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16 avril 2024
Prise de Fonction de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi.
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Communiqué de presse
16 avril 2024
Prise de Fonction de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi.
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10 avril 2024
La FAO au diapason de l’amélioration de la production
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
28 décembre 2023
Exposition « à la découverte des ODD »
Le Centre d'Information des Nations Unies au Burundi a organisé une exposition « à la découverte des ODD » à l’intention des jeunes étudiants des Universités de Bujumbura, en vue de les informer et les sensibiliser sur les Objectifs de développement durable (ODD). 17 stands d’information correspondant à 17 ODD ont été érigés pour expliquer au public en général et les centaines d’étudiants invités, les objectifs de développement durable et leurs cibles.
L’Agenda 2030 représente une feuille de route universelle qui permettra d’orienter l’avenir de la planète vers des sociétés durables, plus résilientes et inclusives engagées pour la paix, a indiqué le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi, monsieur Abdou Dieng lors de son discours. Pour ce faire, le Burundi est appelé à accompagner son engagement à l’agenda 2030 d’une véritable volonté politique, d’une stratégie de mise en œuvre permettant d’évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte des ODD, a-t-il précisé.
Pour y arriver, il est indispensable que les jeunes générations, en particulier les étudiants qui constituent la pépinière pour l’avenir de la nation prennent connaissance des Objectifs du Développement Durable. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU, précisant que c’est dans ce contexte que le Centre d’Information des Nations Unies, dont l’une des missions est de réaliser des activités d’information, d’éducation et de sensibilisation aux ODD a organisé cette exposition « à la découverte des ODD ».
L'affluence des jeunes était grande dans le compound du Centre d’Information des Nations Unies, pour visiter les stands ODD. La présence massive des jeunes à cette exposition, témoigne de leur engouement pour découvrir les ODD et contribuer à leur mise en œuvre. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU.
Des centaines d’étudiants ont par la suite participé à un dialogue avec le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Monsieur Abdou Dieng, lors de cette exposition ODD. Les échanges ont porté sur le processus ayant conduit les états membres de l’Onu à l’adoption de l’Agenda 2030 des ODD et le rôle de l’Onu dans le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre. Les jeunes ont également exprimé leur pessimisme quant à la possibilité pour le Burundi et pas mal d’autres pays de réaliser les ODD à l’horizon 2030.
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Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
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Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
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Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
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Histoire
06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
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Histoire
16 avril 2024
Prise de Fonction de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi.
La Nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi, Madame Violet KAKYOMYA, a rencontré son Excellence Albert SHINGIRO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement du Burundi, ce lundi 15 Avril 2024. Au cours de cette rencontre, Madame KAKYOMYA a présenté les copies figurées des lettres de créances au Ministre SHINGIRO et a exprimé sa joie de servir pour le développement du Burundi. Le Ministre SHINGIRO a réaffirmé sa disponibilité et celle du gouvernement du Burundi à collaborer avec la nouvelle Coordonnatrice Résidente et tous les membres de l’Équipe Pays des Nations Unies à travers la mise en œuvre du Plan Cadre de Coopération entre le Burundi et le système des Nations Unies.Madame KAKYOMYA a été nommée dans ses nouvelles fonctions par le Secrétaire général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres, avec l’approbation du gouvernement du Burundi. A ce titre, Madame KAKYOMYA est la représentante du Secrétaire général des Nations Unies et la plus haute représentante du Système des Nations Unies pour le développement au Burundi. Elle assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par les agences des Nations Unies au Burundi.
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22 avril 2024
La FAO au diapason de l’amélioration de la production
