Dernières actualités
Communiqué de presse
01 décembre 2023
Journée Mondiale du Sida de 2023 - Message du Secrétaire général de l’ONU
Pour en savoir plus
Communiqué de presse
10 novembre 2023
Lancement officiel du Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER)
Pour en savoir plus
Allocution
09 novembre 2023
Atelier sous-régional de renforcement des capacités des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) sur l’analyse des risques, l'alerte précoce, et la prévention - Le Discours du Coordonnateur Résident a.i. du SNU, M. Abdou Dieng
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
19 septembre 2023
En prélude au Sommet de l'ONU sur les ODD, le Burundi élabore son Rapport à mi-parcours de la mise en œuvre de ces objectifs mondiaux
En préparation du Sommet des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable qui se déroule à New York du 18 et 19 septembre 2023, le PNUD Burundi a appuyé le gouvernement pour élaborer le Rapport à mi-parcours (2015 – 2023) de suivi de la mise en œuvre des ODD au Burundi.
Le rapport de mise en œuvre des ODD à mi-parcours au Burundi, élaboré avec l’appui du PNUD a été validé le 24 août 2023, en présence du Ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique, au terme d’un atelier de réflexion pour examiner les progrès accomplis, identifier les contraintes, tirer les leçons, et le cas échéant, réajuster les politiques et réorienter les programmes pour s’assurer que le Burundi est sur la trajectoire de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030.
Conformément à la méthodologie recommandée au niveau international, ce rapport est le résultat d’une analyse intégrée et d’une consultation nationale générale, inclusive et participative des acteurs et partenaires du développement, incluant des représentants des différents groupes et couches de la société burundaise.
Le rapport sur les ODD 2023 du Burundi dresse un tableau réaliste de la situation et note les avancées significatives sur certaines cibles prioritaires en voie d’être atteintes, notamment dans le domaine de l’élimination de la faim, la santé, et l’éducation. D’autres sont sur la bonne voie mais connaissent un retard, pendant que d’autres sont hors de trajectoire d’atteinte. Malgré un contexte difficile qui a négativement impacté la mise en en œuvre de l’agenda 2030, notamment la pandémie COVID 19 et la Guerre Russo Ukrainienne, le contexte économique international complexe, changeant et incertain et des défis persistants au niveau national, plusieurs actions et efforts volontaristes de la part du Gouvernement avec l’appui des partenaires ont ainsi porté des fruits.
Le PNUD a constamment accompagné le gouvernement du Burundi dans toutes les étapes de mise en œuvre des ODD depuis leur adoption en 2015 par les Etats membres de l’Onu, dont le Burundi.
Dans un premier temps, le gouvernement du Burundi a effectué, avec l’appui du PNUD, l’exercice de priorisation des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD). Les 49 cibles et 101 indicateurs priorisés ont été intégrés dans la formulation du Plan National de Développement du Burundi (PND 2018-2027) en vue d’accélérer le développement durable et inclusif du pays et la transformation structurelle de son économie.
Dans un deuxième temps, le PNUD a appuyé le gouvernement du Burundi dans le processus de localisation des ODD, pour leur intégration dans les Plans Communaux de Développement Communautaire (PCDC), en vue de s’assurer que le développement atteigne les plus vulnérables dans tous les coins du pays, pour ne laisser personne pour compte. Enfin, avec l’appui du PNUD, le gouvernement du Burundi a préparé le premier Rapport National Volontaire de suivi de la mise en œuvre des ODD en 2020 et le Rapport d’actualisation des indicateurs ODD en 2021.
Avec ce rapport, le PNUD accomplit son mandat d'intégrateur au sein du Système des Nations Unies, rôle visant à connecter et à fournir des services et plateformes favorisant la collaboration pour la réalisation les Objectifs de développement durable
Réunis au Sommet des Nations Unies sur les ODD à New York, les chefs d'État et de gouvernement évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et fourniront des orientations politiques de haut niveau en vue de l’accélération de la réalisation des objectifs convenus et surtout de transformer les économies.
1 / 5
Histoire
04 septembre 2023
Le projet PRRPB clôture ses activités sur des marques de grandeur des populations bénéficiaires
« Tout est bien qui finit bien » dit-on, le Projet de Restauration et de Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB) clôture ses activités le 30 septembre 2023 sur un gage de grandeur. Les populations bénéficiaires, l’appareil administratif, les services techniques du ministère de l’Environnement, Agriculture et Elevage, etc. sont unanimes sur la grande qualité des prestations fournies à près de 10 000 bénéficiaires et surtout les résultats atteints, comme traces indélébiles dans la zone d’intervention, par la composante Champs Ecoles des Producteurs – CEP – mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Financé par la Banque Mondiale, la composante CEP avait la délicate mission de contribuer à la limitation de la pression exercée sur les ressources naturelles par la forte densité de la population (plus de 370 hab/ km²) dans un contexte de changement climatique. La résilience de la population face aux nouvelles réalités climatiques était dans le viseur de la FAO dès le début de ses interventions en novembre 2020.
Au bout de 3 ans d’activités dans les communes de Buhinyuza en province Muyinga, et Isare en province Bujumbura, et 1 an dans la commune Matongo en province Kayanza, le projet PRRPB a de quoi être fier. Il est intervenu dans 31 collines dont Ntobwe, Gitaramuka, Gasave, Kiyange, Bunywana,Karehe, Nyaruhengeri, Kibimba, Muramba, Bugungu et Karongwe dans la commune de Buhinyuza ; Benga, Karunga, Kwigere, Gishingano, Caranka, Nyambuye, Rushubi, Rutegama, Nyakibande et Bibare dans la commune Isare ; et Rudehe, Mpemba, Bihunge, Munini, Nyarumanga, Bwisange, Nyakibingingo, Matongo et Muganza dans la commune de Kayanza où il a appuyé près de 10 000 agro-éleveurs.
Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et d’élevage
Deux tiers des 10 000 agro-éleveurs ont bénéficié des formations par apprentissage sur terrain des bonnes pratiques agricoles à travers les CEP. Les techniques apprises et appliquées par les membres et les non membres des groupes CEP sont notamment l’utilisation de semences sélectionnées, le semis en lignes le respect du calendrier cultural et des écartements, l’utilisation de la fumure organique, les techniques de tuteurage du haricot, l’analyse de l’agroécosystème-AESA et l’utilisation des bio pesticides contre les maladies et ravageurs des cultures et pour la conservation des récoltes.
Un tiers restant des membres des CEP qui s’étaient orientés dans l’élevage ont appris et pratiquent déjà, entre autres, les normes de construction des étables, respectent des normes d’alimentation, de la fabrication et le suivi de la reproduction. Le système d’alerte rapide fonctionne déjà.
Cela a été rendu possible par un réseau de formateurs internationaux et nationaux mis en place. 27maîtres formateurs nationaux, 400 facilitateurs endogènes et 50 facilitateurs externes ont été mobilisés et formés pour accompagner les agro-éleveurs.
Le corolaire de la mise en œuvre des bonnes pratiques accompagnées de la distribution de divers intrants agricoles dont les semences certifiées bio fortifiées aux agro-éleveurs, a été l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie.
« Vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise, quand vous vous rendez sur les collines d’intervention du projet, vous constatez vous-même que les conditions de vie des populations qui ont été appuyées se sont nettement améliorées par rapport aux autres », témoigne Mme Alice Nsabiyunva Administratrice de la commune Matongo. Elle précise que les populations de Matongo ont de quoi manger et même des surplus pour le marché, parce que dit-elle, elles adoptent les bonnes pratiques agricoles apprises dans le cadre du PRRPB.
« Avant le projet, les enfants et moi-même, nous tombions fréquemment malades. Mais aujourd’hui, nous sommes bien portants car nous mangeons correctement et sainement avec l’apport dans nos plats en nutriments du haricot bio fortifié que nous avons récolté », affirme Mme Chantale Manirakiza, agro-éleveur de la colline Matongo, commune Matongo en province Kayanza. Celle-ci précise que grâce aux aliment augmentés en sels minéraux qu’elle consomme, elle est passée de 50kg à 57 kg.
