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Communiqué de presse
04 novembre 2025
Le Burundi accueille la 21ᵉ Réunion stratégique régionale sur les risques liés aux matières dangereuses chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC)
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Histoire
30 octobre 2025
UN80 : Panel d’échanges sur le rôle et la pertinence de l’ONU au Burundi à 80 ans et après
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28 octobre 2025
Dialogue stratégique sur le financement du développement : cap sur « l’après Séville » au Burundi
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Les objectifs de développement durable au Burundi
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burundi:
Histoire
30 octobre 2025
UN80 : Panel d’échanges sur le rôle et la pertinence de l’ONU au Burundi à 80 ans et après
Dans le cadre des célébrations du 80ᵉ anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, un dialogue avec les jeunes et la société civile sur « Le rôle et la pertinence de l’ONU au Burundi à 80 ans et après » a été organisé à l’Université du Burundi.Organisé par le Système des Nations Unies en partenariat avec le gouvernement, cet événement a réuni des représentants du gouvernement, des agences des Nations Unies, de la société civile et la communauté universitaire pour réfléchir ensemble au rôle de l’ONU aujourd’hui et imaginer collectivement l’ONU du futur — une organisation plus inclusive, plus proche des populations et plus à l’écoute des aspirations des nouvelles générations.Dans ses propos introductifs, le modérateur a rappelé que la célébration de UN80 n’était pas seulement un moment de commémoration, mais aussi une invitation à la réflexion et à l’action collective. « Aujourd’hui, nous regardons en arrière pour valoriser les acquis du partenariat Burundi–ONU, nous observons le présent pour comprendre les défis actuels, et nous tournons notre regard vers l’avenir pour imaginer ensemble l’ONU du futur – une Organisation plus inclusive, plus innovante et plus proche des populations », a-t-il déclaré.Cette volonté d’associer les jeunes et la société civile au dialogue témoigne de l’engagement du Système des Nations Unies à renforcer la participation citoyenne et à co-construire, avec les Burundais, une vision partagée du développement durable.La cérémonie d’ouverture a été marquée par des allocutions porteuses de vision et d’engagement, soulignant l’importance du cadre académique, la solidité du partenariat ONU–Burundi et l’attachement du gouvernement au multilatéralisme.Un panel dynamique et participatifLe panel a réuni un public diversifié : un représentant du gouvernement, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, une actrice de la société civile, une experte du monde académique et un représentant de la jeunesse mais aussi un public constitué d’étudiants et acteurs de la société civile venus nombreux pour participer au dialogue. Une diversité d’expériences et de perspectives qui a donné une tonalité à la fois engagée et constructive à cette rencontre.Les échanges ont mis en évidence le partenariat fructueux entre le Burundi et les Nations Unies, ainsi que la pertinence de l’action onusienne dans le pays depuis plus de six décennies. Interrogée sur l’adaptation du soutien de l’ONU aux priorités nationales, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies avec l’appui des chefs d’agences présents dans la salle, a parlé d’un partenariat entre les Nations Unies et le Burundi aligné sur les priorités nationales de développement. Elle a rappelé que l’ONU agit au Burundi « comme un partenaire de développement au service des populations », avant de citer plusieurs exemples concrets de coopération réussie : le renforcement du système de santé publique, l’assistance humanitaire aux victimes de catastrophes naturelles, la promotion de l’éducation pour tous, ou encore la consolidation de la paix à travers le leadership féminin et les réseaux de femmes médiatrices, etc. Elle a également appelé à une participation accrue des jeunes et de la société civile dans la définition des priorités de développement, soulignant que « l’ONU du futur doit être plus proche des populations, plus inclusive et plus innovante ».De son côté, Ambassadeur Gaudence SINDAYIGAYA, Directeur Général des Relations Multilatérales au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et de la Coopération au Développement a salué l’appui constant et multiforme des Nations Unies au Burundi. Il a rappelé que l’ONU a accompagné le pays dès son accession à l’indépendance en 1962 et tout au long des périodes de crise que le pays a connues et continue aujourd’hui de soutenir la mise en œuvre des priorités de développement du pays à travers le Cadre de coopération pour le développement durable. Selon lui, ce partenariat a contribué à renforcer les institutions, à consolider la paix et à stimuler le développement économique et social, en appui à la Vision nationale 2040–2060. Le Professeur Élisabeth NDAYISABA a apporté une perspective académique, soulignant que le Burundi a su tirer profit du système multilatéral en participant activement aux organes de l’ONU et en intégrant ses principes dans les politiques nationales.Du côté de la société civile, représentée par Madame Daniella INGABIRE, Présidente de l’association BANGUKA DEVELOPMENT, ses interventions ont souligné le rôle de l’ONU dans le renforcement de la gouvernance locale, la promotion de la cohésion sociale et l’autonomisation des communautés, notamment à travers des projets à fort impact communautaires. Elle a également apprécié les initiatives portées par certaines agences des Nations Unies, visant le renforcement des capacités et l’employabilité des jeunes, tout en promouvant l’inclusion des catégories de personnes à risque d’être laissées pour compte. Les jeunes, par la voix de Monsieur Gaston Ndihokubwayo, ont exprimé leurs attentes face au chômage, au manque d’opportunités