Très engagée à construire la résilience des communautés, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) promeut les bonnes pratiques agricoles au sein des groupements des producteurs tout en leur apportant divers accompagnements pour leur relèvement. Joie et émerveillement animaient les membres de 4 Champs Ecoles des producteurs (CEP) de la colline Ntobwe dans la commune et province de Gitega au début du mois d’avril 2024 lors de la récolte du maïs au champ d’apprentissage associé au champ de rayonnement de 5 ha Nyamugari. Les producteurs appuyés par le FAO, à travers le « Projet réhabilitation des paysages naturels et adaptation au changement climatique dans la province de Bujumbura et Bujumbura Mairie à travers l’approche des Champs-École des Producteurs » financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial, ont exprimé leur joie au vue des quantités intéressantes de récoltes par un flot de remerciements à l’endroit de la FAO et des structures gouvernementaux dont le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (MINEAGRIE) qui ont contribué à l’atteinte de la bonne production obtenue. En effet, selon Gilbert Ntemako, Expert CEP et Conseiller à la Direction Générale de la Mobilisation pour l’Auto-Développement et la Vulgarisation Agricole et Environnementale (DGMAVA) qui a assuré le suivi, il estime que la production de maïs attendue sur les 5ha oscille autour de 25 tonnes. Cette estimation est partagée avec Alexis Nimubona, coordonnateur du projet.Selon Jean Berchimas Ngendakumana, Expert CEP au DGMAVA, la bonne récolte obtenue s’explique par la combinaison des efforts et ressources tant humaines que matérielles déployées par la FAO et le MINEAGRIE pour appuyer et accompagner les producteurs dès le labour du champ jusqu’à la récolte. « Le MINEAGRIE a fourni des experts et des facilitateurs et la FAO a fourni tout le nécessaire en l’occurrence la formation des bénéficiaires sur les bonnes pratiques agricoles et tous les intrants nécessaires. Quant aux membres des CEP, ils ont apporté leurs mains pour travailler, renseigne M.Ngendakumana.De la satisfaction totale« C’est du jamais vu, la récolte est très bonne ! C’est vraiment encourageant. Nous remercions beaucoup la FAO car elle nous a tout donné pour arriver à cette bonne récolte », se réjouit Mme Nshimirimana Marie Rose de la colline Ntobwe, et membre de l’un des 4 CEPs. Celle-ci indique que 123 femmes membres des 4 CEPs ont travaillé sans relâche et que le moment de profiter de la récolte obtenue pointe à l’horizon.« Nous saluons la FAO qui est venue former la population sur les bonnes pratiques de l’agriculture et de l’élevage moderne. Comme on dit, on sème avec les larmes et on récolte avec les chants d’allégresse, la joie des membres des CEP en ce moment de récolte est fondée. Au début des activités, il y a ceux qui ont abandonné en cours de route, mais aujourd’hui ils regrettent. Ceux qui ont persévéré, c’est maintenant le temps d’essuyer leur sueur pour que leurs bouches aient à manger et leurs poches aient de l’argent. Nous manquons les mots pour décrire ce que la FAO et l’administration ont fait pour notre colline », s’en réjouit Sylvestre Niyonkuru, chef de colline Ntobwe. M. Niyonkuru souligne que s'il y avait possibilité de former d'autres CEP, au coup de sifflet, les populations viendraient en masse, car, dit-il, elles ont constaté les bénéfices du travail en groupe.Le Directeur Général de la Mobilisation pour l’Auto-Développement et la Vulgarisation Agricole et Environnementale M. Clément Ndikumasabo a salué, au nom du MINEAGRIE, les actions de la FAO qui s’inscrivent dans la vision du gouvernement : De petites parcelles d’expérimentation et d’apprentissage ont évolué vers des centres de rayonnement et cela pour permettre l’augmentation de la production. « Il est prévisible que la FAO est dans la logique d’appuyer la mise en culture de grandes superficies pour augmente la production », renchérie M. Ndikumasabo. L’union fait la forceA la lumière des prouesses réalisées sur le champ de rayonnement de Nyamugari à Gitega, le Directeur Général de la Mobilisation pour l’Auto-Développement et la Vulgarisation Agricole et Environnementale encourage les populations à mettre en commun leurs parcelles pour cultiver de grandes étendues car dit-il, l’union fait la force.M. Ndikumasabo salue les bonnes pratiques apprises par les bénéficiaires dans les CEPs et les encouragent à former une coopérative pour continuer à les mettre en pratique y compris dans les parcelles familiales. « Nous encourageons ces producteurs qui ont déjà acquis l’expérience de travailler ensemble de former des coopératives de développement. C’est par ce moyen qu’ils pourront quitter l’agriculture de subsistance et s’orienter vers une agriculture de marché », estime-t-il. Le champ de rayonnement de Nyamugari est un bon exemple à suivre qui montre que si on conjugue des efforts sur de vaste étendues de terres en utilisant de bonnes pratiques agricoles, la bonne production est incontournable. « Assurément que le champ a inspiré l’entourage à changer leurs pratiques agricoles car bien de gens nous ont demandé ce qui a été fait pour avoir une récolte si importante », témoigne Jean Berchimas Ngendakumana, Expert CEP au DGMAVA. Le Coordonnateur du projet de la FAO, Alexis Nimubona dit que les retombées positives des groupements communautaires, de la combinaison des moyens techniques et humain ainsi que le capital sol des bénéficiaires d’une part et des PTF d’autres dépassent l’unique amélioration de la production. Cela peut générer l’idée et la possibilité de création des caisses de résilience où les bénéficiaires peuvent facilement accéder au crédit communautaire sans oublier le renforcement des relations sociales. Il rassure que quand les producteurs agissent et décident ensemble, ils deviennent ipso facto moins vulnérables et plus résilients aux différents types de chocs que ne peut l’être un producteur agissant en solo.