L’amélioration de la nutrition était dès le départ dans l’œilleton de la FAO. Callixte Mbonyingingo, Expert Maître Formateur en CEP confirme que les agri éleveurs ont expérimenté les nouvelles variétés et ont constaté qu’elles sont les plus productives et plus nutritives que les anciennes variétés. « Un grand effort a été consacré à l’expérimentation et vulgarisation, au sein des CEPs, des variétés de semences certifiées contenant des sels minéraux - le fer, le zinc et la vitamine A - indispensables à la personne humaine surtout les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées », renchérit-il.
Amélioration de la production et création des AGR
Avant l’intervention du projet PRRPB, les populations bénéficiaires pratiquaient le semis dite « jujuta » - semis à la volée - une pratique très couteuse car elle utilise beaucoup de semences mais peu rentable. La révolution est venue par les bonnes pratiques agricoles dispensées par la FAO qui ont permis d’améliorer la production.
« Mon agriculture et élevage ont connu un essor fulgurant ces 3 dernières années. A titre illustratif, en saison 2022B j’ai récolté plus de 500kg de haricot dans un champ d’un demi hectare (1/2ha) où j’avais semé seulement 12kg. C’est une première dans mon histoire de cultivateur », témoigne Arthémond Nyandwi, agro-éleveur de la colline Nyakibande de la commune Isare en province de Bujumbura. Il précise que la même superficie, il était habitué à semer autour de 35kg de haricot et ne récoltait qu’une cinquantaine de kilos.
M. Nyanwi renseigne les formations obtenues en élevage lui ont révélé l’opportunité d’affaires en élevage. Celui-ci a investi l’argent obtenu de la récolte des saisons successives pour monter un petit projet d’élevage. Il élève déjà 2 vaches, 3 chèvres, 12 poules et 25 cobayes. Chaque espèce de ces animaux vit dans une étable construite suivant les normes apprises.
Des cas de succès à l’image de celui de M.Arthémond Nyandwi sont légion. La mise en œuvres des bonnes pratiques agricoles ont permis à Mme Belyse Tuyisenge de la colline Ntobwe, zone Gasave de la commune Buhinyuza dans la province de Muyinga de s’émanciper financièrement. « Je ne dépends plus de mon mari. Je contribue dans le bien être de notre ménage. Mon mari et moi, nous mettons ensemble les moyens pour exécuter les projets de développement. Dernièrement, nous avons acheté une parcelle de 2 millions. Sa valeur réelle dépasse aujourd’hui 7millions », se réjouit-elle.
M.Tuyisenge possède déjà un Kiosque et projette étendre ses exploitations agricoles pour avoir les moyens d’exécuter plusieurs projets qu’elle a en tête. Elle dit se préparer déjà à acheter une moto pour assurer le transport rémunéré.
Evoquant les résultats atteints, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise à échelle des activités du projet à l’échelle nationale.
1 / 5

Histoire
01 août 2023
La Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA et sous-Secrétaire Général Adjointe des Nations Unies, Christine Stegling, en visite au Burundi.
Pendant son séjour, elle s’est entretenue avec les membres du Gouvernement du Burundi, ses partenaires, la Société civile, les organisations non gouvernementales et la communauté sur la responsabilité et le leadership dans la riposte au VIH afin de contribuer à l’amélioration de la santé axée sur le respect des droits pour tous et afin de réaliser au Burundi les engagements mondiaux sur le VIH d’ici à 2025.
A son arrivée à l’Aéroport International Melchior NDADAYE de Bujumbura, elle a été accueillie par le Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies, Abdou Dieng, le Délégué de la Directrice Régionale de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ben Wahab Abdoul Karim, la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Marie Margarete MOLNAR et la Représentante Légale de l’ANSS (Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et Malades du Sida), Jeanne GAPIYA NIYONZIMA.
Au deuxième jour de la mission, Madame Stegling, a tenu une réunion avec l’Equipe Pays des Nations Unies à laquelle ont été également conviés les Ambassadeurs et les représentants des institutions financières internationales œuvrant dans la riposte au VIH au Burundi. Cela a été l’occasion pour elle de partager le dernier Rapport Mondial sur le sida (« The Path to End AIDS », Global Update report, 2023) et d’échanger avec les partenaires sur les quatre priorités corporate de l’ONUSIDA et leur mise en œuvre au Burundi. Le même jour, la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA a participé aux cérémonies d’ouverture du forum sur l’éducation à la santé et au bien-être des jeunes, organisé par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique sous le haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, son Excellence Madame Angeline NDAYISHIMIYE. Elle a rappelé qu’une meilleure connaissance sur le VIH est corrélée à des taux réduits d’infection à VIH et que des programmes complets d’éducation et d’information à l’intérieur et à l‘extérieur de l’école peuvent protéger les filles contre l’infection par le VIH, contre la violence sexuelle, contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages précoces tout en les autonomisant afin qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Elle a ensuite été reçue au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement par le Secrétaire Permanent et au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre par la Ministre.
Leurs échanges ont porté sur l’implication des différents Ministères clés dans la riposte au VIH au Burundi. Elle a suggéré qu’il y ait une action nationale collective pour renforcer et améliorer la disponibilité et l’accès aux produits essentiels afin de mettre fin au Sida et aux autres pandémies.
Le troisième jour de la mission a été consacré à la société civile. Accompagnée par le Délégué de la Directrice Régionale et la Directrice Pays de l’ONUSIDA, Madame Stegling a échangé avec les organisations de la Société civile qui mettent en œuvre les actions de suivi dirigé par la communauté sur leur expérience au Burundi dans les différentes provinces du pays et sur l’intérêt pour la réponse nationale au VIH et l’élimination de l’épidémie. Cette rencontre a été une occasion de redynamiser l’observatoire communautaire, d’identifier les gaps et les goulots d’étranglement ainsi que les voies de solutions.
Le suivi dirigé par la communauté CLM est une approche qui consiste à améliorer l’accès aux soins de qualité, au respect des droits humains, des personnes vulnérables vivant avec le VIH, et des personnes à haut risque d’infection.
Le séjour de la Directrice Exécutive Adjointe de l’ONUSIDA au Burundi a été clôturé par la visite du Centre de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dénommé TURIHO de l’ANSS suivie par le parrainage de la soirée de Gala pour célébrer les trente ans d’existence de l’ANSS.
1 / 5

Histoire
06 juillet 2023
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aide un premier groupe de réfugiés burundais vivant au Malawi à se rapatrier volontairement au Burundi
Neuf ménages de 33 refugies burundais vivant au Malawi sont arrivés à l’aéroport Melchior Ndadaye ce 5 juillet 2023. Malgré la fatigue occasionnée par un long voyage, leurs visages rayonnaient de joie, heureux de revenir au pays natal après un exil de plus de cinq ans pour la plupart d’entre eux.
Gahungu*, 52 ans, est l’un des réfugiés de ce premier groupe qui est arrivé à bord d’Ethiopian Airlines ce 5 juillet 2023. Ce père d’une famille de quatre enfants est originaire de Mabanda en province de Makamba au sud du Burundi.
« Je suis content de retourner au Burundi mon pays natal, même si je dois refaire ma vie à partir de rien pour pouvoir nourrir ma famille », a dit Gahungu.
Partis en 2019, Gahungu et sa famille ont fui en passant par la Tanzanie. Ils ont dû marcher de longs jours et de longues nuits. Après ce périple difficile d’un mois et demi, ils ont traversé la frontière qui sépare la Tanzanie et le Malawi.
« Nous avons eu beaucoup de chances, car il y a beaucoup de burundais qui se sont noyés dans la Fleuve Songo à la frontière avant de traverser. La police malawite à la frontière n’est pas toujours tendre avec les demandeurs d’asile », a observé Gahungu.
Après un bref séjour de trois jours au centre de transit de Karonga, ils ont été installés au camp de Zareka où ils ont été assistés par le HCR. Gahungu a pu compléter l’assistance humanitaire reçu du HCR en continuant son métier de maçon au camp. Malheureusement, a-t-il commenté, à cause de l’hostilité grandissante envers les étrangers, il ne pouvait pas sortir du camp pour travailler pour la population locale afin de gagner plus d’argent.
Gahungu compte reconstruire de nouveau une vie avec sa famille à Mabanda où ils vivaient avant de fuir. Il compte sur les différents acteurs humanitaires pour l’aider dans cette réintégration difficile, car, dit-il, il s’agit de repartir de rien.