et de capitaux pour l’entrepreneuriat. Ils ont plaidé pour une plus grande inclusion des jeunes dans la conception et la mise en œuvre des programmes des agences onusiennes.Un dialogue ouvert avec la jeunesse et la société civileLa seconde partie du panel a donné lieu à un échange riche entre les représentants des agences des Nations Unies et les participants. Les interventions ont mis en avant la nécessité d’un dialogue constant entre l’ONU, les jeunes et les communautés locales. Les participants notamment les jeunes, ont salué cette première initiative et ont appelé les Nations Unies à écouter davantage leurs idées et à créer des programmes plus adaptés à leurs réalités.Des échanges francs, parfois émouvants, qui ont montré combien les jeunes et la société civile souhaitent prendre part à la construction d’un avenir meilleur — et participer, aux côtés du gouvernement et de l’ONU, à l’imagination collective de « l’ONU du futur ».Une conclusion tournée vers l’avenirEn clôturant la rencontre, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies et le Représentant du gouvernement ont salué la qualité du dialogue et la diversité des points de vue. « À 80 ans, l’ONU demeure un symbole d’espoir et de solidarité. Mais son avenir dépend de notre capacité à la réinventer ensemble », a résumé le modérateur. Le multilatéralisme de demain sera participatif, inclusif et ancré dans les réalités locales, et le Burundi, fort de son engagement et de sa jeunesse dynamique, y aura toute sa place. Outre le panel, le Système des Nations Unies au Burundi a organisé plusieurs activités de commémoration durant le mois d’octobre :La production et diffusion d’une vidéo animée et d’affiches d’information (en kirundi et en français) sur les agences onusiennes présentes au Burundi et leurs mandats, exposées dans les lieux publics et les bureaux des agences ;Une émission spéciale en synergie sur six médias le 23 octobre, où des experts des Nations Unies ont répondu en direct aux questions du public ;Et enfin, une cérémonie officielle organisée en partenariat avec le Gouvernement du Burundi, réunissant les autorités, le corps diplomatique, la société civile et le secteur privé pour marquer cette étape historique du multilatéralisme.Ces initiatives ont contribué à renforcer la visibilité du travail des Nations Unies au Burundi et à rapprocher l’ONU des citoyens, en célébrant huit décennies de coopération et d’action au service de la paix, du développement et de la dignité humaine.
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Histoire
28 octobre 2025
FAO et MINEAGRIE: Mobilisation pour un Burundi sans la rage
Le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage (MINEAGRIE) et le ministère de la Santé Publique, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une des entités d’implémentation (EIs) du projet Pandemic Funds, ont célébré la Journée Mondiale contre la Rage au Burundi le 22 octobre 2025. Célébrée normalement chaque année le 28 septembre à travers le monde, au Burundi. cet important événement, a mobilisé divers acteurs pour sensibiliser, prévenir et agir contre cette maladie dangereuse, mais évitable.En effet, la rage est une infection virale grave, principalement transmise à l'homme par la salive des animaux infectés par la morsure, griffures, égratignure ou léchage des plaies de chiens ou chats infectés. Elle se manifeste par des symptômes tels que l'hydrophobie, hypersalivation, dysphagie, hyperthermie, hyperesthésie cutanée et paralysie flasque ascendante et sensorielle. Cette maladie est toujours mortelle, entraînant le décès une fois les symptômes déclarés.Cette redoutable zoonose essentiellement endémique dans les pays à revenus moyens et intermédiaires, touche particulièrement les enfants de 5 à 14 ans qui sont les plus exposés aux morsures de chiens errants dans les dépotoirs sauvages d’ordures ménagères entretenues dans les grandes agglomérations.Au Burundi, la rage est bien connue et redoutée, mais sa prévalence reste mal connue faute de système de surveillance et de notification efficaces. La Clinique du Laboratoire National Vétérinaire enregistre chaque année plus de 400 victimes de morsures rien qu’à Bujumbura et ses environs, dont 35 % par des chiens errants.La rage, une maladie évitable mais qui continue à emporter des vies«Agissons maintenant: Vous, moi, la communauté», est le thème retenu cette année, un thème qui rappelle l’importance d’une mobilisation collective pour éradiquer cette maladie évitable. Le représentant de la FAO au Burundi M. Pissang Tchangai Dadémanao a souligné que « la rage est une maladie évitable, mais malheureusement, elle continue de tuer chaque année des dizaines de milliers de personnes dans le monde, touchant particulièrement les communautés rurales pauvres où l’accès à la prévention et aux soins est limité. »En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 59 000 décès humains liés à la rage sont enregistrés chaque année, dont près de 40 % sont des enfants de moins de 15 ans. Ces chiffres propulsent la rage au rang de problème de santé publique. «La rage n'est pas seulement un enjeu de santé humaine, elle touche à la santé animale, la santé communautaire, l'éducation, la sécurité et le développement économique», a indiqué M. Léonard Butoyi, assistant du Ministre au Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage (MINEAGRIE). Selon lui, ce n’est qu’avec l’approche «One Health» qui reconnaît l'interdépendance étroite entre la santé des êtres humains, la santé des animaux et la santé de notre environnement, qu’on peut venir à bout de cette maladie : «Ce n'est qu'en travaillant ensemble médecins, vétérinaires, écologistes, éducateurs, leaders communautaires, que nous pouvons rompre la chaîne de la transmission du virus rabique» a-t-il souligné. Dr Désiré Nakirutimana, Directeur de la santé animale au ministère de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Élevage tout en rappelant la stratégie