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Histoire
22 avril 2024
FAO au chevet des ménages affectés par les effets néfastes des changements climatiques à Kirundo
Remise d’un don composé de fertilisants aux ménages en situation d’insécurité alimentaire due aux changements climatiques dans la province Kirundo par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Une assistance répondant aux besoins de ces ménages afin de renforcer leurs capacités de résilience face aux changements climatiques. Les bénéficiaires ainsi que l’administration locale se sont engagés à leur tour de faire bon usage de cet appui.La campagne de distribution des engrais chimiques a débuté avec le 25 janvier et touchera 50 000 ménages dans six provinces (Cibitoke, Bubanza, Rumonge, Ngozi, Kirundo et Bujumbura).Dans la province de Kirundo, le mercredi, 31 janvier 2024, les activités de remise de ces fertilisants se sont déroulées dans la commune Bwambarangwe. Dans cette province, la FAO touchera plus de 18 000 ménages qui ont été affectés par les effets liés au changement climatique, en particulier le retard de la saison pluvieuse, a fait savoir Pissang Tchangai Dadémanao, le Représentant de la FAO au Burundi.Il a indiqué que ces fertilisants ont été distribués dans le cadre du projet « Réponse aux effets cumulés des crises climatiques et économiques sur la sécurité alimentaire au Burundi ». « C’est une réponse à différentes crises climatiques et autres chocs qui se sont passées en 2023 et même avant. Pour le cas du Burundi, le gouvernement a fait une requête auprès de ses partenaires dont la Banque Mondiale », souligne-t-il. Le Représentant de la FAO aura précisé que cette distribution a lieu grâce au financement de 17 millions de USD par la Banque mondiale.D’après Pissang Tchangai Dadémanao, les bénéficiaires de cette assistance ont été identifiés grâce aux données collectées sur la sécurité alimentaire par les partenaires en la matière. Une étude conduite dans les provinces touchées par les effets du changement climatique, a-t-il ajouté. « L’étude a démontré qu’en 2023, 2.3 millions d’habitants, risquent d’être affectés par le changement climatique, soit une augmentation de 19% ». Le représentant de la FAO au Burundi a confié que cette assistance touchera 50 mille ménages en sécurité alimentaire avec une quantité d’engrais chimique (DAP, KCL et urée) de 10 mille tonnes puis s’en suivront des distributions de semences vivrières et maraichères. Pour la première phase, 3125 tonnes d’engrais sont en cours de distribution dans 6 provinces en l’occurrence la province de Kirundo, Cibitoke, Bubanza, Ngozi, Rumonge et Bujumbura qui constituent la zone d’intervention du projet. Chaque ménage reçoit un sac de 50 kilos de DAP et 12.5 kilos de KCl.Dans sa visée de renforcer la résilience des ménages, M.Dadémanao a ajouté que la FAO compte de donner aussi des semences agricoles (haricots, riz, mais, patate douce mais ainsi que des cultures maraichères) durant la vie de ce projet. « Ce programme en termes d’intervention ne se limite pas à la distribution des intrants agricoles, il y a aussi un appui en termes de distribution du cash fait par le PAM », a-t-il mentionné.Malgré ces interventions, le représentant de la FAO juge que l’effectif des bénéficiaires reste encore faible. « Nous appuyons 50 mille ménages alors qu’il devrait y avoir 250 mille », regrette-t-il.D’où son appel lancé aux partenaires pour pouvoir couvrir tous les besoins des bénéficiaires non encore touchés. « Partout où nous menons les programmes de résilience, il y a des projets qui ont un petit volet d’assistance qui comblent au niveau de ces groupes vulnérables qui n’ont pas été touchés par le programme », a rassuré le représentant de la FAO.Espoir d’augmentation des récoltesPlus d’une centaine d’habitants en provenance de toutes les collines de la commune Bwambarangwe étaient venues assister à cette remise de ces fertilisants. Jeunes, adultes et vieillards ont témoigné que ces engrais seront d’une grande utilité. « On avait de graves difficultés de cultiver car nos sols sont très arides, mais avec ces fertilisants, la récolte va être bonne », témoigné Salvator. En plus de l’augmentation de la production agricole, il a révélé que ces fertilisants contribueront également dans l’amélioration de la qualité du sol. Toutefois, ce bénéficiaire a jugé cette assistance insuffisante. Selon lui, les besoins des ménages touchés par la crise économique ainsi que le changement climatique sont encore énormes. « Il y a certains qui ont acheté des terres pour cultiver, d’autres des caprins. Mais l’argent que j’ai eu moi, je l’ai utilisé dans l’installation de l’électricité parce que le soir mes enfants n’arrivaient pas à faire la révisions des cours», a révélé Mr Salvator. Un besoin qui selon lui, était plus urgent que d’acheter une terre. « C’est pour cela que nous demandons à la FAO et PAM de revoir leurs assistances, que les besoins sont encore nombreux », a-t-il insisté.Thérèse, de la commune Bwambarangwe, elle aussi bénéficiaire de ce projet ‘’réponse aux effets cumulés des crises climatiques et économiques sur la sécurité alimentaire. Cette sexagénaire espère voir ses conditions de vie s’améliorer grâce à ces assistances apportées par les deux agences onusiennes engagées dans la sécurité alimentaire. « J’ai acheté une chèvre grâce à l’argent que le PAM a distribué et le reste je l’utilise pour d’autres besoins », a-t-elle racontée et de se réjouir : « Ces appuis sont d’une grande utilité. Je vais moi aussi avoir une bonne récolte comme les autres ».L’administration engagée à faire un suivi régulier« Au nom de l’administration, nous apprécions fortement ce don car les bénéficiaires vont démarrer la saison avec toutes les prérogatives », a annoncé Virginie Cimpaye, conseiller chargé de développement dans le cabinet du Gouverneur de Kirundo. Elle a affirmé avec assurance que les fertilisants et les semences vont contribuer dans l’augmentation de la production agricole ainsi que dans l’amélioration des conditions de vie des ménages bénéficiaires.Le Bureau Provinciale de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage (BPEAE), quant à elle, s’est engagée à faire des encadrements réguliers pour assurer le bon usage des fertilisants et les semences reçus. « Nous avons regroupés les bénéficiaires dans des groupements pour faire des pépinières communautaires pour assurer que les cultures maraichères soient plantées », a fait savoir Leonidas Bizimana, BPEAE Kirundo. Il a également indiqué que ces groupements aideront à lutte contre la vente des semences ou des fertilisants distribués.Autre mesure, le BPEAE de la province de Kirundo a signalé que tout ménage qui n’a ni terre à cultiver ou qui ne fera pas bon usage des appuis reçus sera rayé de la liste des bénéficiaires, a martelé le BPEAE Kirundo.Cette distribution des semences et des fertilisants lancée par la FAO aux ménages touchés par les crises économiques et les changements climatique se clôturera le 14 février. Elle est en cours dans les six provinces : Bubanza, Bujumbura, Kirundo, Rumonge, Cibitoke et Ngozi).
