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07 février 2024
Plan-cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement du Burundi et le Système des Nations Unies 2023-2027
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Histoire
01 février 2024
Retraite du Comité Technique Conjoint (CTC) du cadre de coopération pour le développement durable entre le Burundi et le Système des Nations Unies.
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Histoire
17 janvier 2024
La FAO à l’actif de l’amélioration de l’environnement et des moyens d’existence des populations des provinces Gitega, Mwaro, et Muramvya
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
28 décembre 2023
Exposition « à la découverte des ODD »
Le Centre d'Information des Nations Unies au Burundi a organisé une exposition « à la découverte des ODD » à l’intention des jeunes étudiants des Universités de Bujumbura, en vue de les informer et les sensibiliser sur les Objectifs de développement durable (ODD). 17 stands d’information correspondant à 17 ODD ont été érigés pour expliquer au public en général et les centaines d’étudiants invités, les objectifs de développement durable et leurs cibles.
L’Agenda 2030 représente une feuille de route universelle qui permettra d’orienter l’avenir de la planète vers des sociétés durables, plus résilientes et inclusives engagées pour la paix, a indiqué le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi, monsieur Abdou Dieng lors de son discours. Pour ce faire, le Burundi est appelé à accompagner son engagement à l’agenda 2030 d’une véritable volonté politique, d’une stratégie de mise en œuvre permettant d’évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte des ODD, a-t-il précisé.
Pour y arriver, il est indispensable que les jeunes générations, en particulier les étudiants qui constituent la pépinière pour l’avenir de la nation prennent connaissance des Objectifs du Développement Durable. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU, précisant que c’est dans ce contexte que le Centre d’Information des Nations Unies, dont l’une des missions est de réaliser des activités d’information, d’éducation et de sensibilisation aux ODD a organisé cette exposition « à la découverte des ODD ».
L'affluence des jeunes était grande dans le compound du Centre d’Information des Nations Unies, pour visiter les stands ODD. La présence massive des jeunes à cette exposition, témoigne de leur engouement pour découvrir les ODD et contribuer à leur mise en œuvre. « L'atteinte des ODD ne saurait être possible sans l'implication des jeunes », a indiqué lors de son allocution, Desire Ndagijimana, Responsable du CINU.
Des centaines d’étudiants ont par la suite participé à un dialogue avec le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Monsieur Abdou Dieng, lors de cette exposition ODD. Les échanges ont porté sur le processus ayant conduit les états membres de l’Onu à l’adoption de l’Agenda 2030 des ODD et le rôle de l’Onu dans le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre. Les jeunes ont également exprimé leur pessimisme quant à la possibilité pour le Burundi et pas mal d’autres pays de réaliser les ODD à l’horizon 2030.
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Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
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Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
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Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
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Histoire
06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
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Histoire
01 février 2024
Retraite du Comité Technique Conjoint (CTC) du cadre de coopération pour le développement durable entre le Burundi et le Système des Nations Unies.
Pilotés conjointement par M Ferdinand BASHIKAKO, Secrétaire Permanent (SP) du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement et M Martin Ciowela, Représentant Résident du PNUD officiant au nom du Coordonnateur Résident par intérim, cette première réunion du CTC a connu la participation de l’ensemble de ses membres statutaires aussi bien du coté du gouvernement du Burundi que du SNU.
Les discussions ont permis de dresser un état d’avancement de la mise en œuvre du cadre de Coopération, d’identifier les priorités pour l’année 2024, d’identifier les défis de mise en œuvre ainsi que les nouvelles opportunités que les Groupes de résultats peuvent saisir pour impacter davantage la vie des populations au Burundi et contribuer à la réalisation de la Vision Burundi Emergent 2040 et Développé 2060
La retraite a également permis de faire des recommandations en vue d’améliorer les performances du cadre de résultats des interventions des Nations Unies au Burundi ainsi que le renforcement de son assistance technique au gouvernement aussi bien en matière d’appui et conseil stratégique et opérationnel qu’en matière de mobilisation des ressources.
La retraite a rappelé que les Groupes de résultats doivent inclure dans leurs travaux, dont la régularité doit être améliorée, la société civile, les universités, le secteur privé, les communautés à la base ainsi que les partenaires.
Les délibérations du CTC ont enfin permis de commencer la préparation de la réunion du Comité Ministériel de Pilotage du cadre de coopération qui se tiendra en mars 2024.
Pour rappel, le CTC est désormais composé, du :
PS du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au développement
PS du ministère du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique;
PS du ministère des Finances, du Budget et de la Planification Economique;
PS du ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique;
PS du ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage;
PS du ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre;
PS du ministère de la Justice;
PS du ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines;
PS du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA ;
PS du ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines
Leads (5) des Groupes de Résultats pour le Système des Nations Unies (PAM, PNUD, OMS, UNICEF et OIM) ;
Le Directeur Général chargé des Relations Multilatérales du MAECD ; et
Le Chef de Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies.