Le HCR continue de faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés burundais dans les pays voisins et dans la région. Il a récemment revu à la hausse l’assistance humanitaire, y compris l’allocation financière et l’assistance en matériaux de construction pour les plus vulnérables.
« Nous continuons d’assister les réfugiés burundais qui expriment la volonté de rentrer dans le pays. Nous en appelons à nos partenaires et aux bailleurs de fonds de nous soutenir pour une meilleure réintégration des rapatriés afin que le rapatriement soit une véritable solution durable », a dit Brigitte Mukanga Eno, Représentante du HCR au Burundi.
Le HCR et les Gouvernements du Burundi et de Malawi ont récemment signé des lettres d’échanges pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant au Malawi où vivent 10 676 réfugiés et demandeurs d’asile burundais.
Depuis le début du rapatriement en 2007, le HCR a déjà facilité le rapatriement de 212 000 réfugiés burundais des pays voisins et de la région. Il reste encore dans la région environ 300,000 réfugiés burundais.
1 / 5

Histoire
27 juin 2023
La FAO équipe le Burundi pour la surveillance et le contrôle des maladies animales
Dans cette optique, des réactifs et consommables de laboratoire, des médicaments à usage vétérinaires et équipements de surveillance épidémiologique et d’alerte précoce ont été octroyés au Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (MINEAGRIE) à travers ses institutions techniques (DGE-DSA-Labovet). Cette initiative a pour but d’équiper le pays des moyens et en même temps de renforcer ses capacités de surveillance et de contrôle des maladies animales.
De mars à mai 2023, la FAO a octroyé à la Direction de la Santé Animale et au laboratoire national vétérinaire des réactifs de diagnostic de la Fièvre de la Valée du Rift (FVR), des médicaments et autres équipements vétérinaires d’une valeur de plus de 230 000 USD. Parmi les produits livrés, nous citerions entre autres le Deltaméthrine qui permet de contrôler le vecteur de la FVR.
D’usage facile par versement sur le dos de l’animal, d’une efficacité allant jusqu’à 2 mois, un stock pouvant protéger plus de 300 mille têtes de bovins, soit plus d’un million de petits ruminants fait partie des lots accordés au Gouvernement du Burundi à travers la Direction Générale de l’Elevage. Celle-ci indique que ce produit sera prioritairement utilisé sur les bovins et les petits ruminants dans les régions à risque.
Pour assurer une surveillance permanente, la FAO a également octroyé à la Direction Générale de l’Elevage un kit de surveillance épidémiologique et d’alerte précoce des maladies animales qui sera utilisé par les responsables provinciaux de l’élevage pour partage d’information en temps réel. Le matériel sera mis en réseau pour la géolocalisation et l’intervention rapide en cas de détection de maladie.
La Direction Générale de l’Elevage salue l’appui de la FAO, partenaire de longues dates dans la promotion d’un cheptel burundais sain. « Les produits et équipements octroyés par la FAO vont permettre de maitriser certaines maladies vectorielles et de contrôler la FVR », se réjouit Dr. Canésius NKUNDWANAYO, Directeur Général de l’Elevage.
L’appui que la FAO a accordé au Gouvernement du Burundi ces trois derniers mois dans le domaine de l’élevage est un pas de plus vers la réalisation de l’une de ses priorités nationales qui vise l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers l'augmentation des productions agricoles, animales, forestières et halieutiques.
Fidèle à ses objectifs, l’année dernière la FAO a mis à la disposition du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage un soutien de 3 millions de doses de vaccins pour constituer un stock stratégique contre la Peste des Petits Ruminent (PPR), une maladie très dangereuse qui n’a pas encore de médicament.
Lesdites doses ont été utilisées dans une campagne nationale de vaccination des caprins et ovins contre la PPR organisée en novembre 2022. Grâce à cet appui, plus de 2,4 millions de petits ruminants ont été vaccinés. Le stock restant permettra d’organiser des campagnes ponctuelles de vaccination dans les zones à haut risque.
1 / 5

Histoire
22 novembre 2023
Célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation, édition 2023
Célébrée chaque année le 16 octobre, la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) est non seulement la journée anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mais également le moment de bilan et de perspectives pour conduire le pays vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables.
Les festivités grandeur nature de la célébration de la JMA édition 2023 se sont déroulées à la colline Runyonza de la commune et province Kirundo. Les activités de la journée ont été ouvertes par le lancement officiel de l’année agricole 2023-2024 par le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage avec les semis de maïs et de haricot.
Par cette action, le coup d’envoi est donné à tous les Burundais à sortir leurs semences pour la saison 2024A.
L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté
« L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser personne de côté », est le thème retenu cette année à l’échelle mondiale.
Au Burundi, la province de Kirundo choisi comme hôte de célébration de la JMA illustre à suffisance le thème. C’est une province nantie en eau avec 9 petits lacs : Rwihinda et Cohoha en commune Kirundo, Rweru et Kanzigiri en commune Busoni, Narungazi, mwungere et Kabamba en commune Ntega et Nagitamo et Gacamirindi en commune Bugabira.
Cependant, la population de cette province est pauvre en eau potable. Selon le Gouverneur, seuls 26.6% des habitants de Kirundo ont accès à l’eau potable. Pendant les exhibitions festivalières, la population a fait appel au Président de la République et aux partenaires au développement à l’aider à profiter des eaux dont dispose la province pour avoir de l’eau potable pour tous et même l’utiliser pour la production agricole d’autant que la province est soumise à un déficit hydrique récurrent lié au changement climatique.
Sur ce dernier point, la FAO a déjà une longueur d’avance. Elle appuie en semences pour la mise en valeur des marais notamment en commune Vumbi et Busoni. La FAO a déjà commencé à installer des équipements pour irrigation collinaire par pompage solaire à la colline Ceru de la commune Kirundo et Mago de la commune Busoni pour répondre aux défis du déficit hydrique et produire toute l’année pour que les bénéficiaires mangent à leur faim notamment pendant la période de soudure et avoir le surplus pour le marché.
De son côté, le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage M. Prosper Dodiko a exhorté la population à soutenir les actions du Gouvernement en faveur de l’eau à travers la plantation des arbres fruitiers, agro forestiers et forestiers, le rôle de l’arbre étant essentiel dans le cycle de l’eau. « Il faut prendre l'eau comme une ressource naturelle et un bien public à protéger qui peut s’envoler à tout moment si nous n’y prenons pas garde », a-t-il insisté.
De son côté, la FAO, par la voix du Représentant de cette organisation au Burundi M. PISSANG TCHANGAÏDadémanao, promet un soutien sans faille au Gouvernement du Burundi dans sa politique de l’eau.
La Célébration de la JMA a permis de primer plus de meilleures 5 coopératives en leur octroyant des intrants et matériel agricoles.
Un pas de plus vers la réalisation des objectifs de la FAO au Burundi
La FAO dresse un bilan positif de ses réalisations durant l’année agricole 2022-2023 . Dans son allocution de circonstance M. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Réprésentant de la FAO au Burundi, a indiqué que la FAO Burundi a continué à mettre en œuvre son programme d’appui au gouvernement du Burundi.
En effet, durant l’année culturale 2022-2023, les actions de la FAO se sont essentiellement focalisées sur 4 améliorations qui résument le cadre stratégique global pour la période 2022-2031 : Il s’agit de l’amélioration de la production, l’amélioration de la nutrition, l’amélioration de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie en faveur des populations burundaises, sans laisser personnes de côté.
Selon le Représentant de la FAO, les actions entreprises notamment, la vulgarisation de bonnes pratiques à travers les groupes Champs Ecoles des Producteurs (CEP) ; la distribution d’intrants agricoles et d’élevage diversifiés ; la mise en place des infrastructures agricoles ; la vulgarisation des semences des cultures à haute valeur nutritive ; la production et la plantation des plants d’arbres fruitiers, forestiers et agroforestiers ; la réhabilitation des terres et berges de rivières dégradées et les bassins versants ; la mise en place de peuplement semencier ;… ainsi que différentes initiatives prises ont permis d’augmenter la production agricole et animale, d’assurer la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition des bénéficiaires, l’augmentation du couvert végétal, la protection des bassins versants et l’adoption de meilleures pratiques agro-sylvo-pastorales visant la stabilité, la restauration de la fertilité et la gestion durable des terres agricoles.