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Histoire
02 avril 2024
Le Burundi avance progressivement vers l’éradication de la tuberculose
La tuberculose est un problème de santé publique au Burundi. Elle constitue la 3ème maladie en matière de comorbidité dans le pays. Selon le DIHS2, (District Health Information Software 2), publié le 26 février 2024, le pays a enregistré en 2023, 7 940 cas de tuberculose toute forme confondue.La prévalence de la maladie s’explique par la prédominance d’un certain nombre de facteurs favorisants dans le pays, soutiennent les spécialistes. « Le Burundi est un pays pauvre où sévissent malheureusement certains vices et pathologies comme le tabac, l’alcool, le diabète, l’infection par le VIH, la malnutrition, etc. Autant de maux qui rendent la population vulnérable à la tuberculose », explique le Dr Osias Ntahombaye, Directeur du Centre antituberculeux de Bujumbura. Pour renforcer la lutte contre cette maladie le Ministère de la santé du Burundi a opté pour la décentralisation des centres dédiés, soit une unité de traitement pour environ 57 000 habitants. Ainsi le pays dispose, sur toute l’étendue du territoire national, de 222 centres antituberculeux dont le Centre antituberculeux de Bujumbura, une structure de référence, qui accueille près du tiers des patients touchés par cette maladie pulmonaire au Burundi. Dans chaque centre antituberculeux, la prise en charge se fait conformément au standard international requis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Nous suivons le protocole en vigueur depuis l’accueil du malade jusqu’à sa guérison. Nous exigeons que ceux-ci soient mis sous TDO, le traitement directement observé », indique le Dr Ntahombaye. « Nous n’enregistrons aucun cas d’abandon et au moins 95 % des patients recouvrent la santé. » Les résultats du centre de Bujumbura reflètent ceux des autres centres antituberculeux.Dans son élan vers l’éradication de la tuberculose conformément à la stratégie mondiale « Mettre fin à la tuberculose d’ici à 2030 », le Burundi fait face à certains défis. Il s’agit notamment de la faible notification de la tuberculose chez l’enfant et de la tuberculose multirésistante, la faible recherche des sujets contacts autour des cas index et la faible utilisation systématique de l’appareil GenXpert dans le diagnostic.Pour relever ces défis, l’OMS a entre autres soutenu la formation des travailleurs de la santé sur les différentes étapes de la prise en charge et aussi sur l’utilisation des appareils GenXpert recommandés pour le dépistage précoce. Les séances de renforcement de capacités insistent sur le traitement approprié des cas de résistance et sur la prise en charge de la co-infection tuberculose/VIH. L’OMS accompagne aussi le pays pour les évaluations/revues externes du programme de lutte contre la tuberculose qui permettent de doter le pays de nouveaux plans stratégiques. Avec la mutualisation des efforts, en 2023 le Burundi a été classé parmi les pays ayant fait un énorme progrès dans l’éradication de la tuberculose, d’après la revue externe du Programme tuberculose, réalisée avec l’appui de l’OMS. Au cours de cette année, le pays a enregistré 95 % de succès thérapeutique, 99.6 % des patients tuberculeux ont été dépistés au VIH et tous les patients coinfectés TB/VIH sont mis sous traitement anti rétroviral. Durant la même période, le Burundi a réduit de 16 % les décès liés à la tuberculose et de 45 % l’incidence de la tuberculose.Selon la Dre Joselyne NSANZERUGEZE, Directrice du Programme national intégré de lutte contre la tuberculose (PNILT), cette performance est le fruit de plusieurs actions. « La décentralisation du traitement au niveau des formations sanitaires, la disponibilité des médicaments à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, la disponibilité d’un réseau flotte permettant de gérer les questionnements des prestataires liés à la prise en charge des malades, ce qui permet de réduire les perdus de vue, les séances de counseling des patients en début du traitement pour les sensibiliser entre autres sur le respect de la prise quotidienne des antituberculeux, l’implication de la communauté dans le suivi des malades sous traitement à domicile », détaille la Dre Joselyne NSANZERUGEZE. Elle a également souligné la disponibilité des données de qualité pour orienter les mesures à prendre. Les progrès réalisés par le Burundi dans la lutte contre la tuberculose sont non seulement attribués à l’engagement des autorités nationales mais surtout aux sessions de renforcement de capacités dont bénéficient les prestataires de soins en matière de prise en charge de cette pathologie. « Le Burundi dispose d’énormes atouts pour éradiquer la tuberculose », assure la Dre Denise NKEZIMANA, Responsable du programme TB/VIH/Hépatites au Bureau de l’OMS au Burundi. « L’engagement du Gouvernement, la volonté des partenaires à appuyer la lutte contre la tuberculose, la décentralisation et l’intégration des services tuberculose dans les soins de santé primaires, la bonne couverture en termes de l’offre de service, l’approvisionnement régulier et ininterrompu en intrants liés au dépistage, l’existence d’un réseau de microscopie fonctionnel, intégrant un niveau intermédiaire avec un système de transport des échantillons qui