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Histoire
31 janvier 2024
La FAO à l’actif de l’amélioration de l’environnement et des moyens d’existence des populations des provinces Gitega, Mwaro, et Muramvya
Les populations bénéficiaires des appuis multiformes de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers le projet « Integrated Approach Pilot – Food Security (IAP-FS) Appui à la production alimentaire durable et l'amélioration de la sécurité alimentaire et la résilience climatique dans les hautes terres du Burundi » cofinancé par Fonds pour l’Environnement Mondial -FEM- et le Gouvernement du Burundi, se nomment « prospères » grâce aux actions du projet. Tellement, les interventions du projet ont contribué à l’amélioration de leurs conditions de vie qu’ils rivalisent dans les champs à l’honneur de la FAO et des bailleurs en guise de reconnaissance.
Sur une période de 6 ans (2018-2024), le projet IAP-FS a produit un impact grandiloquent dans les 9 communes de sa mise en œuvre en l’occurrence Gitega, Giheta, Bugendana de la province Gitega ; Nyabihanga, Kayokwe, Ndava, de la province Mwaro et Rutegama, Bukeye et Muramvya de la province Muramvya. Les bénéficiaires et les acteurs impliqués se relayent pour vanter les mérites d’un projet qui a su relever les conditions de vie et susciter la confiance en soi des populations, il y a peu, démunies.
En effet, à 8 mois de la clôture du projet, la visée de départ notamment la protection de l’environnement et la conservation des sols, l’augmentation de la production, la facilitation de l’accès aux infrastructures de gestion des opérations après-récolte, la structuration des CEP en coopératives pour faciliter l’accès aux marchés, qui sommes toutes contribuent à l’amélioration des conditions de vie est désormais chose faite en témoignent les acteurs concernés.
Protection de l’environnement et conservation des sols
L’appui de la FAO à travers le projet passe en grande partie par les activités menées dans des champs écoles des producteurs (CEP). En tout 134 CEP (dont 28 CEP endogènes) structurés en 41coopératives ont été mis en place et impliqués dans la production et la plantation des plants forestiers, agro forestiers, fruitiers ainsi que les bambous incluant le traçage des courbes de niveau pour l’amélioration de l’environnement et la conservation des sols.
« Avant, nous ne savions pas que les femmes pouvaient être actives dans les activités de plantation des arbres et en même temps en être propriétaires ! Nous avons été éveillées par le dynamisme des CEP et maintenant nous possédons nos propres plantations. Nous avons contribué de façon significative dans la production et la plantation des arbres non seulement dans nos propriétés mais aussi dans les propriétés publiques et celles des particuliers qui le désiraient. Nous avons fait de même pour le traçage des courbes de niveaux sur les bassins versants », indique Consolate NICINTIJE, présidente de la coopérative Tambuka, en commune Nyabihanga de la province Mwaro.
En effet, l’apprentissage par la pratique des communautés pour en faire des agents de changement est le mot d’ordre de la FAO. « Dans les 9 communes d’intervention de IAP-FS, les bénéficiaires ont accompli de grands travaux de haute intensité de main d’œuvre moyennant des frais d’encouragement », renseigne Oscar Niyonzima, Coordonnateur du projet.
De tangibles performances ont été atteintes: Près de 29 000 hectares de superficie couvertes grâce à plus de 18 millions de plants forestiers et agroforestiers produits et plantés, près de 47 000 hectares sur 9 bassins versants protégés grâce à l’adoption des meilleures pratiques agro - sylvo -pastorales telles que le contrôle de l'érosion sur plus de 1 000Km, la plantation d’arbres, la mise en place de près de 1 000 foyers améliorés, sans occulter plus 11 000 composteurs améliorés de fumier organique installés pour la gestion de la fertilité des sols.
Bien plus, 300 km de berges des rivières Ruvyironza, Kayokwe et Kaniga ont été protégés grâce à plus de 250 000 plants de bambous produits. Et dans le cadre de « l’initiative ville verte », 40 000 plants d’avocat, 3 000 plants de faux manguier et 3 000 plants de palmiers-céleri ont été produits et plantés dans les ménages et le long des routes de la ville de Gitega.
En guise de résultats, plus 24 mille agriculteurs appliquent les outils participatifs de suivi des impacts et 8 194 054 tonnes d’équivalent CO2 sont évitées/séquestrées (mesuré par l’outil Ex-Act Carbon Balance) à la suite de l’augmentation du couvert par les interventions du projet.
Cet impact est salué par Dr. Alfred NIYOKWISHIMIRA, Président du comité de pilotage du projet. « Je salue les efforts déployés par la FAO. Sur terrain, il y a des réalisations tangibles plus particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement pour protéger le capital terre qui est très important pour la production », renchérit-il.
Augmentation de la production agricole et facilitation à l’accès aux infrastructures
Le projet IAP – FS s’est beaucoup investi dans la facilitation à l’accès aux semences de qualité à ses bénéficiaires. Il a appuyé les CEP et les coopératives en semences améliorées suivant les spécificités locales. Selon Mme Francine Nijimbere, Point Focal du projet au Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage en province de Gitega, le projet a appuyé les CEP et les coopératives, en semences de pommes de terre, de haricot, de maïs, de soja, les plants des fruits, les cultures maraichères, les semences de champignons, …, ce qui a permis d’augmenter les rendements de la production agricole.