« Toutes ces initiatives et actions du Bureau de la FAO au Burundi visent à conduire le pays vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui permettent d’apporter au peuple burundais les 4 améliorations (Meilleure Production, Meilleure Nutrition, Meilleur Environnement et Meilleures conditions de vie), en ne laissant personne de côté », a souligné M. Pissang Tchangaï.
Par la voix du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, le Gouvernement du Burundi salue les initiatives des partenaires au développement en l’occurrence la FAO pour ses actions dans le domaine agro-alimentaire.
Créée le 16 octobre 1945 au Québec, la FAO a ouvert son Bureau de Représentation le 19 novembre 1982 au Burundi. Depuis lors, elle accompagne et appuie l’Etat du Burundi dans sa politique agrosylvopastorale et ses priorités en matière de sécurité alimentaire.
1 / 5

Histoire
16 octobre 2023
Le FIDA promeut davantage de jardins potagers pour contribuer à l’amélioration des systèmes alimentaires
« Pour les légumes, on se contentait des feuilles de haricots ou de manioc. Ceux qui avaient de l’argent devaient les acheter mais c’est très cher pour beaucoup de famille », nous a confié Aline Nsabimana, mère de deux enfants et habitante de la colline Burenza en commune Mwumba, province de Ngozi. Comme elle le confirme, sa culture est simple et ne demande pas beaucoup d’engrais. Même constat chez Marie-Goreth Ndayisenga de Bugumbasha à Makebuko en province Gitega. Avec l’introduction des potagers dans ces familles, surtout pendant la saison sèche, la période où les plantes vertes ne sont pas légions, le problème de légumes a été résolu.
« Maintenant chez moi, tous les repas sont accompagnés de légumes. Si aujourd’hui ce sont les amarantes, demain seront les choux. Comme mes enfants ont déjà pris goût aux légumes, ils n’acceptent plus facilement les haricots seuls et je constate que leur santé va en s’améliorant », souligne-t-elle.
Ce sont les témoignages de certains des bénéficiaires du Projet d’Intensification de la Production Agricole et de Réduction de la Vulnérabilité au Burundi (PIPARV-B) financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Ces bénéficiaires sont des pionniers des potagers pendant la saison sèche. Selon eux, ce projet complète agréablement l’agriculture classique.
Dans les provinces d’intervention du PIPARV-B, les bénéficiaires sont tous des vulnérables. Ou plutôt, étaient des vulnérables. Aujourd’hui, ces hommes et femmes qui ne sont pas de grands propriétaires terriens produisent la variété des choux, carottes, oignons, et amarantes qui poussent vite et produisent beaucoup. Ils élèvent des porcs et des chèvres distribués par le projet. Que ce soit les semences potagères, les porcs ou chèvres, ces appuis sont destinés aux familles vulnérables pour renforcer leur résilience face à l’extrême pauvreté. Parmi ces nombreux cultivateurs, l’introduction de ces nouvelles variétés de légumes a considérablement changé leur mode de vie. Selon eux, les anciennes variétés des amarantes étaient moins résistantes et éphémères. Le petit lopin de terre à leur disposition produit la quantité nécessaire de légumes qui faisait défaut dans ces familles rurales. Comme elles l’indiquent, les choux et les amarantes sont des plantes de survie. Elles poussent en grande quantité et sont riche en nutriments.
Depuis la mise en place des jardins potagers dans la zone d’action du PIPARV-B et les résultats obtenus, une envie très poussée de posséder un potager chez soi a pris les bénéficiaires et cherchent des graines à faire germer. Le problème, ces semences coûtent chères au marché, ce qui a compliqué plus d’uns. Heureusement, selon Antoine Ntamavukiro, un moniteur agricole de Bugumbasha, les amarantes mâtures possèdent des graines, une fois séchées servent de semences pour la prochaine culture.
« C’est une plante vivace et pouvant vivre plusieurs mois. Ses fleurs séchées servent de nouvelles semences et l’agriculteur pourra les multiplier comme il veut. On n’a pas besoin d’aller les acheter si on avait eu le premier potager ! »
Il ajoute en outre que dans les ménages bénéficiaires trouvent de quoi manger et vendre pour subvenir à d’autres besoins. Il donne des exemples où des ménages vendent en moyenne 10 choux par jour. Ils remercient le PIPARV-B d’avoir pensé à diversifier les appuis.
Le PIPARV-B est le 13 è projet financé par le FIDA au Burundi, ses actions contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable et à l’amélioration des systèmes alimentaires dans les provinces, Gitega, Karusi, Muyinga, Ngozi, Kayanza, Rutana et Ruyigi.
1 / 5

Histoire
10 octobre 2023
L’OMS apporte une assistance médicale aux habitants des sites de déplacés de Gatumba en partenariat avec l’ONG Global Peace Chain sur le financement du Gouvernement du Japon
« Les conditions dans lesquelles nous vivons ici sont très difficiles. Nous sommes exposés à plusieurs maladies. Nous n’avons pas suffisamment à manger. Avec les mauvaises conditions de logement et le niveau élevé de l’insécurité alimentaire, les enfants sont faibles et tombent souvent malades ». Dame Manirambona Evelyne, 35 ans et mère de 5 enfants, décrit ainsi son quotidien depuis 3 ans qu’elle a élu domicile sur le site des déplacés de Sobel à Maramvya, localité située à une vingtaine de kilomètres de Bujumbura. Cette banlieue de la capitale burundaise abrite depuis plus de trois ans des déplacés victimes des inondations survenues en 2021-2022 à Gatumba. La précarité de la vie sur ce site rend très vulnérables les hommes, les femmes et les enfants qui y vivent. « Mon enfant a eu des difficultés à la naissance, ce qui a affecté son développement normal. Il ne peut pas marcher, ni manger tout seul. Je dois le porter tout le temps, ce qui m’empêche de vaquer à d’autres occupations pour subvenir aux besoins de mes 4 autres enfants », se lamente dame Vyizigiro Eliane, 32 ans, dont la maison a été détruite suite aux inondations à Gatumba.
En effet, Gatumba, située à quelques encablures de Bujumbura, est l’une des zones les plus touchées par des catastrophes naturelles et autres aléas climatiques. Ces trois dernières années, des maisons y ont été détruites, des écoles, des centres de santé et des cultures ont été inondés. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), environ 40 000 personnes ont été affectées par les inondations dans cette zone et parmi elles, 13 000 ont dû quitter leurs maisons. Elles se sont installées, entre autres, dans des sites de déplacés. Les inondations de 2023 se sont produites alors que plus de 5 000 personnes vivaient encore dans des camps après avoir perdu leur maison lors des inondations de 2022. Cette augmentation du nombre de déplacés installés a rendu difficiles les conditions sur ce site où les habitants sont sujettes à des problèmes d’insalubrité, de malnutrition et de santé.
Pour soulager la souffrance de ces populations, l’ONG Global Peace Chain (GPC), en collaboration avec le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida (MSLPS), le Ministère de la solidarité et l’OMS, sur le financement du Gouvernement du Japon, a initié un projet intégré pour porter assistance aux habitants de ces sites, à travers des séances de sensibilisation, de consultations prénatale et postnatale, de planification familiale, de santé de la reproduction, de protection contre les maladies liées aux mains sales et le paludisme.
Le lancement officiel dudit projet a eu lieu le 06 septembre 2023 sur le site de déplacés de Sobel, en présence des délégués du MSPLS, du Représentant de l’OMS, du Directeur pays de l’ONG Global Peace Chain, des communautés vivant sur le site et des autorités administratives locales. Le représentant du MSPLS s’est réjoui de cette initiative en faveur de la santé et du mieux-être des populations déplacées. « Au nom du MSPLS, je voudrais louer le travail qui se fait ici sur ce site à travers l’assistance médicale apportée aux habitants de ce camp. Toutes mes félicitations et encouragements à tous les partenaires qui appuient le Ministère de la santé dans l’amélioration de la santé de la population. C’est une importante initiative qui vient à point nommé, vu les besoins de cette population », a déclaré Dr. Emmanuel Ngabireyimana.