nationale de contrôle et d’élimination de la Rage au Burundi, a souligné ses axes stratégiques et leurs différentes activités qui englobent généralement les activités comme la vaccination des chiens, la mobilisation de ressources ainsi que la gestion responsable de la population canine. Toutefois, la vaccination reste l’élément moteur de la stratégie pour atteindre l'objectif mondial d'élimination de la rage d'origine canine d'ici 2030.Ensemble contre la rageLe thème de cette année, «Agissons maintenant : Vous, moi, la communauté», appelle à la responsabilité collective. Le représentant de la FAO a déclaré : «Ce message appelle chacun à vacciner ses chiens et à s’informer sur la manière de prévenir la rage.» Il est essentiel que tous les acteurs de la société, y compris les autorités, les professionnels de santé, et les citoyens, collaborent pour mettre en place des programmes de sensibilisation, de contrôle de mouvements de chiens et de vaccination pour en finir avec la rage, estime-t-il.Pour atteindre cet objectif ambitieux, la communauté doit s’impliquer activement. Dans cette perspective, dans les festivités de célébration de la journée mondiale contre la rage, des étudiants en Master de Santé publique vétérinaire de la Faculté d’Agronomie et de Bio-ingénierie et ceux de la faculté de médecine de l’université du Burundi ont lancé un message de mobilisation où tout un chacun pour apporter sa pierre à l’édifice à travers un sketch intitulé «Ensemble contre la rage». Melle Lyse Noria Igiraneza, étudiante en médecine a déclaré : «Notre message est clair : lutter contre la rage en vaccinant les chiens. En cas de morsure, il faut agir vite et se rendre immédiatement à l’hôpital pour la prise en charge immédiate.»La lutte contre la rage est une question de santé publique qui nécessite une approche intégrée. Comme l’a souligné le Représentant de la FAO, « contrôler et éliminer la rage n’est pas un rêve lointain, c’est un objectif que nous pouvons atteindre.» La collaboration entre les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale est cruciale.En définitive, la célébration de la journée mondiale contre la rage pour la première fois au Burundi laisse un message à tous les burundais et à tous les acteurs : «engageons-nous aujourd’hui: vaccinons nos animaux, sensibilisons nos communautés et soutenons les initiatives locales. Ensemble, nous pouvons faire du Burundi un pays libéré de la rage, protégeant ainsi nos enfants, nos familles et nos animaux. L’avenir de nos communautés en dépend. Agissons maintenant, demain sera un peu tard !»
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Histoire
28 octobre 2025
Dialogue stratégique sur le financement du développement : cap sur « l’après Séville » au Burundi
Le 17 octobre 2025 dernier, le Système des Nations Unies en partenariat avec le Gouvernement du Burundi, sous le leadership de la Coordonnatrice Résidente avec comme agence lead le PNUD, ont organisé un dialogue stratégique de haut niveau sous le thème central « le financement du développement et les perspectives de l’après Séville au Burundi ».Ouverte par Mme Francine Inarukundo, Secrétaire Permanente au Ministère des Finances, du Budget et de l'Economie numérique, cette rencontre a réuni de hauts cadres de l’Administration publique, des Partenaires de la coopération bilatérales et multilatérales, des représentants d’Institutions universitaires et de recherches, des représentants du secteur privé et de la société civile, des agences du Système des Nations Unies.L'objectif : lancer une réflexion collective sur l’optimisation de la mobilisation des ressources endogènes, la mise à profit de la coopération internationale et l’intégration effective du secteur privé dans le processus de financement en vue d’accélérer la réalisation des ODD.Ouvrant solennellement la session, Mme Francine Inarukundo, après s’être félicitée d’une telle initiative, a rappelé que la vision du Gouvernement de faire du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060, a offert au Burundi un cadre ambitieux qui inclut des interventions novatrices telles qu’entre autres, la modernisation du secteur minier et des transports, la numérisation des services publics, ainsi que la définition et la mise en œuvre de réformes structurelles hardies qui commandent l’accroissement des capacités de mobilisation des ressources internes autant qu’externes, grâce à l’élargissement de l’assiette fiscale, la mobilisation de financements innovants aussi bien au niveau national qu’à l’échelle internationale.Quant à la Représente Résidente du PNUD, Mme Emma Ngouan Anoh, elle a invité à agir en synergie pour être plus efficaces et diversifier les sources de financements, y compris les financements innovants, renforcer la mobilisation de ressources nationales, attirer les investissements privés dans un contexte global marqué par des défis complexes et besoins croissants.Ce dialogue s’inscrit dans le prolongement de la Conférence de Séville sur le financement du Développement où le Burundi a joué un rôle de coleader illustrant son engagement pour un financement diversifié, inclusif et durable.Un panel composé d’experts du Gouvernement, du Secteur privé, du monde académique et des experts des Nations Unies et de la BAD ont permis d’échanger sur des propositions et recommandations concrètes qui seront utiles pour les interventions futures tel que souhaité par la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Violet Kenyana Kakyomvya, qui a insisté sur des échanges basés sur une analyse approfondie et appelé à déboucher sur des contributions et des recommandations actionnables.Comme palliatif, le pays est appelé à stimuler la croissance et la réduction de la pauvreté et des inégalités, à travers le financement d’investissements structurants et de réformes structurelles, sur fond d’amélioration de la gestion des ressources publiques et renforcement du secteur privé grâce à un climat des affaires plus favorable.