Dans les 3 provinces d’action du projet, des cas de succès liés à l’augmentation de la production sont légion. A titre illustratif, il ya lieu de citer le barrage d’irrigation exploité par la coopérative Tsindamapfa, colline Rugoti en commune Giheta de la province Gitega. « Construitpar la FAO, ce barrage d’irrigation permet à la coopérative de cultiver toutes les années différentes variétés de cultures sur 7 ha. Les voisins cultivent sur 18 ha toute l’année, totalisant 25 ha mis en culture » annonce M. Evariste Gasunzu, Président de Tsindamapfa.
Autant que Tsindamapfa, la coopérative Duhagaciro umwimbu marque les points en commune Rutegama de la province Muramvya. Elle exploite un marais de 30 ha mis à sa disposition par la commune. Cette coopérative se distingue des autres par les récoltes très élevés. Charles Nshimirimana témoigne que l’une des saisons, la coopérative a planté 4,5 kg de maïs et a récolté 1,2T, une première dans la localité. La coopérative est déjà agréée par l’Office National de Contrôle et Certification des Semences (ONCCS) comme multiplicateurs de semences. Charles Nshimirimana, président de la coopérative souligne que la coopérative est reconnue comme référence par la commune.
Pour faciliter l’accès à la fumure organique, la FAO a distribué des porcins et des poules pondeuses dans le cadre de la chaine de solidarité communautaire. Quant aux infrastructures communautaires, 3 hangars de stockage pour les opérations après-récolte ont été construits sur les collines Muyebe, Rweru et Nkonyovu ; 3 barrages d’irrigation fonctionnels à Mutwenzi, Rwingirien province de Gitega et Matongo en province de Mwaro ; et un abri d’une unité de transformation de blé à la colline Kigereka en commune Bukeye de la province de Muramvya. Cela a permis l’augmentation de la production orientée vers le marché.
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Histoire
08 février 2024
ONUSIDA et ses co sponsors apportent un appui concerte à la campagne et à la célébration de la journée mondiale contre le sida
La Journée Mondiale contre le Sida au Burundi Edition 2023 a été placée sous le thème « Confier le leadership aux communautés » et célébrée comme chaque année sous le haut patronage de Son Excellence la Première Dame de la République du Burundi Angeline Ndayishimiye.
Cette campagne a été marquée par diverses activités en amont et en aval des cérémonies officielles qui ont eu lieu le 6 décembre dans la province de Ruyigi avec l’appui du Système des Nations Unies et des partenaires tels qu’USAID.
ONUSIDA a apporté son appui technique et financier à plusieurs activités phares de cette campagne, à savoir :
- l’atelier des médias organisé avec l’appui financier de l’OMS ;
- la synergie des médias et le plateau télévisé à la RTNB ;
- l’atelier sur les objectifs 10-10-10 de la stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 organisé par le CNLS avec l’appui financier supplémentaire d’ICAP;
- la Journée conviviale de la société civile organisée par CCDP+ pendant les cérémonies officielles.
S’agissant de l’atelier media, il a été organisé le 29 décembre 2023 par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS) avec l’appui financier de l’OMS et l’appui technique complémentaire de l’ONUSIDA pour sensibiliser les professionnels des médias sur la campagne de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida. Cela a abouti à des résultats concrets à travers la synergie des médias, des reportages radio, des spots publicitaires et plusieurs émissions dans les différentes radios et télévisions publiques et privées sans oublier les réseaux sociaux Twitter et Facebook.
Un plateau télévisé a eu lieu à la RTNB le 30 novembre et a regroupé le SEP/CNLS, le délégué de la Société Civile et celui de l’ONUSIDA. Il a été diffusé le 2 décembre 2023 après le journal en kirundi.
Un atelier de réflexion sur les Objectifs 10-10-10 de la stratégie Mondiale de lutte contre le Sida 2021-2026 a été organisé le 1er décembre 2023 dans la salle de King’s conference Center de Bujumbura avec le financement conjoint de l’ONUSIDA et de ICAP et a porté sur le renforcement des acquis en lien avec le VIH et les droits humains à l’endroit des responsables sanitaires.
La journée de convivialité de la société civile a eu lieu le 6 décembre pendant la célébration officielle de la Journée Mondiale. Elle a mobilisé les réseaux de PVVIH à travers tout le pays.
Il est à noter qu’UNFPA a contribué à l’acquisition des pagnes pour la célébration de cette journée.
Célébration officielle de la Journée Mondiale contre le Sida, édition 2023, au stade Urumuri de Ruyigi le 6 décembre 2023 sous le haut patronage de Son Excellence la Première Dame
La cérémonie officielle de la Journée Mondiale a eu lieu le 6 décembre 2023 au chef-lieu de la province de Ruyigi sous le haut patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye. Les activités de la célébration de la Journée Mondiale contre le Sida au Burundi ont commencé par la visite des stands d’exposition des acteurs de la société civile et des partenaires. Cette visite a permis d’apprécier différents activités de convivialité et de manifestation du leadership communautaire à l’endroit des personnes vivant avec le VIH ainsi que le stand de l’ONUSIDA et de USAID/ PEPFAR au nom des autres agences des Nations unies et partenaires.