Le Directeur Pays de l'ONG Global Peace Chain Burundi, a rappelé que son équipe est présente sur les camps de déplacés de Sobel et Kinyinya 2 depuis le 29 août 2023 où plus de 680 patients ont été gratuitement consultés, avec une prise en charge médicamenteuse gracieuse. « Nous avons réalisé gratuitement des examens pour plus de 100 patients au laboratoire, et plus de 100 femmes enceintes ont bénéficié d'examens d'échographie gratuits. Aujourd'hui, nous sommes venus avec nos partenaires pour soutenir les 315 familles du camp de déplacés de Sobel, ainsi que les 315 familles situées à Gatumba, en leur fournissant des kits de dignité et d'hygiène. Cela vise à lutter contre leur vulnérabilité et à améliorer leurs conditions d'hygiène dans les camps », a souligné Dr. Dr VOUOFO Brondon Niguel.
Après avoir exprimé sa gratitude aux autorités burundaises pour les efforts consentis en vue de reloger les sinistrés et permettre à la communauté humanitaire d'apporter son soutien, le Représentant de l’OMS au Burundi, Dr. Xavier CRESPIN, a remercié le Gouvernement du Japon pour sa contribution au secteur de la santé. Il en a aussi appelé à d'autres partenaires de se joindre à l'effort en faveur de cette population victime de catastrophes naturelles.
Cette campagne d’assistance médicale gratuite et de sensibilisation est prévue pour s’étendre sur une période d’un mois avec des offres de services comprenant des consultations médicales, des échographies pour les femmes enceintes, des tests de dépistage du paludisme, du VIH/SIDA, de grossesse, des consultations prénatales, la prise en charge médicamenteuse, la distribution de kits d’hygiène, des séances de sensibilisation et la prise en charge des enfants présentant des signes de malnutrition.
« Je suis très contente de cette initiative. Car avec nos conditions de vie ici, les enfants sont souvent malades. J’ai pu les amener voir le médecin, et on nous a donné des médicaments. Moi-même j’ai pu faire une échographie, car je suis enceinte de mon sixième enfant. J’ai pu avoir des médicaments pour traiter une infection que j’ai attrapée à cause des sanitaires mal entretenues », s’est réjoui dame Manirambona Evelyne. Tout comme dame Nayigihugu Pascasie, qui vit sur le camp depuis 2 ans dans ce camp de déplacés avec mon mari. « Je suis venue me faire soigner contre des maux de tête et on a trouvé que je souffrais de la malaria. J’ai pu avoir des médicaments et aussi on m’a prodigué des conseils sur comment utiliser efficacement la moustiquaire et observer une bonne hygiène autour de notre abri afin d’éviter la prolifération des moustiques », a-t-elle témoigné. A travers ce projet intégré, GPC, avec les partenaires dont l’OMS et le Gouvernement du Japon, veut contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et infantile ; et la morbimortalité liée au paludisme et maladies liées aux mains sales dans les camps de déplacés. Au total, 2.000 personnes sont ciblées pour être sensibilisées sur le Choléra, le Paludisme, la planification familiale, la santé de la reproduction, les consultations prénatales et les violences basées sur le genre. De même, il est envisagé que 5.000 personnes déplacées (femmes, filles, hommes, personnes âgées, femmes enceintes et handicapés) bénéficient, de la période du 29 août au 29 septembre 2023, des services gratuits de la Clinique Mobile de l’ONG Global Peace Chain pour leur santé et leur mieux-être.
« Je suis très contente de cette initiative. Car avec nos conditions de vie ici, les enfants sont souvent malades. J’ai pu les amener voir le médecin, et on nous a donné des médicaments. Moi-même j’ai pu faire une échographie, car je suis enceinte de mon sixième enfant. J’ai pu avoir des médicaments pour traiter une infection que j’ai attrapée à cause des sanitaires mal entretenues », s’est réjoui dame Manirambona Evelyne. Tout comme dame Nayigihugu Pascasie, qui vit sur le camp depuis 2 ans dans ce camp de déplacés avec mon mari. « Je suis venue me faire soigner contre des maux de tête et on a trouvé que je souffrais de la malaria. J’ai pu avoir des médicaments et aussi on m’a prodigué des conseils sur comment utiliser efficacement la moustiquaire et observer une bonne hygiène autour de notre abri afin d’éviter la prolifération des moustiques », a-t-elle témoigné. A travers ce projet intégré, GPC, avec les partenaires dont l’OMS et le Gouvernement du Japon, veut contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, et infantile ; et la morbimortalité liée au paludisme et maladies liées aux mains sales dans les camps de déplacés. Au total, 2.000 personnes sont ciblées pour être sensibilisées sur le Choléra, le Paludisme, la planification familiale, la santé de la reproduction, les consultations prénatales et les violences basées sur le genre. De même, il est envisagé que 5.000 personnes déplacées (femmes, filles, hommes, personnes âgées, femmes enceintes et handicapés) bénéficient, de la période du 29 août au 29 septembre 2023, des services gratuits de la Clinique Mobile de l’ONG Global Peace Chain pour leur santé et leur mieux-être.
1 / 5

Histoire
02 octobre 2023
Santé et bien-être des personnes du 3ème âge : entre discipline personnelle et volonté politique !
Commémorée le 1er octobre de chaque année, la Journée internationale des personnes âgées est une excellente occasion pour célébrer la vie de nos aînés, tout en mettant en lumière les possibilités et les défis inhérents au vieillissement. Et parmi ces défis, il y a bien évidemment la santé. Comment vieillir en bonne santé ? Mr. Onésime MPEMBEYE, 83 ans nous livre les secrets de sa bonne forme, tandis que Dr. Willy GATORE et Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA nous parle des efforts du Gouvernement avec l’appui de l’OMS pour assurer une vieillesse en bonne santé aux personnes âgées.
Le regard vif, vautré dans un fauteuil de velours couleur marron, Mr. Onésime MPEMBEYE ne fait pas son âge. Avec sa vivacité d’esprit on lui donnerait 60 ans, pourtant il en a 83. De taille moyenne, l’ancien vétérinaire a une mémoire encore très fidèle. A la question de savoir les raisons de cette belle forme à un âge aussi avancé, il répond : « Je vis comme si j’étais toujours en fonction, j’ai encore de l’énergie pour travailler malgré mon âge. Je fais des promenades, je visite des amis ici au Burundi et dans d’autres pays comme le Rwanda. J’ai encore la force de faire des courses, ceci grâce à une discipline alimentaire que j’ai adoptée depuis toujours. Je consomme beaucoup de légumes, des fruits et j’évite les aliments à forte teneur de cholestérol comme le lait de vache. En lieu et place, j’ai privilégié le lait de soja qui est adapté aux personnes de mon âge », explique l’octogénaire. Grâce à ce mode de vie, le sieur Onésime MPEMBEYE a pu gérer certaines maladies chroniques dont il souffrait. « A l’époque, quand j’étais encore en activité, j’ai développé quelques maladies comme le diabète et l’hypertension artérielle. Aujourd’hui j’ai pu stabiliser ces deux maladies par la pratique d’activité physique et une bonne alimentation. Matin et soir je fais au moins 40 mn de marche », confie ce veuf et père de 7ans.
Si Onésime MPEMBEYE a pu maintenir un tel état de santé à 83 ans, c’est parce qu’il a très tôt compris que sa santé dépend d’abord de lui-même. Car au Burundi, la santé des personnes du 3ème âge n’est pas encore bien articulée dans les politiques de santé du pays. « L’intégration des soins aux personnes âgées peine à être effective, que ce soit du côté des infrastructures ou de celui des ressources humaines. Pas de centres spécialisés pour la prise en charge des personnes âgées, pas de gériatres.