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Histoire
24 octobre 2025
FAO-BAD : Résultats tangibles du SEPAREF dans le domaine de la production agricole
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été mandatée par le Gouvernement du Burundi pour mettre en œuvre le «Projet Multinational de Renforcement de l’État de Préparation et de Réponse d’Urgence à la Crise Alimentaire (SEPAREF)» dans les anciennes provinces de Cibitoke, Gitega, Kayanza, Rutana et Mwaro. Financé par la Banque Aficaine de Développement (BAD), ce projet vise principalement à améliorer la production agricole, la productivité et à renforcer la résilience des systèmes de production face aux défis climatiques et économiques croissants.Après quatre saisons agricoles de mise en œuvre, les résultats obtenus sont remarquables. Plus de 377 tonnes de semences de maïs, de blé, de haricot et de soja ont été produites, grâce à près de 100 organisations des producteurs et multiplicateurs privés de semences qui ont directement bénéficié du soutien direct du projet. Cela a permis à plus de 5 000 ménages vulnérables d’accéder à des semences de qualité adaptées aux conditions agroécologiques de leur région à travers les foires à semences et de booster la production. Gertrude Ntahonsigaye, l’une des bénéficiaires du projet à Rutana, témoigne : « J’ai semé 15 kg de haricot de la variété M’sore octroyé par la FAO et j’ai récolté 175 kg, une production inédite pour moi. Auparavant, je récoltais moins de 50kg sur la même superficie » Ce témoignage illustre l’impact immédiat et significatif du projet sur la productivité des exploitations agricoles familiales.En effet, l’effectif des ménages touchés par les actions du projet est allé croissant. A trois mois de la clôture, plus de 13 000 ménages ont été touchés.L’innovation est listée à l’actif du projet : la création d’une plateforme numérique de suivi des semences au Burundi qui vise à améliorer la traçabilité des semences et à faciliter l’accès à des semences certifiées pour les producteurs. Une fois régulièrement alimentée, la plateforme permettra aux décideurs de savoir à chaque saison les quantités de semences certifiées produites, les endroits où elles se situent et les prix potentiels.Le SEPAREF a étendu le champ de ses activités en y incluant le soutien institutionnel. Le système d'irrigation Rujembo de l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) à Mparambo est en cours de réhabilitation sur 47,4 ha et quatre aires de séchage avec abris ont été construites.Le projet a également renforcé les capacités des institutions nationales en l’occurrence l'ISABU, l'ONCCS, les 4 anciens Bureaux provinciaux de l’Environnement, de ’Agriculture et de l’Elevage (BPEAE) de Gitega, Kayanza, Mwaro et Rutana et des organisations de producteurs et privés multiplicateurs de semences sur différentes thématiques. Ainsi, 15 chercheurs et cadres de l'ISABU et de l’ONCCS ont été formés au conditionnement et à la conservation des semences de maïs, de soja et de blé respectivement à l’IITA d’Ibadan au Nigéria et à la station de recherche ICARDA d'Addis-Abeba en Ethiopie pour la production durable de semences et l'assurance qualité.Émile Emeriyo, chef de service formation vulgarisation, recherche et encadrement des producteurs agricoles à l’ancien BPEAE Rutana et point focal du projet SEPAREF, souligne l’importance des initiatives du projet : « Les agriculteurs ont compris que les semences sélectionnées sont plus productives. Cela a permis non seulement l’amélioration de la production pour la consommation, mais aussi a généré un surplus qui a été vendu pour procurer des revenus. » Il a également indiqué que SEPAREF n’a pas seulement amélioré la productivité agricole, mais a également renforcé la sécurité alimentaire des ménages assistés.Le rôle majeur des intrants de qualité dans l’amélioration de la productivitéLes divers appuis octroyés aux organisations des producteurs et aux multiplicateurs des semences ont été à l’avant-garde de l’amélioration de la productivité. Adelaïde Niyokwizera et son mari Anicet Hakizimana sont de multiplicateurs de semences sélectionnées sur la colline Gihofi, commune Rutana, zone Bukemba, province Burunga. Mme Niyokwizera dit avoir bénéficié des appuis diversifiés. « La FAO nous a beaucoup soutenu. Il nous a donné 90 kg de maïs que nous avons semé sur trois hectares. Nous avons récolté plus de 7 tonnes. N'eût été les aléas climatiques, on aurait même eu 10 tonnes. Après le triage, nous avons obtenu plus de 5 tonnes de semences.» La coopérative Turashoboye mu Kumoso qui se trouve sur la colline Kibimba, commune Musongati, province Burunga est en train de multiplier des semences de maïs. Cette coopérative compte 205 membres respectivement 120 femmes et 85 hommes qui exploitent 30 hectares au cours cette saison 2025C.Léonidas Bahati, président de cette coopérative, affirme que le soutien de la FAO est significatif. « Nous avons reçu 900 kg de maïs à semer sur 30 hectares. Avant, nous avions des difficultés à obtenir des semences de qualité. La FAO nous a même donné 9 tonnes d'engrais chimiques (DAP, urée et KCl). » Il s’attend à une récolte d'environ 150 tonnes, alors qu'auparavant, la coopérative n'avait jamais dépassé le seuil des 100 tonnes.Dans l’ancienne province de Mwaro, le projet a notamment appuyé la coopérative CADEM Kayokwe. Selon Emmanuel Nivyubu, membre de cette