permet de faire participer presque toutes les formations sanitaires du pays au diagnostic de la tuberculose, la disponibilité de GenXpert, l’implication communautaire de plus en plus grandissante constituent le socle de la lutte contre la tuberculose au Burundi », précise la Dre NKEZIMANA.Pour être plus efficaces, Jean Paul estime que les mesures de riposte devraient être accompagnées d’une bonne politique de prévention. « Si vous sentez les symptômes de la tuberculose, de grâce, ne perdez pas le temps. Rendez-vous immédiatement dans un centre de santé pour en savoir davantage sur votre état de santé. Et s’il s’avère que vous souffrez de la tuberculose, mettez-vous au traitement et suivez scrupuleusement les conseils des agents de santé », conseille Jean Paul, qui se remet progressivement. « La tuberculose a beau être une maladie grave, mais elle se guérit. En plus le traitement est gratuit. Heureusement, je suis bien mon traitement et je ne peux plus contaminer quiconque. »
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Histoire
22 avril 2024
ONU Femmes lance un projet innovant pour la lutter contre les VSBG au Burundi
Les circonstances solennelles du lancement de ce projet dénommé « Appui institutionnel pour le renforcement du mécanisme institutionnel de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre » ont eu lieu mardi 12 mars 2024. Financé par l'Union européenne, ONU Femmes et ses partenaires, en particulier le Ministère chargé du genre, sont fiers de ce projet de 24 mois qui vise à permettre à des milliers de femmes, de filles, d'hommes et de garçons de mener une vie exempte des VSBG. En début d'après-midi du mardi 12 mars 2024, l'ONU Femmes au Burundi et ses partenaires étaient enthousiastes de lancer le projet qui sera exécuté dans les provinces de Muyinga, Ngozi, Kayanza, Gitega et Bujumbura Mairie. 6800 femmes, filles, hommes et garçons sont bénéficiaires de ce projet financé à hauteur de 1,560.000 euros. Il sera exécuté en partenariat avec les ministères clés, les centres holistiques contre les violences basées sur le genre, les organisations de la société civile au Burundi, les barreaux de Gitega et de Bujumbura et le secteur privé. « Nous nous retrouvons aujourd'hui réunis par un objectif commun, celui de changer la vie des milliers de femmes, de filles, d'hommes et de garçons, pour édifier une société juste, équitable et libre de toute forme de violence discriminatoire », a déclaré d'emblée Clara Anyangwe, représentante de l'ONU Femme au Burundi dans un discours de circonstance. Étant le fruit des consultations larges avec les principales parties prenantes, à savoir le ministère chargé du genre, le ministère de la Justice, les centres Humura et les organisations de la société civile avec l'implication du Bureau régional d'ONU Femmes, elle a souligné qu'il porte en lui la promesse du changement. Le rôle de l'État dans la lutte sera renforcé D'après elle, l'objectif central de ce projet est de renforcer le rôle primordial de l'État à travers ses structures et mécanismes institutionnels qui sont détenteurs de la responsabilité de concevoir, mettre en œuvre, suivre et rapporter sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes de lutte contre les VSBG.À travers ce projet, a-t-il poursuivi, l'ONU Femme espère pouvoir mieux cerner l'ampleur du problème, identifier les tendances et les zones où l'action est la plus nécessaire. « Les données collectées devraient non seulement informer les politiques publiques, mais aussi alerter les acteurs sur l'urgence d'agir. » Le projet cible également le renforcement des capacités des prestataires de services aux victimes des VBSG dans une logique de contribuer directement à la lutte contre l'impunité et à la poursuite des auteurs de VSBG en facilitant l'accès des victimes des VSBG aux services essentiels disponibles, accessibles et de qualité pour permettre aux femmes et aux hommes de vivre une vie exempte de VSBG. « Il met aussi un focus sur la mobilisation sociale communautaire », a précisé celle qui représente l'organisation internationale modèle dans la lutte contre les VSBG. Et de motiver : « Nous ne pourrons atteindre cet idéal tant que les perceptions socioculturelles et les normes perpétuent les différences de « genre ».» cela a-t-il averti, conduit à des iniquités entre les hommes et les femmes, et partant, aux violences sexuelles et celles basées sur le genre. »Exprimant sa reconnaissance et sa reconnaissance à la délégation de l'Union européenne au Burundi pour sa contribution financière et à l'ensemble de l'équipe technique du ministère de la Solidarité et du bureau d'ONU Femmes pour votre travail ardu, elle a réaffirmé l'engagement de l'ONU Femme envers la cause de l'élimination des violences basées sur le genre. Fierté au ministère chargé du genre De son côté, Elisabetta Pietrobon, ambassadrice de l'Union européenne au Burundi, s'est dit très honorée de s'engager au côté des femmes. Elle a rappelé la vision de l'Union européenne au sujet de la position de la femme dans la société selon laquelle les femmes peuvent et doivent contribuer au progrès social, à la paix durable, au développement social, politique, culturel et économique. Et de promettre : « L'Union européenne sera au côté de ses pays partenaires pour avancer la cause des