebdi@gmail.com
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Communiqué de presse
20 juin 2024
Journée Mondiale des Réfugiés - Message du Secrétaire général de l'ONU
Les derniers chiffres montrent que plus de 120 millions de personnes sont en situation de déplacement forcé à travers le monde, dont 43,5 millions de personnes réfugiées. Célébrer la Journée mondiale des réfugiés, c’est rendre hommage à la force et au courage de chacune de ces personnes, et s’engager à en faire plus pour les protéger et les accompagner à chaque étape de leur voyage.Les personnes réfugiées ont besoin de la solidarité du monde entier et doivent pouvoir reconstruire leur vie dans la dignité.Lorsqu’on leur en donne la possibilité, les personnes réfugiées apportent énormément à leur communauté d’accueil, mais il leur faut pour cela bénéficier de l’égalité des chances et avoir accès à un emploi, à un logement et à des services de santé. Les jeunes, tout particulièrement, ont besoin d’un enseignement de qualité pour pouvoir réaliser leurs rêves. Et les généreux pays d’accueil, pour la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire, ont besoin de soutien et de ressources pour intégrer pleinement les personnes réfugiées dans leurs sociétés et leurs économies.Réaffirmons qu’il est de la responsabilité du monde entier d’aider et d’accueillir les personnes réfugiées, de respecter leurs droits humains, notamment le droit de demander l’asile, de préserver l’intégrité du régime de protection des personnes réfugiées et, enfin, de parvenir au règlement des conflits, afin que les personnes contraintes de quitter leurs attaches puissent rentrer chez elles. ***
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Communiqué de presse
13 juin 2024
100 jours avant la journée internationale de la paix - Message du Secrétaire général de l’ONU
Dans un monde aux prises avec les conflits, les inégalités et la discrimination, nous devons plus que jamais nous efforcer de promouvoir le dialogue, l’empathie et les droits humains pour toutes les personnes. À 100 jours de la Journée internationale de la paix, semons dès aujourd’hui les graines de la non-violence, de la justice et de l’espoir.
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