coopérative, c’est la deuxième année que la coopérative collabore avec la FAO dans la multiplication des semences de maïs et de haricot. « Cette année, nous avons cultivé 3 ha de maïs et nous avons récolté plus de 7 tonnes de semences. Pour le haricot, sur 2 ha, nous avons eu 3 tonnes et demie de semences sélectionnées et certifiées par l'Office National de Contrôle et de Certification de semences (ONCCS. Nous attendons les clients. » a souligné Nivyubu. Ces témoignages illustrent le succès du projet dans la revitalisation de l’agriculture et la multiplication des semences de qualité pour faciliter la disponibilité et l’accessibilités des agriculteurs aux semences de qualité. M. Nabor Barancira, coordonnateur du projet, affirme que « la multiplication des semences sélectionnées a permis d’augmenter la production tant pour la consommation que pour le marché. » Il indique que le surplus a permis l’amélioration des revenus des agriculteurs.La pérennisation des acquis actéeLes bénéficiaires de SEPAREF promettent de continuer les activités sur le même élan même après la clôture du projet. Mme Niyokwizera remercie vivement la FAO et la BAD pour leur soutien qui lui a permis d’intégrer le club des multiplicateurs des semences burundais.M. Nabor Barancira, coordinateur du projet, rassure que la pérennité des actions du projet est déjà enclenchée. Il indique que la quasi-totalité des multiplicateurs de semences sont déjà enregistrés auprès de l'ONCCS, gage de la poursuite de leurs activités. Ces mêmes multiplicateurs ont acquis une expérience suffisante et disposent des capacités financières nécessaires pour poursuivre leurs activités.
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Histoire
15 octobre 2025
FAO et MINEAGRIE : Vers la Mise en Place d’un Plan d’Action Opérationnel Aligné sur la Vision 2040-2060
Du 6 au 10 octobre, un atelier national de consultation des parties prenantes s'est tenu à Ngozi, organisé par le ministère de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Élevage (MINEAGRIE) en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Cet événement visait à recueillir les contributions des parties prenantes en vue de l'élaboration d'un plan d'action opérationnel pour les secteurs de l'agriculture, de l'environnement et du changement climatique, de l'élevage et de la pêche et des secteurs socio-économiques du MINEAGRIE, aligné à la Vision « Burundi, pays émergents en 2040 et pays développés en 2060 ».Cet atelier a rassemblé divers acteurs, notamment ceux des administrations publiques, des chercheurs, des organisations non gouvernementale (ONG), des représentants du secteur privé, des activistes de l’environnement, ainsi que des partenaires au développement. Cet événement a marqué une étape cruciale dans l'élaboration d'un plan d'action opérationnel pour MINEAGRIE. « Nous nous sommes réunis avec toutes les parties prenantes pour poser les bases de la préparation de ce plan opérationnel. À l'issue de cet atelier, nous espérons disposer des bases nécessaires à son élaboration », a déclaré M. Apollinaire Masuguru, Assistant du représentant de la FAO en charge du programme.M. Emmanuel Niyungeko, Secrétaire permanent au MINEAGRIE, a précisé que la participation de toutes les parties prenantes était cruciale afin d’assurer une planification participative et inclusive.En effet, les défis actuels de changement climatique, les crises économiques, les démographies galopantes, etc imposent de nouvelles façons de produire, de transformer et de consommer. Dans ce contexte, l’Assistant du représentant de la FAO en charge du programme estime que le Burundi a une mission à accomplir : « celui de transformer ces défis en opportunités et faire de son agriculture un moteur de de développement inclusif, de résilience et de paix sans laisser personne de côté ».Selon M. Masuguru, d’autres ateliers et consultations seront organisés pour élaborer un plan réaliste, accompagné d’indicateurs de suivi.Nécessité d’un engagement ferme des parties prenantes pour un avenir agricole durableL’Assistant du Représentant de la FAO en charge du programme a appelé les parties prenantes à s'engager résolument pour transformer les défis agricoles en opportunités : « C'est grâce à la synergie, à la volonté collective de collaborer, que nous trouverons les solutions les plus pertinentes et les plus innovantes. Engageons-nous donc pleinement, car c'est ensemble que nous construirons un plan solide, porteur d'espoir et arriverons aux résultats concrets. » M. Masuguru souligne que le Plan d’action doit être plus qu’un document de référence : « il doit devenir un véritable levier de transformation. Transformation de la productivité agricole, par l’introduction d’innovations adaptées et un meilleur accès aux intrants et aux marchés ; la résilience aux changements climatiques par des pratiques agricoles durables et intelligents face au climat et une meilleure gestion des ressources naturelles ; et transformation sociale inclusive, par la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes et la réduction durable de la pauvreté et de la malnutrition. »Par le biais de l’Assistant du Représentant de la FAO en charge du programme, la FAO a réaffirmé son engagement à collaborer étroitement avec le gouvernement et toutes les parties prenantes pour mobiliser les ressources nécessaires, partager les connaissances et soutenir la mise en œuvre