femmes. » Pontien Hatungimana, secrétaire permanent au ministère chargé de la Solidarité nationale, qui a rehaussé de sa présence l'évènement, a insisté sur le fait que le projet s'inscrit dans le cadre de la contribution à la protection et à la promotion des droits des populations les plus vulnérables au Burundi, particulièrement les femmes et les filles. De ce fait, a-t-il précisé, il permet au Burundi d'honorer la Convention d'Istanbul qui est un cadre juridique complet et une approche multisectorielle pour lutter contre les VSBG. Reconnaissant qu'elles constituent une violation flagrante des droits de la personne humaine, une atteinte à la dignité humaine et à l'intégrité physique et morale des victimes, il a exprimé ses sentiments de gratitude à la délégation de l'Union européenne au Burundi qui a financé un projet si important contre les VSBG comme l'ONU Femmes pour son appui technique et son accompagnement dans l'élaboration du projet. Il est important de noter que le projet « Appui institutionnel pour le renforcement du mécanisme institutionnel de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre » est projet pilote qui a des chances de s’étendre au-delà des zones actuels d’intervention. Actions clés du projet(1) Appui au développement de politiques, de programmes et de stratégies de réponse et de prévention en matière de lutte contre les VSBG ;(2) Opérationnalisation de la base de données, production et publication des données sur les VSBG, y compris le renforcement des capacités dans l'utilisation et la gestion des données ;(3) Introduction de la digitalisation de la documentation sur les VSBG, du suivi des cas de VSBG et des interventions en matière de lutte contre les VSBG ;(4) Standardisation des protocoles, des outils de communication sur les données, du rapportage et de la formation à la mise en place d'une bibliothèque virtuelle nationale sur les VSBG ;(5) Renforcement des capacités des prestataires de services sur la prise en charge médicale, l'assistance légale et psychosociale, ainsi que la réinsertion socioéconomique des victimes ;(6) Approvisionnement et équipement des centres de prise en charge holistique pour une gestion clinique des cas de VSBG (achat de kits de dignité, d'équipements/kits post-viol) et de réhabilitation des locaux du centre HUMURA ;(7) Fonctionnement d'une ligne d'assistance téléphonique pour les victimes et des centres d'APEL au niveau des 5 provinces pour les guider et les orienter en temps utile ; et(8) Organisation des campagnes de mobilisation sociale et de sensibilisation sur l'élimination des VSBG (caravanes mobiles de sensibilisation, théâtres interactifs), production et diffusion des messages audiovisuels.
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Communiqué de presse
16 avril 2024
Prise de Fonction de la nouvelle Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burundi.
Au cours de cette rencontre, Madame KAKYOMYA a présenté les copies figurées des lettres de créances au Ministre SHINGIRO et a exprimé sa joie de servir pour le développement du Burundi. Le Ministre SHINGIRO a réaffirmé sa disponibilité et celle du gouvernement du Burundi à collaborer avec la nouvelle Coordonnatrice Résidente et tous les membres de l’Équipe Pays des Nations Unies à travers la mise en œuvre du Plan Cadre de Coopération entre le Burundi et le système des Nations Unies.Madame KAKYOMYA a été nommée dans ses nouvelles fonctions par le Secrétaire général des Nations Unies, Son Excellence Antonio Guterres, avec l’approbation du gouvernement du Burundi. A ce titre, Madame KAKYOMYA est la représentante du Secrétaire général des Nations Unies et la plus haute représentante du Système des Nations Unies pour le développement au Burundi. Elle assume la responsabilité générale de la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par les agences des Nations Unies au Burundi.En outre Madame KAKYOMYA assumera le rôle de leader de l'Equipe-pays des Nations Unies composée de 17 agences résidentes, en rassemblant et fédérant les agences de l’ONU au Burundi afin de continuer à renforcer la cohérence et l'efficacité de leur action au service du développement du Burundi.Pour rappel, les fonctions de Coordonnateur Résident, en tant que représentant du Secrétaire général, sont définies au paragraphe 34 de l’annexe à la résolution 32/197 de l’Assemblée Générale, en date du 20 décembre 1977, relative à la coordination des activités opérationnelles pour le développement menées par le système des Nations Unies au niveau des pays, et au paragraphe 7 de la résolution 72/279 de l’Assemblée Générale, en date du 31 mai 2018, concernant le repositionnement du système des Nations Unies pour le développement.
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Communiqué de presse
03 janvier 2024
Vœux du Secrétaire général de l’ONU pour la nouvelle année 2024
Notre planète est en danger.
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Les populations ploient sous la pauvreté et la faim qui ne cessent de s’aggraver.
Les guerres sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
La confiance fait cruellement défaut.
Mais ce n’est pas en pointant quiconque du doigt ni en pointant des armes que l’on arrivera à quelque chose.
L’humanité est plus forte lorsqu’elle fait front commun.