Après la visite, les participants à la célébration de la JMS ont écouté les discours du Gouverneur de province, du Représentant de Personnes vivant avec le VIH, de la Directrice Pays de l’ONUSIDA, du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats -Unis, du Ministre de la Santé Publique et de la lutte contre le Sida avant de suivre le discours de la Première Dame du Burundi.
Au niveau des discours, tous les orateurs ont mis en exergue la responsabilité des communautés dans la lutte contre le VIH/Sida partant de la prévention jusqu’à la prise en charge de cette maladie et à la réduction de son impact au Burundi. Grâce aux efforts conjugués de toutes les parties prenantes, gouvernement, acteurs de la société civile et partenaires au Développement, il a été souligné les avancées remarquables du Burundi dans la riposte ainsi que des défis persistants.
Les progrès dans la riposte au VIH au Burundi
Au niveau de l’atteinte de la cascade des 3x95 chez les adultes, le Burundi présente des indicateurs très significatifs : 97% des personnes qui vivent avec le VIH connaissent leur statut, 100 % d’entre elles sont mises sous traitement et 93% parmi celles sous traitement ont une charge virale indétectable. Cela a valu au Burundi, en mars 2023, un Prix PEPFAR pour être sur la bonne voie d’atteindre les cibles de l’ONUSIDA.
La grande implication de la Société Civile dans l’offre des services de prise en charge et de suivi de qualité ainsi que la mise en place de l’observatoire communautaire ont généré des avancées significatives.
Quelques défis dans la riposte au VIH
A côté des succès non exhaustifs qui couronnent ces progrès remarquables malgré un contexte particulièrement difficile, il persiste des défis importants dans la riposte, notamment :
- les nouvelles infections chez les enfants : il faut rappeler le poids trop lourd que portent ceux-ci dans la contribution des nouvelles infections VIH puisque la tranche de 0 à 4 ans contribuait en 2022 à 22% de nouvelles infections.
- s’agissant de la cascade des 3 X 95, les enfants sont moins lotis que les adultes avec seulement 41% des enfants vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique, 99% d’entre eux qui sont mis sous traitement et 85 % de ces derniers qui ont une charge virale indétectable. Des efforts considérables doivent être faits dans le dépistage et un accent particulier sur les stratégies dites différenciées où le rôle des communautés est central.
-l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (ETME) : en 2022, le taux de transmission du VIH s’élevait à 12.37% après la période d’allaitement maternel alors que l’objectif est d’arriver à un taux de moins de 5%, seuil de l’élimination. Il y a donc un besoin urgent de rehausser le taux des consultations prénatales et le dépistage de la mère-enfant.
- les adolescents et jeunes de 15 à 24 ans : la situation est aussi préoccupante avec 15 % de contributions des nouvelles infections VIH en 2022 et une vulnérabilité accrue des adolescentes exposées au VIH malgré les efforts des OSC Jeunes comme RNJ+ qui font un travail louable qui mérite d’être soutenu.
En conclusion, la Directrice pays de l’ONUSIDA ainsi que les autres orateurs du jour ont salué les efforts et les engagements de toutes les organisations de la Société Civile et nombreux mouvements communautaires qui ont façonné la riposte au VIH au Burundi pour l’atteinte des progrès remarquables déjà cités plus haut.
Les cérémonies se sont clôturées sur la remise des dons de vivres et non vivres en signe de soutien 450 PVVIH les plus vulnérables de la province de Ruyigi.
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Histoire
16 octobre 2023
Le FIDA promeut davantage de jardins potagers pour contribuer à l’amélioration des systèmes alimentaires
« Pour les légumes, on se contentait des feuilles de haricots ou de manioc. Ceux qui avaient de l’argent devaient les acheter mais c’est très cher pour beaucoup de famille », nous a confié Aline Nsabimana, mère de deux enfants et habitante de la colline Burenza en commune Mwumba, province de Ngozi. Comme elle le confirme, sa culture est simple et ne demande pas beaucoup d’engrais. Même constat chez Marie-Goreth Ndayisenga de Bugumbasha à Makebuko en province Gitega. Avec l’introduction des potagers dans ces familles, surtout pendant la saison sèche, la période où les plantes vertes ne sont pas légions, le problème de légumes a été résolu.
« Maintenant chez moi, tous les repas sont accompagnés de légumes. Si aujourd’hui ce sont les amarantes, demain seront les choux. Comme mes enfants ont déjà pris goût aux légumes, ils n’acceptent plus facilement les haricots seuls et je constate que leur santé va en s’améliorant », souligne-t-elle.
Ce sont les témoignages de certains des bénéficiaires du Projet d’Intensification de la Production Agricole et de Réduction de la Vulnérabilité au Burundi (PIPARV-B) financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Ces bénéficiaires sont des pionniers des potagers pendant la saison sèche. Selon eux, ce projet complète agréablement l’agriculture classique.