des priorités du plan. Il a réaffirmé qu'ensemble, nous avons la capacité de contribuer à bâtir un Burundi plus fort, plus prospère et résolument engagé dans l'émergence et le développement durable.M. Emmanuel Niyungeko, Secrétaire permanent au ministère de l’Environnement, délégué du ministre, a remercié la FAO pour son soutien tant technique que financier. Il a précisé que le MINEAGRIE a pour mission de construire un Burundi respectueux de l’environnement et de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Niyungeko a affirmé que tous les efforts seraient déployés pour mettre en œuvre le plan opérationnel une fois finalisé.De l’agriculture respectueuse de l’environnementUne des orientations retenues de l’atelier de Ngozi, c’est que la promotion de l’agriculture doit impérativement aller de pair avec la préservation de l’environnement.« Sans l'environnement, rien n'est possible sur cette terre, surtout aujourd'hui, à l’ère du changement climatique », a déclaré M. Albert Mbonerane, conseiller de l'ONG Action Ceinture Verte pour l'Environnement. Il a averti que si nous n'y prenons pas garde, l'environnement est en train d'être dévoré par l'agriculture. Car aujourd'hui, a-t-il ajouté, la tendance est à l'augmentation des terres agricoles par la déforestation, ce qui anéantit le rôle majeur des arbres, entre autres, dans la protection des sols et la régulation du climat.En effet, au-delà du seul domaine environnement, diverses orientations ont été également recueillies dans les domaines agricole, élevage et pèche devant étoffer le plan opérationnel du MINEAGRIE à la satisfaction des organisateurs de l’atelier. Il est attendu que le plan d’action opérationnel soit un instrument clé pour la transformation du paysage agro-sylvo-pastoral et la gouvernance agricole du Burundi qui orientera les acteurs, partenaires techniques et financiers dans leurs efforts pour réaliser les ambitions de la vision 2040-2060.En définitive, une fois finalisé, le plan d’action opérationnel du MINEAGRIE aligné à la vision du pays, sera un document d'utilité nationale, une véritable feuille de route pour contribuer à l'émergence du Burundi à court et à moyen terme. Il sera est un levier de mobilisation des partenaires au développement, des parties prenantes et des financements pour atteindre la vision du pays : pays émergent en 2040 et pays développé en 20260
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Communiqué de presse
04 novembre 2025
Le Burundi accueille la 21ᵉ Réunion stratégique régionale sur les risques liés aux matières dangereuses chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC)
L’engagement du Burundi et de ses partenaires Du 4 au 6 novembre, le Gouvernement du Burundi a accueilli à Bujumbura la 21ᵉ Réunion stratégique régionale réunissant onze pays d’Afrique centrale et orientale. Cette rencontre visait à partager les expériences nationales sur la gestion des risques liés aux substances chimiques, aux maladies et aux matières radioactives, ainsi qu’à renforcer la coopération régionale dans ce domaine. L’événement a été organisé dans le cadre de l’Initiative des Centres d’Excellence de l’Union européenne pour l’atténuation des risques NRBC (EU CBRN CoE), à laquelle le Burundi a adhéré comme pays partenaire en 2013. Financée par l’Union européenne, depuis sa création en 2010 cette initiative soutient les pays partenaires dans le renforcement de la coordination, le renforcement des capacités et l’élaboration de politiques visant à réduire les risques liés aux matières dangereuses. Sa mise en œuvre est appuyée par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI). Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Syldie MANIREREKANA, Assistant du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Coopération au Développement, a souligné l’engagement du Burundi à œuvrer pour une Afrique centrale et orientale plus sûre, plus résiliente et plus solidaire, capable de prévenir les crises liées aux matériaux dangereuses plutôt que de les subir. La Délégation de l’Union européenne au Burundi était représentée par Mme Laure DREGE, Cheffe de la coopération par intérim, qui a rappelé que la sécurité NRBC dans la région contribue directement à la sécurité et à la prospérité mondiale. Elle a insisté sur le caractère partenarial et collaboratif de l’appui de l’Union européenne, fondé sur le respect mutuel, l’apprentissage partagé et la recherche conjointe de solutions. Mme Clara ANYANGWE, Représentante résidente d’ONU Femmes, s’exprimant au nom de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies pour le Burundi, a salué l’esprit de collaboration et de proactivité incarné par l’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne face à la complexité croissante des menaces NRBC dans un monde en constante évolution. Elle a également indiqué que le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable du Burundi comprend plusieurs points de convergence avec les priorités du NRBC.Les discussions lors de la réunion ont également porté sur l’impact des projets régionaux financés par l’Union européenne, qui visent notamment la gestion sûre des déchets chimiques, le renforcement de la biosécurité et de la sûreté biologique, la formation et la préparation des premiers intervenants, ainsi que la fourniture d’équipements techniques spécialisés aux pays partenaires. Les échanges interactifs ont permis