Très peu d’approches sont développées pour la gestion des maladies affectant les personnes du 3ème âge, malgré leur nombre assez élevé dans le pays », déclare Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA, Directeur du Programme national intégré des maladies chroniques et non transmissibles (PNIMCNT) au niveau du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida (MSPLS). Une situation que déplore Dr. Willy GATORE, le seul gériatre que compte le Burundi. Dans ce pays « il n’y a pas de programmes réels de prise en charge des personnes âgées dans leur forme de fragilité. Déjà, je suis le seul à travailler dans ce secteur, il n’y a pas d’unités spécialisées, aucune clinique spécialisée pour la prise en charge des personnes âgées, aucune unité de soins palliatifs dans n’importe quelle clinique du pays. J’ai l’impression que les autorités sanitaires n’ont pas encore pris la mesure des problèmes de santé de cette frange de la population très vulnérable. Cependant quelques bons signes commencent à apparaitre, la politique s’y intéresse de plus en plus à travers les offres de soins gratuits à certains retraités du secteur formel avec la mutualité de la fonction publique, mais cela ne concerne que quelques 3 ou 4% des fonctionnaires retraités, au détriment de 97% qui sont laissés à leur triste sort », regrette ce spécialiste des maladies des personnes âgées. Le manque de conditions appropriées et adéquates pour la prise en charge de la santé des personnes du 3ème âge expose à de multiples problèmes de santé liés à la vieillesse. « Dans le contexte burundais, les personnes âgées sont dans une situation de fragilité psychologique et physique, due à leur âge avancé, à leur origine, aux maladies qu’ils ont trainées au cours de l’enfance et à l’âge adulte qui n’ont pas été correctement prises en charge. A ces facteurs s’ajoutent des maladies spécifiques relatives à la dégénérescence des cellules, au vieillissement du corps humain, notamment l’Alzheimer, le parkinson, l’arthrose, l’ostéoporose, les fragilités dues à l’incontinence, les accidents vasculaires cérébraux, l’hypertension, le diabète ou d’autres pathologies induites par la sous-alimentation chronique du burundais moyen, avec une certaine gravité à l’âge de la vieillesse », explique le gériatre. Face à ce défi majeur que représentent la santé et le bien-être des personnes du 3ème âge au Burundi, les autorités sanitaires, comme l’a souligné un peu plus haut Dr. GATORE, ne restent pas les bras croisés. Même si les actions sont encore timides, des efforts se font pour permettre aux personnes âgées de vivre une vie paisible sans grands problèmes de santé. « Comme vous le savez, nous somme dans la phase de transition des maladies infectieuses vers les maladies chroniques non transmissibles suite au changement de mode de vie et au vieillissement de la population.
Dans les années passées la priorité était la lutte contre ces maladies infectieuses qui décimaient la population. Aujourd’hui la tendance semble s’inverser au profit des maladies non transmissibles. Au niveau du MSPLS, nous travaillons à élaborer un plan stratégique pour intégrer les soins aux personnes âgées dans le système de santé du pays, malheureusement nous butons toujours à des difficultés budgétaires. Mais avec l’aide de nos partenaires comme l’OMS, nous espérons que ce projet va aboutir », indique Dr. Jean de Dieu HABIARIMANA.
En effet le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, à travers ses différents programmes bénéficie des appuis des institutions comme l’Organisation mondiale de la santé qui accompagne constamment le pays dans ses efforts pour le renforcement de son système de santé. « L’OMS est un acteur clé dans l’exécution de nos activités, que ce soit au niveau du MSPLS ou du programme que je dirige. En plus, l’OMS a en son sein une unité qui s’occupe des MNT. Au niveau du PNIMNT nous travaillons avec l’équipe de l’OMS dans la mise en place des politiques et stratégies exclusivement dédiées à la santé des personnes âgées. Nous sommes en négociation avec l’OMS pour qu’elle nous accompagne afin que nous disposions des données précises et factuelles de chaque maladie. Nous échangeons aussi avec l’OMS sur la possibilité d’être assistés pour réaliser une enquête steps en vue de mettre en exergue les facteurs de risques des maladies non transmissibles au niveau national. Nous bénéficions également de l’appui de l’OMS pour la célébration des différentes journées dédiées à la lutte contre les maladies non transmissibles, que ce soient les journées mondiales du diabète, de l’hypertension, du cœur, des personnes âgées, etc. Ces célébrations constituent des occasions privilégiées pour sensibiliser à la prévention de ces maladies », indique le Directeur du Programme national intégré des maladies chroniques et non transmissibles. Vues la précarité et la vulnérabilité qui caractérisent la vie des personnes âgées au Burundi, ces activités suscitées à elles seules sont loin de satisfaire les besoins en santé des personnes du 3ème âge. C’est pourquoi « Il faut repenser le système de soins de notre pays en ayant une politique adaptée avec des documents de références sanitaires qui sont intégrés dans le paquet de soins. Il s’agit aussi de faire en sorte que les structures de soins intègrent cette notion de gériatrie. Il nous faut également, surtout pour les personnes âgées, intégrer des soins palliatifs qui impliquent une prise en charge psychologique et la mise à disposition d’un personnel formé et qualifié.
Si nous n’avons pas de gériatres, d’infirmiers formés pour administrer des soins gériatriques tous les efforts seront voués à l’échec », prévient Dr. Jean de Dieu.
Pour Dr. Willy GATORE, la question de la santé et du bien-être des personnes âgées doit être adressée selon une approche holistique. « Il faut avant tout une politique de prise en charge des personnes âgées qui leur permette d’avoir accès aux soins de santé les plus basiques. Il faut que les personnes âgées aient accès à la nourriture, à une forme de rémunération minimale qui les aide à vivre dignement. Il faut également encourager l’humanité sociale qui permet à la personne âgée de se sentir toujours utile à la société. Les personnes du 3ème âge sont de grandes bibliothèques en terme de connaissances et de prise en charge des petits enfants. Il faut qu’elles soient intégrées dans la société comme des gens de valeur qui sont capables de contribuer par leur éducation et leurs conseils aux plus jeunes », propose le gériatre.
En attendant que toutes ces conditions qui relèvent de la volonté politique soient remplies, il est nécessaire que chacun à son niveau prenne des dispositions pour mener une vie saine qui épargne des problèmes de santé liés à la vieillesse, comme a su bien le faire Onésime MPEMBEYE. « Les gens, surtout les jeunes, doivent abandonner certaines habitudes qui consistent à fréquenter les débits de boissons pour s’adonner à la consommation d’alcool. Ils doivent adopter un mode de vie sain basé sur une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, et surtout pratiquer beaucoup le sport. Vieillir en bonne santé c’est d’abord une affaire de discipline personnelle », avise l’octogénaire. Et le spécialiste des maladies des personnes âgées d’ajouter : « tout commence par l’alimentaire ! Il faut avoir une alimentation assez bien équilibrée, générer des pensées positives, mener une bonne vie sociale, éviter la sédentarisation. En cas de maladie se faire soigner tôt pour éviter des complications plus tard. Si ces conditions sont respectées vous aurez une vie de béton », rassure Dr. Willy GATORE.
1 / 5

Histoire
02 octobre 2023
La FAO partage son expérience sur la résilience des systèmes alimentaires au sein de la CEEAC
Avec la facilitation du Mécanisme africain d’évaluation des pairs (MAEP) et la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la FAO en collaboration avec d’autres acteurs de la résilience des systèmes alimentaires a partagé, dans un atelier régional de deux jours - du 26 au 27 septembres 2023 à Bujumbura - leurs expériences sur la résilience des systèmes alimentaires des Etats. Le but ultime était de mobiliser et renforcer l’engagement politiques des acteurs étatiques et non étatiques en matière de la résilience urbaine et la résilience des systèmes alimentaires des Etats dans un contexte de changement climatique.
« Nous sommes dans une région en tête, en termes de pourcentage de la population touchée par la faim (soit 42%) », a tenu de rappelerM. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Représentant de la FAO au Burundi.En 2022, on estime que la faim a touché environ 735 millions de personnes dans le monde, soit 122 millions d’augmentation comparé à 2019, avant la pandémie. De ces 735 millions, 282 millions sont en Afrique avec 7,5millions en Afrique australe ; 19,5 millions en Afrique du Nord ; 57 millions en Afrique centrale ; 62,8 millions en Afrique de l’Ouest et 134,6 millions en Afrique de l’Est.
M. PISSANG TCHANGAÏ, souligne que les principaux moteurs qui sapent la résilience des pays et leur capacité à répondre aux chocs alimentaires sont bien connus. Il cite notamment les chocs économiques qui ont dépassé les conflits en tant que principal facteur d'insécurité alimentaire aiguë et de malnutrition dans les crises alimentaires majeures, les conflits et l’insécurité à la lumière de ceux en République démocratique du Congo et la République centrafricaine, les évènements climatiques extrêmes en l’occurrence la sécheresse, les chocs hydriques, les inondations et éboulements, le criquet pèlerin, et les épidémies/épizooties, etc.