Dans les provinces d’intervention du PIPARV-B, les bénéficiaires sont tous des vulnérables. Ou plutôt, étaient des vulnérables. Aujourd’hui, ces hommes et femmes qui ne sont pas de grands propriétaires terriens produisent la variété des choux, carottes, oignons, et amarantes qui poussent vite et produisent beaucoup. Ils élèvent des porcs et des chèvres distribués par le projet. Que ce soit les semences potagères, les porcs ou chèvres, ces appuis sont destinés aux familles vulnérables pour renforcer leur résilience face à l’extrême pauvreté. Parmi ces nombreux cultivateurs, l’introduction de ces nouvelles variétés de légumes a considérablement changé leur mode de vie. Selon eux, les anciennes variétés des amarantes étaient moins résistantes et éphémères. Le petit lopin de terre à leur disposition produit la quantité nécessaire de légumes qui faisait défaut dans ces familles rurales. Comme elles l’indiquent, les choux et les amarantes sont des plantes de survie. Elles poussent en grande quantité et sont riche en nutriments.
Depuis la mise en place des jardins potagers dans la zone d’action du PIPARV-B et les résultats obtenus, une envie très poussée de posséder un potager chez soi a pris les bénéficiaires et cherchent des graines à faire germer. Le problème, ces semences coûtent chères au marché, ce qui a compliqué plus d’uns. Heureusement, selon Antoine Ntamavukiro, un moniteur agricole de Bugumbasha, les amarantes mâtures possèdent des graines, une fois séchées servent de semences pour la prochaine culture.
« C’est une plante vivace et pouvant vivre plusieurs mois. Ses fleurs séchées servent de nouvelles semences et l’agriculteur pourra les multiplier comme il veut. On n’a pas besoin d’aller les acheter si on avait eu le premier potager ! »
Il ajoute en outre que dans les ménages bénéficiaires trouvent de quoi manger et vendre pour subvenir à d’autres besoins. Il donne des exemples où des ménages vendent en moyenne 10 choux par jour. Ils remercient le PIPARV-B d’avoir pensé à diversifier les appuis.
Le PIPARV-B est le 13 è projet financé par le FIDA au Burundi, ses actions contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable et à l’amélioration des systèmes alimentaires dans les provinces, Gitega, Karusi, Muyinga, Ngozi, Kayanza, Rutana et Ruyigi.
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Histoire
22 novembre 2023
Célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation, édition 2023
Célébrée chaque année le 16 octobre, la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) est non seulement la journée anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mais également le moment de bilan et de perspectives pour conduire le pays vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables.
Les festivités grandeur nature de la célébration de la JMA édition 2023 se sont déroulées à la colline Runyonza de la commune et province Kirundo. Les activités de la journée ont été ouvertes par le lancement officiel de l’année agricole 2023-2024 par le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage avec les semis de maïs et de haricot.
Par cette action, le coup d’envoi est donné à tous les Burundais à sortir leurs semences pour la saison 2024A.
L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté
« L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté », est le thème retenu cette année à l’échelle mondiale.
Au Burundi, la province de Kirundo choisi comme hôte de célébration de la JMA illustre à suffisance le thème. C’est une province nantie en eau avec 9 petits lacs : Rwihinda et Cohoha en commune Kirundo, Rweru et Kanzigiri en commune Busoni, Narungazi, mwungere et Kabamba en commune Ntega et Nagitamo et Gacamirindi en commune Bugabira.
Cependant, la population de cette province est pauvre en eau potable. Selon le Gouverneur, seuls 26.6% des habitants de Kirundo ont accès à l’eau potable. Pendant les exhibitions festivalières, la population a fait appel au Président de la République et aux partenaires au développement à l’aider à profiter des eaux dont dispose la province pour avoir de l’eau potable pour tous et même l’utiliser pour la production agricole d’autant que la province est soumise à un déficit hydrique récurrent lié au changement climatique.
Sur ce dernier point, la FAO a déjà une longueur d’avance. Elle appuie en semences pour la mise en valeur des marais notamment en commune Vumbi et Busoni. La FAO a déjà commencé à installer des équipements pour irrigation collinaire par pompage solaire à la colline Ceru de la commune Kirundo et Mago de la commune Busoni pour répondre aux défis du déficit hydrique et produire toute l’année pour que les bénéficiaires mangent à leur faim notamment pendant la période de soudure et avoir le surplus pour le marché.
De son côté, le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage M. Prosper Dodiko a exhorté la population à soutenir les actions du Gouvernement en faveur de l’eau à travers la plantation des arbres fruitiers, agro forestiers et forestiers, le rôle de l’arbre étant essentiel dans le cycle de l’eau. « Il faut prendre l'eau comme une ressource naturelle et un bien public à protéger qui peut s’envoler à tout moment si nous n’y prenons pas garde », a-t-il insisté.
De son côté, la FAO, par la voix du Représentant de cette organisation au Burundi M. PISSANG TCHANGAÏDadémanao, promet un soutien sans faille au Gouvernement du Burundi dans sa politique de l’eau.