d’identifier les priorités régionales, d’évaluer les défis rencontrés et de formuler des pistes de collaboration future. Un partenariat solide entre le Burundi, l’Union européenne et les Nations uniesEn amont de la réunion, le Gouvernement du Burundi a reçu le Bureau régional pour l’Afrique centrale et orientale de l’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne, pour réaffirmer le partenariat de longue date entre le Burundi et l’Initiative. Le Secrétaire permanent du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Coopération au Développement, M. Ferdinand BASHIKAKO, a rencontré le Directeur du Bureau régional, M. James CHUMBA, et son équipe. M. Bashikako a mis en avant le défi majeur que les risques NRBC restent méconnus, qui peut exposer les populations à des dangers involontaires. La Protection civile en première ligne La Protection Civile du Burundi est le principal bénéficiaire des équipements techniques NRBC fournis par l’Union européenne. Deux de ses cadres suivent actuellement le programme de master en gestion NRBC développé grâce à l’Initiative CBRN CoE de l’UE, en partenariat avec des universités du Maroc et de la France. Le Général de Brigade de Police Célestin NIBONA BONANSIZE, Assistant du ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, a exprimé la gratitude du Gouvernement burundais pour les appuis fournis par l’Union européenne, qui contribuent au renforcement des capacités nationales face aux risques d’accidents et d’incidents impliquant des matières dangereuses. L’Initiative CBRN CoE de l’Union européenne œuvre à la création d’un monde plus sûr et plus résilient à travers la coopération avec 63 pays partenaires, dont 28 en Afrique, répartis dans huit régions du monde. Les réseaux régionaux d’experts jouent un rôle central dans la définition et la mise en œuvre de formations ciblées visant à renforcer la réduction des risques NRBC. Lancée en 2010, l’Initiative, mise en œuvre conjointement par la Commission européenne et l’UNICRI, vise à renforcer les capacités nationales pour prévenir, se préparer, répondre et se relever des incidents NRBC. Cette année marque le 15ᵉ anniversaire de l’Initiative CBRN CoE, témoignant de l’engagement commun de l’Union européenne, des Nations Unies et des pays partenaires à œuvrer ensemble pour rendre le monde plus sûr. Pour plus d’informations : https://cbrn-risk-mitigation.network.europa.eu
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Communiqué de presse
24 octobre 2025
Journée des Nations Unies : Message du Secrétaire Général de l'ONU
Ce ne sont pas seulement les premiers mots de la Charte des Nations Unies. Ces mots définissent qui nous sommes. L’ONU est plus qu’une institution. C’est une promesse vivante, qui transcende les frontières, jette des ponts entre les continents et constitue une source d’inspiration pour toutes les générations. Voilà quatre-vingts ans qu’ensemble, nous nous employons à forger la paix, à lutter contre la pauvreté et la faim, à promouvoir les droits humains et à bâtir un monde plus durable. Les défis qui se présentent devant nous sont formidables : montée des conflits, chaos climatique, emballement technologique, menaces contre le tissu même de notre institution. L’heure n’est pas à la timidité ou au repli. Aujourd’hui plus que jamais, le monde doit réaffirmer sa détermination à résoudre les problèmes que nul pays ne peut régler seul. En cette Journée des Nations Unies, soyons unis et réalisons l’extraordinaire promesse de vos Nations Unies. Montrons au monde ce qu’il est possible de faire lorsque « nous, peuples des Nations Unies » choisissons d’agir ensemble. ***
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23 octobre 2025
L’UE et le HCR lancent un projet pour des solutions durables au bénéfice des réfugiés et des communautés d’accueil au Burundi
Pour la Représentante du HCR au Burundi Mme Brigitte Mukanga Eno, « Ce projet renforcera la résilience multidimensionnelle des réfugiés congolais au Burundi ainsi que celle des communautés d’accueil, avec une attention particulière portée aux femmes et aux personnes vulnérables, dans un environnement plus sûr, plus inclusif et plus sain ». Le projet vise notamment à :Améliorer durablement l’accès aux services de base pour les réfugiés congolais du site de Musenyi et pour les communautés d’accueil : soins de santé primaires et secondaires, eau, hygiène et assainissement (EHA).Fournir des abris durables aux ménages réfugiés vulnérables et renforcer les mécanismes de protection.Soutenir les moyens de subsistance et l’autonomisation économique, en particulier pour les femmes et les personnes à besoins spécifiques notamment les personnes âgées ou vivant avec handicap. « L’Union européenne est fière de soutenir, aux côtés du HCR, des solutions durables qui conjuguent protection, accès aux services essentiels et autonomisation économique. À Musenyi et dans les environs, notre objectif est clair : améliorer concrètement la vie des personnes réfugiées et de leurs hôtes, en renforçant la cohésion sociale et la résilience locale. » a déclaré S.E. Mme Elisabetta Pietrobon, Ambassadrice de l’UE au Burundi. ContexteAu Burundi, le HCR assure la protection et l’assistance de plus de 110 000 réfugiés et demandeurs d’asile, répartis entre cinq camps, un site de réfugiés et des zones urbaines, dont environ 20 000 personnes sur le site de Musenyi.