En effet, une série de chocs et de défis causés par des conflits, la variabilité du climat, les maladies, catastrophes naturelles, …, ayant une incidence directe sur les systèmes alimentaires des pays mettent en exergue la vulnérabilité des Etats et leur faiblesse à faire face à ces aléas. « Les catastrophes ont un impact direct sur les systèmes alimentaires et sur toute la chaine de production », souligne SGHAIR M’Bareck SAID, Haut Représentant de l’UA pour les Grands Lacs.
Evoquant le rapport mondial sur les crises alimentaires (GRFC) 2023, M. Ferdinand Bashikako, Secrétaire permanent au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement a souligné, à l’ouverture des activités dudit atelier, que les effets combinés de la pandémie de COVID-19, des conflits et l’impact de changements climatique ont plongé de nombreux pays et régions du continent africain dans une crise alimentaire sans nom.
« Un système alimentaire résilient est capable de résister aux perturbations et de s’en remettre de manière à garantir un approvisionnement suffisant en nourriture acceptable et accessible pour tous », estime l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA).
La résilience étant à la fois le processus et le résultat ou l’évolution de l’expérience et des circonstances, Mlle Catherine KAMAU technicienne à l’AGRA indique que le développement des capacités pour construire des systèmes alimentaires résilients doit être guidé par 7 principes fondamentaux : « Appropriation et leadership du pays, alignement sur les priorités et les besoins nationaux, utilisation des systèmes et expertises nationaux, approche localisée qui n'est pas une approche universelle, approche multi-niveaux, responsabilité mutuelle et harmonisation de l'action et des partenariats ».
Au niveau national, quelques approches sont actuellement utilisées: « la résilience du système semencier qui implique la réforme politique pour la libéralisation du marché des semences conduisant à améliorer la recherche, la production et la disponibilité sur le marché des semences à haut rendement ; le système de marché intégré pour la résilience ; une agriculture durable pour la résilience (soutenir l’engagement des agriculteurs et des communautés dans des pratiques agricoles régénératrices) ; la capacité politique et étatique en matière de résilience (soutien aux réformes politiques) et la science et données pour la résilience (utilisation de la recherche à partir de données locales/nationalisées pour en assurer l'exactitude et la pertinence)».
Ces expériences ont été partagées avec les points focaux nationaux en charge de la réduction des risques de catastrophes des 11 Etats membres de la CEEAC, les membres du groupe de travail technique sur la résilience des Etats face aux chocs et catastrophes et le Département de l’environnement durable et de l’économie bleue de l’Union Africaine ont pris part aux travaux de l’atelier.
Les efforts de la FAO en matière de sécurité alimentaire en Afrique
Le Cadre stratégique de la FAO 2022-2031 guide ses interventions, dans le monde autant qu’en Afrique, pour assurer un avenir meilleur pour tous. Cette stratégie fonde sur l’émergence d’une nouvelle vision de l’agriculture. Le Cadre stratégique est axé sur la transition vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables qui permettent d’apporter des améliorations en matière de production, de nutrition, d’environnement et de conditions de vie en ne laissant personne de côté.
Chacun des objectifs du cadre sont soutenus par des Programmes prioritaires autour desquels s’alignent les Cadres de Programmation Pays (CPP), eux-mêmes dérivés du Cadre de Coopération pour le Développement durable du Système des Nations Unies (UNSDCF).
La FAO dispose d’une division en charge des urgences dont le centre des opérations qui est basée au siège, mais aussi des équipes décentralisées aux niveaux régional, sous régional et de certains pays. Ce département se distingue par une forte capacité de plaidoyer, de mobilisation des ressources et des interventions humanitaires et rapides lors des crises et chocs : sécheresse, invasion acridienne et autres.
Les apports de la FAO dans la construction des systèmes alimentaires résilients aux chocs intègrent aussi des renforcements de capacités et la promotion des approches : Système d’alerte précoce, l’approche « Une Seule Santé », la production des données (Rapports IPC et Cartographies), etc.
Des initiatives innovatrices sont initiées par la FAO pour renforcer la sécurité alimentaire des Etats.
L’Initiative « Main dans la main » lancée en 2019, qui constitue l’un des principaux domaines de programme prioritaires de l’Organisation et qui appuie la mise en œuvre de programmes ambitieux menés à l’échelle nationale aux fins d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires.
L’initiative « Un pays, Un Produit (OCOP : One country, One Product). OCOP s'attaquera à cinq grands défis mondiaux, notamment : Accroître la productivité et assurer une alimentation saine, réduire les pertes et le gaspillage alimentaires et protéger la biodiversité, économiser l'eau et optimiser l'utilisation des terres, minimiser les intrants chimiques agricoles et Atténuer les changements climatiques et s'y adapter. Un des objectifs majeurs de l’OCOP est de faciliter le développement de chaînes de valeur durables et inclusives pour l'agriculture familiale et les petits exploitants en plaçant le modèle de production familiale au centre des interventions.
L’Initiative « Villes Vertes » : En septembre 2020, la FAO a lancé son Initiative des villes vertes visant à améliorer les moyens de subsistance et le bien-être des populations urbaines et périurbaines dans au moins 100 villes du monde au cours des trois prochaines années, l'objectif étant que 1000 villes y adhèrent d'ici 2030. Cette initiative vise, entre autres, assurer l’accès à un environnement sain et à une alimentation saine provenant de systèmes agroalimentaires durables, en augmentant la disponibilité d’espaces verts grâce à la foresterie urbaine et périurbaine.
Des perspectives d’action
Dans la bataille d’assurer la sécurité alimentaire des Etats, bien d’axes se dégagent auxquels il faut orienter les actions. M. PISSANG TCHANGAÏ Dadémanao, Représentant de la FAO au Burundi évoque entre autres l’importance de l’approche « Une seule santé » pour faire face à l’émergence de nouveaux réservoirs d’agents zoonotiques, tout comme il est crucial de renforcer l’accès à l’assurance et au financement agricoles ; la mise en place des mesures de protection sociale bien ciblées pour aider les plus vulnérables notamment des programmes de transferts monétaires et de vivres-contre-travail ; La constitution de stocks alimentaires stratégiques; la promotion des investissements offrant les meilleurs retours et veiller à limiter les arbitrages ; la facilitation de l’accès des petits exploitants vivant dans les pays les moins avancés à la technologie, aux marchés, à la diversification des cultures, aux financements, ainsi qu’à des infrastructures résilientes ; investissement dans les énergies renouvelables et le numérique et la lutter contre les disparités entre les hommes et les femmes.
En conclusion, M. PISSANG TCHANGAÏ s’est appuyé sur la déclaration de l’Économiste en chef de la FAO, qui estime que dans le domaine de la sécurité alimentaire, un nouveau contrat social est nécessaire pour guider notre vie commune sur la planète. Ce contrat social a un prérequis : « Nous devons travailler ensemble pour renforcer la résilience afin d’assurer le respect du droit universel à l’alimentation pour tous et nous donner les moyens d’y arriver ».
1 / 5

Communiqué de presse
01 décembre 2023
Journée Mondiale du Sida de 2023 - Message du Secrétaire général de l’ONU
Les décès liés au sida ont chuté de près de 70 % depuis 2004, année la plus meurtrière, et le nombre de nouvelles infections à VIH est au plus bas depuis les années 1980.
Pourtant, aujourd’hui encore, chaque minute, une personne meurt du sida.
Nous pouvons – et nous devons – mettre fin à la menace qu’il fait peser sur la santé publique d’ici à 2030.
Pour atteindre cet objectif, il faut mettre en application le thème de cette année et « confier le leadership aux communautés ».
C’est grâce à elles qu’il sera possible d’éliminer le sida.
Et ce, qu’il s’agisse d’accéder aux traitements, aux services et au soutien nécessaires ou de militer sur le terrain pour que toutes les personnes puissent exercer leur droit à la santé.
C’est en soutenant celles et ceux qui sont en première ligne que nous gagnerons la lutte contre le sida.
Le leadership des communautés doit donc être au cœur de tous les plans, programmes et budgets et de toutes les activités de suivi en lien avec le VIH.
Nous devons également lever les obstacles à ce leadership et faire en sorte que les groupes locaux de la société civile puissent avancer dans leur travail essentiel.
Plus que tout, nous avons besoin de financements.
La lutte contre le sida dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire souffre d’un déficit de 8 milliards de dollars par an.