La Célébration de la JMA a permis de primer plus de meilleures 5 coopératives en leur octroyant des intrants et matériel agricoles.
Un pas de plus vers la réalisation des objectifs de la FAO au Burundi
La FAO dresse un bilan positif de ses réalisations durant l’année agricole 2022-2023 . Dans son allocution de circonstance M. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Réprésentant de la FAO au Burundi, a indiqué que la FAO Burundi a continué à mettre en œuvre son programme d’appui au gouvernement du Burundi.
En effet, durant l’année culturale 2022-2023, les actions de la FAO se sont essentiellement focalisées sur 4 améliorations qui résument le cadre stratégique global pour la période 2022-2031 : Il s’agit de l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie en faveur des populations burundaises, sans laisser personnes de côté.
Selon le Représentant de la FAO, les actions entreprises notamment, la vulgarisation de bonnes pratiques à travers les groupes Champs Ecoles des Producteurs (CEP) ; la distribution d’intrants agricoles et d’élevage diversifiés ; la mise en place des infrastructures agricoles ; la vulgarisation des semences des cultures à haute valeur nutritive ; la production et la plantation des plants d’arbres fruitiers, forestiers et agroforestiers ; la réhabilitation des terres et berges de rivières dégradées et les bassins versants ; la mise en place de peuplement semencier ;… ainsi que différentes initiatives prises ont permis d’augmenter la production agricole et animale, d’assurer la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition des bénéficiaires, l’augmentation du couvert végétal, la protection des bassins versants et l’adoption de meilleures pratiques agro-sylvo-pastorales visant la stabilité, la restauration de la fertilité et la gestion durable des terres agricoles.
« Toutes ces initiatives et actions du Bureau de la FAO au Burundi visent à conduire le pays vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui permettent d’apporter au peuple burundais les 4 améliorations (Meilleure Production, Meilleure Nutrition, Meilleur Environnement et Meilleures conditions de vie), en ne laissant personne de côté », a souligné M. Pissang Tchangaï.
Par la voix du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, le Gouvernement du Burundi salue les initiatives des partenaires au développement en l’occurrence la FAO pour ses actions dans le domaine agro-alimentaire.
Créée le 16 octobre 1945 au Québec, la FAO a ouvert son Bureau de Représentation le 19 novembre 1982 au Burundi. Depuis lors, elle accompagne et appuie l’Etat du Burundi dans sa politique agrosylvopastorale et ses priorités en matière de sécurité alimentaire.
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Communiqué de presse
03 janvier 2024
Vœux du Secrétaire général de l’ONU pour la nouvelle année 2024
Notre planète est en danger.
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Les populations ploient sous la pauvreté et la faim qui ne cessent de s’aggraver.
Les guerres sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes.
La confiance fait cruellement défaut.
Mais ce n’est pas en pointant quiconque du doigt ni en pointant des armes que l’on arrivera à quelque chose.
L’humanité est plus forte lorsqu’elle fait front commun.
2024 doit être l’année du rétablissement de la confiance et de l’espoir.
Nous devons unir nos forces par-delà les clivages pour trouver des solutions communes.
Pour l’action climatique.
Pour des perspectives économiques et un système financier mondial plus équitable qui profite à tout le monde.
Ensemble, nous devons nous élever contre la discrimination et la haine qui empoisonnent les relations entre les pays et entre les communautés.
Et nous devons veiller à ce que les nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, soient une force au service du bien.
L’ONU continuera de mobiliser le monde en faveur de la paix, du développement durable et des droits humains.
Prenons la résolution de faire de 2024 une année placée sous le signe de la confiance et de l’espoir pour concrétiser tout ce que nous pouvons accomplir ensemble.
Je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de paix pour la nouvelle année.
https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/https://www.facebook.com/UNBurundi/videos/334293666146983/
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Communiqué de presse
07 décembre 2023
Journée Internationale des Personnes Handicapées - Allocution de M. Abdou Dieng, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Burundi
Je voudrais pour commencer remercier l’Institut Saint Kizito qui nous a invités à commémorer cette Journée Internationale des Personnes handicapés en ce 06 décembre 2023.
Cette Journée se situe au confluent de plusieurs autres événements de grande envergure, en l’occurrence les 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles lancés le 27 novembre, et le 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont la célébration s’est étalée sur toute l’année en cours. Toutes les initiatives entreprises dans le cadre de ces événements ont été structurées sur l’exigence fondamentale de « Ne laisser personne de côté ».
C’est dans ce contexte que je voudrais humblement partager avec vous trois (3) messages aujourd’hui.
Mon premier message est une reconnaissance des efforts entrepris à ce jour par le Gouvernement du Burundi en faveur des personnes vivant avec handicap.