2024 doit être l’année du rétablissement de la confiance et de l’espoir.
Nous devons unir nos forces par-delà les clivages pour trouver des solutions communes.
Pour l’action climatique.
Pour des perspectives économiques et un système financier mondial plus équitable qui profite à tout le monde.
Ensemble, nous devons nous élever contre la discrimination et la haine qui empoisonnent les relations entre les pays et entre les communautés.
Et nous devons veiller à ce que les nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, soient une force au service du bien.
L’ONU continuera de mobiliser le monde en faveur de la paix, du développement durable et des droits humains.
Prenons la résolution de faire de 2024 une année placée sous le signe de la confiance et de l’espoir pour concrétiser tout ce que nous pouvons accomplir ensemble.
Je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de paix pour la nouvelle année.
https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/
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Communiqué de presse
07 décembre 2023
Journée Internationale des Personnes Handicapées - Allocution de M. Abdou Dieng, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi
Je voudrais pour commencer remercier l’Institut Saint Kizito qui nous a invités à commémorer cette Journée Internationale des Personnes handicapés en ce 06 décembre 2023.
Cette Journée se situe au confluent de plusieurs autres événements de grande envergure, en l’occurrence les 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles lancés le 27 novembre, et le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont la célébration s’est étalée sur toute l’année en cours. Toutes les initiatives entreprises dans le cadre de ces événements ont été structurées sur l’exigence fondamentale de « Ne laisser personne de côté ».
C’est dans ce contexte que je voudrais humblement partager avec vous trois (3) messages aujourd’hui.
Mon premier message est une reconnaissance des efforts entrepris à ce jour par le Gouvernement du Burundi en faveur des personnes vivant avec handicap.
Les améliorations tant désirées dans la vie des personnes handicapées, en général, et des enfants en particulier, exigent des réformes structurelles à travers des lois et politiques adaptées à la situation particulière de ces groupes et permettent d’assurer leur développement durable. Il convient de reconnaître les progrès réalisés par le Burundi, notamment l’adoption de la loi N°1/03 du 10 janvier 2018 portant promotion et protection des droits des personnes handicapées au Burundi ; la stratégie nationale d’inclusion des personnes handicapées et la mise en place du Comité national des personnes handicapées. Ce sont là des avancées positives à louer.
Mon second message porte sur le besoin collectif de faire plus.
Les difficultés auxquelles font fassent les personnes handicapées dans la jouissance de leurs droits interpellent le Gouvernement et ses partenaires de poursuivre les efforts entrepris pour que le cadre légal et institutionnel soit traduit en impact et en transformation visible des conditions de vies des personnes vivant avec handicap, dont les enfants.
Le leadership du Ministère ayant les Droits de la Personne Humaine dans ses attributions est déterminant, tout comme les institutions en charge de la promotion des Droits de l’homme ainsi que toutes les parties prenantes dans un élan de complémentarité.
C’est à cet élan de collaboration agissante que nous appelle le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, lorsqu’il rappelle que, « pour atteindre les objectifs de développement durable, il faut tenir la promesse de ne laisser personne de côté, en particulier les 1,3 milliard de personnes handicapées dans le monde » tout en faisant le constat amer qu’aujourd’hui « les personnes handicapées continuent de se heurter à une discrimination systémique et à des obstacles qui limitent leur véritable inclusion dans tous les domaines de la société ».
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Avec mon troisième message, je voudrais confirmer l’engagement du Système des Nations Unies à travailler sans relâche avec le Gouvernement du Burundi et les autres partenaires au respect et à la préservation des droits des personnes vivant avec handicap et à ne laisser personne de côté.
Je voudrais vous assurer de la ferme volonté du système des Nations Unies à accompagner les efforts du Gouvernement dans la création d’un environnement plus favorable à la jouissance et l’exercice des droits humains. A cet égard, nous utiliseront entre autres instruments le Plan-cadre de coopération pour le développement durable du Burundi 2023-2027 signé entre le Gouvernement et le système des Nations Unies, ainsi que toutes les initiatives individuelles et conjointes des agences des Nations Unies. Je ne doute pas que les autres partenaires en développement s’inscrivent dans la même dynamique.
En outre, je voudrais souligner que notre partenariat avec l’Institut Saint Kizito s’inscrit dans la dynamique de « Ne laisser personne de côté ». Il est réconfortant de voir comment la mobilisation de l’ensemble du système des Nations Unies apporte un changement positif dans la vie de nombreuses personnes à risque de marginalisation. C’est pourquoi, j’apprécie à sa juste valeur le soutien multiforme de l’UNICEF, du FNUAP, du PAM, du HCR et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour briser l’isolement des enfants de Saint Kizito. Aussi symboliques soient-elles, ces actions revêtent une grande importance pour les enfants de Saint Kizito, victimes d’une double discrimination du fait de leur handicap et de leur âge.
Pour la suite, nous nous engageons à travailler pour que les considérations relatives aux personnes handicapées soient prises en compte à tous les niveaux de prise de décisions, conformément à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et participent à tous les efforts déployés par les pays pour atteindre les objectifs de développement durable, qu’il s’agisse de l’élimination de la pauvreté ou de la santé, de l’éducation et de l’action climatique ainsi que la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus.