Il faut notamment accroître le financement des programmes locaux menés par des personnes vivant avec le VIH ainsi que celui des initiatives de prévention conduites par les communautés.
Le sida n’est pas invincible.
Finissons le travail : aidons les communautés à mettre fin à ce fléau dans leurs quartiers, dans leurs pays et dans le monde entier.
***
1 / 5
Communiqué de presse
13 novembre 2023
Lancement officiel du Programme de Développement de l’Entrepreneuriat Rural (PRODER)
Le Fonds International de Développement Agricole coopère avec le Burundi depuis plus de 40 ans, il a déjà appuyé 13 projets de développement agricole, le PRODER en est le 14è.
L’objectif du PRODER est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la nutrition et de la sécurité alimentaire des communautés rurales. Son objectif de développement est de promouvoir de manière équitable et inclusive l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’un environnement propice au développement des entreprises agropastorales et au renforcement de la résilience des pauvres ruraux les plus vulnérables.
Le PRODER sera exécuté à travers la composante de développement inclusif des entreprises des jeunes ruraux et celle de la promotion d’un environnement favorable au développement des entreprises agropastorales. Il touchera 85.000 bénéficiaires dont 80.000 issus des ménages ruraux pauvres et 5.000 constitués des fournisseurs de biens et de services qui seront renforcés par le programme.
Les produits attendus des interventions du PRODER sont entre autres : 7.840 microentreprises rurales viables créées ou consolidées, 39.000 emplois ruraux décents et durables créés ou consolidés, 52.000 porteurs d’initiatives économiques et d’entreprises formés et accompagnés dans l’élaboration des plans d’affaires bancables, 40.000 porteurs de projets agricoles appuyés dans le développement de l’agribusiness (en particulier les jeunes, les femmes et les peuples autochtones Batwa), 30.000 personnes accéderont aux hangars ou magasins de stockage, un abattoir moderne, une usine de transformation de la viande et une usine d’emballage seront construits .
Le PRODER est exécuté dans 12 provinces à savoir Bubanza, Cibitoke, Kayanza, Ngozi, Muyinga, Karusi, Gitega, Muramvya, Ruyigi, Rutana, Makamba et Bururi.
Le Ministre de l’Environnement de l’Agriculture et de l’Élevage son Excellence DODIKO Prosper apprécie la collaboration et les appuis du FIDA.
Le Directeur pays du FIDA au Burundi, HABTE SELASSIE DAGMAWI a indiqué que le FIDA investit dans les personnes qui constituent la base des systèmes alimentaires - les petits producteurs, les femmes et les jeunes entrepreneurs dans les zones rurales.
« Notre tâche consiste à faire en sorte que ces femmes, ces hommes et ces jeunes disposent des outils, des services financiers, du savoir-faire et du soutien nécessaire pour faire évoluer l'agriculture et les systèmes alimentaires ».
Les projets et programmes appuyés par le FIDA permettent d'améliorer l’accès des ruraux pauvres aux marchés et aux services, afin d’accroître leur production et leurs revenus. Les interventions du PRODER auront pour effets une meilleure implication des jeunes dans le développement des entreprises rurales, une amélioration de l’environnement pour le développement de l’agribusiness et le renforcement des services du MINEAGRIE pour une transformation rurale efficace.
---------------------------
Contact
Espérance Ndayikengurukiye
Consultante Communication
Projets financés par le FIDA au Burundi
Téléphone : + 257 79 997 331
Courriel : esperance.ndayikengurukiye@programmefidaburundi.org
1 / 5
Communiqué de presse
23 octobre 2023
Journée des Nations Unies - Message du Secrétaire général de l'ONU
Il nous appartient d’aider à construire ce monde de paix, de développement durable et de droits humains, pour toutes et pour tous.
Je sais que nous en sommes capables. La Charte des Nations Unies, entrée en vigueur il y a 78 ans aujourd’hui, nous montre la voie à suivre.
Elle est, avant tout, ancrée dans la détermination de surmonter les divisions, de restaurer les relations mises à mal et de bâtir la paix.
D’ouvrir de nouvelles perspectives et de ne laisser personne de côté.
D’assurer la justice, l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles.
D’apporter une assistance vitale à celles et ceux qui sont dans le besoin.
Et de permettre, par sa polyvalence, de relever des défis qui n’existaient même pas lorsque l’Organisation a été fondée – depuis la crise climatique, qui menace notre existence même, jusqu’aux périls et aux promesses de l’intelligence artificielle.
Les valeurs et principes qui guident l’Organisation des Nations Unies sont intemporels ; cela ne veut pas dire qu’elle doit rester figée dans le temps. C’est pourquoi nous ne devons avoir de cesse de renforcer nos méthodes de travail et de poursuivre notre tâche en nous adaptant aux réalités du XXIe siècle.
En cette Journée des Nations Unies, mettons tous nos espoirs et notre détermination au service du monde meilleur auquel nous aspirons.
Engageons-nous à bâtir un avenir digne du nom de notre indispensable organisation.
Notre monde est divisé. Nous pouvons et nous devons être des nations unies.
***
1 / 5
Communiqué de presse
16 octobre 2023
Célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation le 16 octobre, édition 2023 à Kirundo
Au niveau mondial, la JMA sera célébrée sous le thème : « l’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit, ne laisser personne de côté ». Au Burundi, elle sera célébrée sous le thème national « Amazi ni ubuzima, amazi aratugaburira twese, tuyabungabunge ».
En effet, l’eau est essentielle à la vie sur la Terre. Elle constitue plus de 50 pour cent de notre corps et recouvre environ 71 pour cent de la surface terrestre. Seul 2.5 pour cent de l’eau est de l’eau douce, qui est potable et convient à l’agriculture et à la plupart des usages industriels. L’eau est une force motrice pour les populations, les économies et la nature et elle est à la base de notre alimentation. En effet, à l’échelle mondiale, l’agriculture est responsable de 72 pour cent des prélèvements d’eau mais, comme toutes les ressources naturelles, l’eau douce n’est pas infinie.
La rapide croissance démographique, l’urbanisation, le développement économique et le changement climatique soumettent les ressources hydriques mondiales à un stress grandissant. Simultanément, les ressources en eau douce ont diminué de 20 pour cent au cours des dernières décennies et la disponibilité et qualité de l’eau se détériorent rapidement à cause de décennies d’utilisation et de gestion erronées, d’une sur-extraction des eaux souterraines, de la pollution et du changement climatique. Nous risquons de pousser l’utilisation de cette précieuse ressource jusqu’au point de non-retour.
La célébration de la JMA à laquelle, les médias, autant que tous les acteurs du domaine agroalimentaire sont conviés, sera une occasion de lancer un appel à l’action à l’endroit d’un public multicibles: Gouvernement, secteur privé, société civile et simples individus, y compris les jeunes.
***************
Pour plus d'informations, contactez :
Joseph Nsabiyabandi
Responsable/Communication
FAO Burundi
Tel: +257 79 983 657
Email : Joseph.nsabiyabandi@fao.org
1 / 5
Communiqué de presse
02 octobre 2023
Journée Internationale de la Non-Violence - Message du Secrétaire général de l’ONU
Notre monde fait face à des défis majeurs : inégalités croissantes, montée des tensions, multiplication des conflits et aggravation du chaos climatique.
Nous constatons également que les clivages s’accentuent à l’intérieur même des pays : la démocratie est menacée et les discours de haine et d’intolérance prolifèrent.
Nous pouvons surmonter ces difficultés et nous engager sur la voie d’un avenir meilleur et plus pacifique.
Si nous comprenons, comme l’a fait Gandhi, que la magnifique diversité de notre famille humaine est un trésor et non une menace.
Si nous investissons dans la cohésion sociale et cultivons le courage de faire des compromis et la détermination de coopérer.
Si nous veillons à ce que chacun et chacune d’entre nous, quels que soient son statut, son origine, sa situation personnelle ou ses croyances, puisse vivre dans la dignité, saisir sa chance et exercer ses droits.
Si nous nous rassemblons en une humanité commune.
Souvenons-nous des paroles avisées de Gandhi : « Notre capacité à atteindre l’unité dans la diversité constituera la beauté et le défi de notre civilisation ».
En nous en inspirant aujourd’hui, engageons-nous, à nouveau, à poursuivre cet objectif essentiel.
***
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 11
1 / 11