Les améliorations tant désirées dans la vie des personnes handicapées, en général, et des enfants en particulier, exigent des réformes structurelles à travers des lois et politiques adaptées à la situation particulière de ces groupes et permettent d’assurer leur développement durable. Il convient de reconnaître les progrès réalisés par le Burundi, notamment l’adoption de la loi N°1/03 du 10 janvier 2018 portant promotion et protection des droits des personnes handicapées au Burundi ; la stratégie nationale d’inclusion des personnes handicapées et la mise en place du Comité national des personnes handicapées. Ce sont là des avancées positives à louer.
Mon second message porte sur le besoin collectif de faire plus.
Les difficultés auxquelles font fassent les personnes handicapées dans la jouissance de leurs droits interpellent le Gouvernement et ses partenaires de poursuivre les efforts entrepris pour que le cadre légal et institutionnel soit traduit en impact et en transformation visible des conditions de vies des personnes vivant avec handicap, dont les enfants.
Le leadership du Ministère ayant les Droits de la Personne Humaine dans ses attributions est déterminant, tout comme les institutions en charge de la promotion des Droits de l’homme ainsi que toutes les parties prenantes dans un élan de complémentarité.
C’est à cet élan de collaboration agissante que nous appelle le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, lorsqu’il rappelle que, « pour atteindre les objectifs de développement durable, il faut tenir la promesse de ne laisser personne de côté, en particulier les 1,3 milliard de personnes handicapées dans le monde » tout en faisant le constat amer qu’aujourd’hui « les personnes handicapées continuent de se heurter à une discrimination systémique et à des obstacles qui limitent leur véritable inclusion dans tous les domaines de la société ».
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Avec mon troisième message, je voudrais confirmer l’engagement du Système des Nations Unies à travailler sans relâche avec le Gouvernement du Burundi et les autres partenaires au respect et à la préservation des droits des personnes vivant avec handicap et à ne laisser personne de côté.
Je voudrais vous assurer de la ferme volonté du système des Nations Unies à accompagner les efforts du Gouvernement dans la création d’un environnement plus favorable à la jouissance et l’exercice des droits humains. A cet égard, nous utiliseront entre autres instruments le Plan-cadre de coopération pour le développement durable du Burundi 2023-2027 signé entre le Gouvernement et le système des Nations Unies, ainsi que toutes les initiatives individuelles et conjointes des agences des Nations Unies. Je ne doute pas que les autres partenaires en développement s’inscrivent dans la même dynamique.
En outre, je voudrais souligner que notre partenariat avec l’Institut Saint Kizito s’inscrit dans la dynamique de « Ne laisser personne de côté ». Il est réconfortant de voir comment la mobilisation de l’ensemble du système des Nations Unies apporte un changement positif dans la vie de nombreuses personnes à risque de marginalisation. C’est pourquoi, j’apprécie à sa juste valeur le soutien multiforme de l’UNICEF, du FNUAP, du PAM, du HCR et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour briser l’isolement des enfants de Saint Kizito. Aussi symboliques soient-elles, ces actions revêtent une grande importance pour les enfants de Saint Kizito, victimes d’une double discrimination du fait de leur handicap et de leur âge.
Pour la suite, nous nous engageons à travailler pour que les considérations relatives aux personnes handicapées soient prises en compte à tous les niveaux de prise de décisions, conformément à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et participent à tous les efforts déployés par les pays pour atteindre les objectifs de développement durable, qu’il s’agisse de l’élimination de la pauvreté ou de la santé, de l’éducation et de l’action climatique ainsi que la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus.
Je nous invite donc à dépasser le cadre solennel de la célébration d’aujourd’hui et à nous engager dans des actions concrètes et transformatrices qui soient d’un appui efficace à l’Institut Saint Kizito et apportent un changement palpable dans la vie des enfants. Lorsque nous auront écouté les témoignages et remarqué les réalités difficiles de cet Institut, nous n’aurons plus d’excuses de dire que nous ne savions pas.
Pour finir, je voudrais à nouveau vous remercier, vous toutes et tous qui êtes présent(e)s aujourd’hui avec nous.
Je vous remercie de votre aimable attention !!!
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Communiqué de presse
01 décembre 2023
Journée Mondiale du Sida de 2023 - Message du Secrétaire général de l’ONU
Les décès liés au sida ont chuté de près de 70 % depuis 2004, année la plus meurtrière, et le nombre de nouvelles infections à VIH est au plus bas depuis les années 1980.
Pourtant, aujourd’hui encore, chaque minute, une personne meurt du sida.
Nous pouvons – et nous devons – mettre fin à la menace qu’il fait peser sur la santé publique d’ici à 2030.
Pour atteindre cet objectif, il faut mettre en application le thème de cette année et « confier le leadership aux communautés ».
C’est grâce à elles qu’il sera possible d’éliminer le sida.
Et ce, qu’il s’agisse d’accéder aux traitements, aux services et au soutien nécessaires ou de militer sur le terrain pour que toutes les personnes puissent exercer leur droit à la santé.
C’est en soutenant celles et ceux qui sont en première ligne que nous gagnerons la lutte contre le sida.
Le leadership des communautés doit donc être au cœur de tous les plans, programmes et budgets et de toutes les activités de suivi en lien avec le VIH.