Je nous invite donc à dépasser le cadre solennel de la célébration d’aujourd’hui et à nous engager dans des actions concrètes et transformatrices qui soient d’un appui efficace à l’Institut Saint Kizito et apportent un changement palpable dans la vie des enfants. Lorsque nous auront écouté les témoignages et remarqué les réalités difficiles de cet Institut, nous n’aurons plus d’excuses de dire que nous ne savions pas.
Pour finir, je voudrais à nouveau vous remercier, vous toutes et tous qui êtes présent(e)s aujourd’hui avec nous.
Je vous remercie de votre aimable attention !!!
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Communiqué de presse
01 décembre 2023
Journée Mondiale du Sida de 2023 - Message du Secrétaire général de l’ONU
Les décès liés au sida ont chuté de près de 70 % depuis 2004, année la plus meurtrière, et le nombre de nouvelles infections à VIH est au plus bas depuis les années 1980.
Pourtant, aujourd’hui encore, chaque minute, une personne meurt du sida.
Nous pouvons – et nous devons – mettre fin à la menace qu’il fait peser sur la santé publique d’ici à 2030.
Pour atteindre cet objectif, il faut mettre en application le thème de cette année et « confier le leadership aux communautés ».
C’est grâce à elles qu’il sera possible d’éliminer le sida.
Et ce, qu’il s’agisse d’accéder aux traitements, aux services et au soutien nécessaires ou de militer sur le terrain pour que toutes les personnes puissent exercer leur droit à la santé.
C’est en soutenant celles et ceux qui sont en première ligne que nous gagnerons la lutte contre le sida.
Le leadership des communautés doit donc être au cœur de tous les plans, programmes et budgets et de toutes les activités de suivi en lien avec le VIH.
Nous devons également lever les obstacles à ce leadership et faire en sorte que les groupes locaux de la société civile puissent avancer dans leur travail essentiel.
Plus que tout, nous avons besoin de financements.
La lutte contre le sida dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire souffre d’un déficit de 8 milliards de dollars par an.
Il faut notamment accroître le financement des programmes locaux menés par des personnes vivant avec le VIH ainsi que celui des initiatives de prévention conduites par les communautés.
Le sida n’est pas invincible.
Finissons le travail : aidons les communautés à mettre fin à ce fléau dans leurs quartiers, dans leurs pays et dans le monde entier.
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Communiqué de presse
13 novembre 2023
Lancement officiel du Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER)
Le Fonds International de Développement Agricole coopère avec le Burundi depuis plus de 40 ans, il a déjà appuyé 13 projets de développement agricole, le PRODER en est le 14è.
L’objectif du PRODER est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Son objectif de développement est de promouvoir de manière équitable et inclusive l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des pauvres ruraux les plus vulnérables.
Le PRODER sera exécuté à travers la composante de développement inclusif des entreprises des jeunes ruraux et celle de la promotion d’un environnement favorable au développement des entreprises agropastorales. Il touchera 85.000 bénéficiaires dont 80.000 issus des ménages ruraux pauvres et 5.000 constitués des fournisseurs de biens et de services qui seront renforcés par le programme.
Les produits attendus des interventions du PRODER sont entre autres : 7.840 microentreprises rurales viables créées ou consolidées, 39.000 emplois ruraux décents et durables créés ou consolidés, 52.000 porteurs d’initiatives économiques et d’entreprises formés et accompagnés dans l’élaboration des plans d’affaires bancables, 40.000 porteurs de projets agricoles appuyés dans le développement de l’agribusiness (en particulier les jeunes, les femmes et les peuples autochtones Batwa), 30.000 personnes accéderont aux hangars ou magasins de stockage, un abattoir moderne, une usine de transformation de la viande et une usine d’emballage seront construits .
Le PRODER est exécuté dans 12 provinces à savoir Bubanza, Cibitoke, Kayanza, Ngozi, Muyinga, Karusi, Gitega, Muramvya, Ruyigi, Rutana, Makamba et Bururi.
Le Ministre de l’Environnement de l’Agriculture et de l’Élevage son Excellence DODIKO Prosper apprécie la collaboration et les appuis du FIDA.
Le Directeur pays du FIDA au Burundi, HABTE SELASSIE DAGMAWI a indiqué que le FIDA investit dans les personnes qui constituent la base des systèmes alimentaires - les petits producteurs, les femmes et les jeunes entrepreneurs dans les zones rurales.
« Notre tâche consiste à faire en sorte que ces femmes, ces hommes et ces jeunes disposent des outils, des services financiers, du savoir-faire et du soutien nécessaire pour faire évoluer l'agriculture et les systèmes alimentaires ».
Les projets et programmes appuyés par le FIDA permettent d'améliorer l’accès des ruraux pauvres aux marchés et aux services, afin d’accroître leur production et leurs revenus. Les interventions du PRODER auront pour effets une meilleure implication des jeunes dans le développement des entreprises rurales, une amélioration de l’environnement pour le développement de l’agribusiness et le renforcement des services du MINEAGRIE pour une transformation rurale efficace.
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Contact
Espérance Ndayikengurukiye
Consultante Communication
Projets financés par le FIDA au Burundi
Téléphone : + 257 79 997 331
Courriel : esperance.ndayikengurukiye@programmefidaburundi.org
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