Nous devons également lever les obstacles à ce leadership et faire en sorte que les groupes locaux de la société civile puissent avancer dans leur travail essentiel.
Plus que tout, nous avons besoin de financements.
La lutte contre le sida dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire souffre d’un déficit de 8 milliards de dollars par an.
Il faut notamment accroître le financement des programmes locaux menés par des personnes vivant avec le VIH ainsi que celui des initiatives de prévention conduites par les communautés.
Le sida n’est pas invincible.
Finissons le travail : aidons les communautés à mettre fin à ce fléau dans leurs quartiers, dans leurs pays et dans le monde entier.
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Communiqué de presse
13 novembre 2023
Lancement officiel du Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER)
Le Fonds International de Développement Agricole coopère avec le Burundi depuis plus de 40 ans, il a déjà appuyé 13 projets de développement agricole, le PRODER en est le 14è.
L’objectif du PRODER est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Son objectif de développement est de promouvoir de manière équitable et inclusive l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des pauvres ruraux les plus vulnérables.
Le PRODER sera exécuté à travers la composante de développement inclusif des entreprises des jeunes ruraux et celle de la promotion d’un environnement favorable au développement des entreprises agropastorales. Il touchera 85.000 bénéficiaires dont 80.000 issus des ménages ruraux pauvres et 5.000 constitués des fournisseurs de biens et de services qui seront renforcés par le programme.
Les produits attendus des interventions du PRODER sont entre autres : 7.840 microentreprises rurales viables créées ou consolidées, 39.000 emplois ruraux décents et durables créés ou consolidés, 52.000 porteurs d’initiatives économiques et d’entreprises formés et accompagnés dans l’élaboration des plans d’affaires bancables, 40.000 porteurs de projets agricoles appuyés dans le développement de l’agribusiness (en particulier les jeunes, les femmes et les peuples autochtones Batwa), 30.000 personnes accéderont aux hangars ou magasins de stockage, un abattoir moderne, une usine de transformation de la viande et une usine d’emballage seront construits .
Le PRODER est exécuté dans 12 provinces à savoir Bubanza, Cibitoke, Kayanza, Ngozi, Muyinga, Karusi, Gitega, Muramvya, Ruyigi, Rutana, Makamba et Bururi.
Le Ministre de l’Environnement de l’Agriculture et de l’Élevage son Excellence DODIKO Prosper apprécie la collaboration et les appuis du FIDA.
Le Directeur pays du FIDA au Burundi, HABTE SELASSIE DAGMAWI a indiqué que le FIDA investit dans les personnes qui constituent la base des systèmes alimentaires - les petits producteurs, les femmes et les jeunes entrepreneurs dans les zones rurales.
« Notre tâche consiste à faire en sorte que ces femmes, ces hommes et ces jeunes disposent des outils, des services financiers, du savoir-faire et du soutien nécessaire pour faire évoluer l'agriculture et les systèmes alimentaires ».
Les projets et programmes appuyés par le FIDA permettent d'améliorer l’accès des ruraux pauvres aux marchés et aux services, afin d’accroître leur production et leurs revenus. Les interventions du PRODER auront pour effets une meilleure implication des jeunes dans le développement des entreprises rurales, une amélioration de l’environnement pour le développement de l’agribusiness et le renforcement des services du MINEAGRIE pour une transformation rurale efficace.
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Contact
Espérance Ndayikengurukiye
Consultante Communication
Projets financés par le FIDA au Burundi
Téléphone : + 257 79 997 331
Courriel : esperance.ndayikengurukiye@programmefidaburundi.org
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Communiqué de presse
23 octobre 2023
Journée des Nations Unies - Message du Secrétaire général de l'ONU
Il nous appartient d’aider à construire ce monde de paix, de développement durable et de droits humains, pour toutes et pour tous.
Je sais que nous en sommes capables. La Charte des Nations Unies, entrée en vigueur il y a 78 ans aujourd’hui, nous montre la voie à suivre.
Elle est, avant tout, ancrée dans la détermination de surmonter les divisions, de restaurer les relations mises à mal et de bâtir la paix.
D’ouvrir de nouvelles perspectives et de ne laisser personne de côté.
D’assurer la justice, l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles.
D’apporter une assistance vitale à celles et ceux qui sont dans le besoin.
Et de permettre, par sa polyvalence, de relever des défis qui n’existaient même pas lorsque l’Organisation a été fondée – depuis la crise climatique, qui menace notre existence même, jusqu’aux périls et aux promesses de l’intelligence artificielle.
Les valeurs et principes qui guident l’Organisation des Nations Unies sont intemporels ; cela ne veut pas dire qu’elle doit rester figée dans le temps. C’est pourquoi nous ne devons avoir de cesse de renforcer nos méthodes de travail et de poursuivre notre tâche en nous adaptant aux réalités du XXIe siècle.
En cette Journée des Nations Unies, mettons tous nos espoirs et notre détermination au service du monde meilleur auquel nous aspirons.
Engageons-nous à bâtir un avenir digne du nom de notre indispensable organisation.
Notre monde est divisé. Nous pouvons et nous devons être des nations unies.
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