À propos de l’Union européenneL’Union européenne et ses États membres font partie des premiers donateurs d’aide humanitaire au monde. Au Burundi, l’UE soutient l’assistance aux populations réfugiés et déplacées, à travers des actions en faveur de la protection, de l’accès aux services essentiels, de la résilience et du développement durable, en partenariat avec les agences onusiennes, les autorités et la société civile. À propos du HCRLe HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est mandaté pour protéger les réfugiés, les personnes déplacées internes et les apatrides, et pour rechercher des solutions durables à leurs situations. Contacts presseDélégation de l’Union européenne au BurundiTony Nsabimana, tony.nsabimana@eeas.europa.eu, +257 22202254 Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Burundi Aline Irakarama, irakaram@unhcr.org; +257 71869340Amina Bouarour,bouarour@unhcr.org; +257 71459459Bernard Ntwari, ntwarib@unhcr.org; +257 79918902
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Communiqué de presse
10 octobre 2025
Le HCR en partenariat avec le Gouvernement du Burundi procède à l'inauguration de la cinquième école fondamentale construite avec l’appui de l’Agence de Coopération Internationale (KOICA)
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, (HCR) et le Gouvernement du Burundi ont inauguré, ce mercredi, l’école fondamentale de Kigage, située en Commune de Gisuru, province de Buhumuza. Je salue la coopération agissante entre nos deux organisations et remercie le Gouvernement coréen, à travers KOICA, pour le soutien constant qu’il apporte au HCR Burundi dans ses opérations de rapatriement et de réintégration des réfugiés burundais” , a dit Brigitte Mukanga-Eno, Représentante du HCR au Burundi.Elle a ajouté que la construction de cette école constitue une contribution importante du HCR pour améliorer l’éducation des enfants burundais, y compris les enfants rapatriés. Le Gouvernement coréen, à travers son agence de Coopération internationale KOICA, continue de soutenir le HCR dans les projets de construction des abris pour les rapatriés vulnérables, la construction des écoles, ainsi que le financement de projets générateurs de revenus, à travers son projet : « De la vulnérabilité à l’autonomie, Construire des communautés sures et sécurisées ».« L’éducation est la pierre angulaire du développement durable, de la cohésion sociale et de la paix, et c'est à travers de tels investissements que nous jetons les bases d'un avenir plus brillant et plus prospère pour le Burundi’, a déclaré Nam Joohyun, Directeur Adjoint de KOICA. Le soutien de KOICA va au-delà des salles de classe ; il s’étend à la construction d’abris, aux activités génératrices de revenus et aux initiatives de développement communautaire qui contribuent à une réintégration et à des solutions durables, a-t-il ajouté. « KOICA est fière de travailler main dans la main avec le HCR, le gouvernement du Burundi et les communautés locales afin d’offrir non seulement un accès à l’éducation, mais aussi la dignité, la protection et des opportunités pour les enfants rapatriés et leurs familles », a-t-il poursuivi. Avec cette inauguration, le projet « Rapatriement volontaire et réintégration durable des réfugiés burundais (2022-2024) » est officiellement clôturé. Au cours des 30 derniers mois, cette initiative a permis le rapatriement volontaire de plus de 50,000 réfugiés burundais dans la sécurité et la dignité, la fourniture de protection d’assistance complètes, le soutien aux moyens de subsistance résilients, et la réintégration scolaire de milliers d’enfants retournés. « Grâce à des formations, un soutien aux moyens de subsistance et des projets communautaires, le programme a renforcé la cohésion sociale et créé des voies pour une réintégration durable. Ces réalisations sont le fruit d’un partenariat solide entre KOICA, le HCR, le gouvernement du Burundi et les communautés locales » a conclu Nam Joohyun. Le HCR assure au Burundi la protection et l’assistance de plus de 110,000 réfugiés et demandeurs d’asile dans cinq camps de réfugiés, un site de réfugiés et des zones urbaines. Depuis, 2017, il a également accompagné près de 260,000 rapatriés burundais dans leur retour, dont 24,520 dans la commune de Gisuru. Pour plus d’information, contacter : Bernard Ntwari, ntwarib@unhcr.org; +257 79918902 Aline Irakarama, irakaram@unhcr.org; +257 71869340 Amina Bouarour,bouarour@unhcr.org; +257 71459459
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07 octobre 2025
Améliorons-nous ensemble : Bâtir les systèmes agroalimentaires de demain grâce aux quatre améliorations
Par M. Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Cette année, la Journée mondiale de l’alimentation marque le quatre-vingtième anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a dès le départ eu pour mandat de libérer l’humanité du besoin. À l’heure actuelle, environ 8,2 pour cent de la population souffre de sous-alimentation chronique, alors qu’en 1946, près des deux tiers de la population mondiale vivait dans des zones où l’accès aux denrées alimentaires était inadéquat, comme l’avait révélé la première Enquête mondiale sur l’alimenta3on menée par la FAO au cours de son premier mois d’existence. En outre, en 2025, bien que la population ait triplé, le monde produit largement assez de calories pour nourrir tous les habitants de la planète.Alors que nous célébrons cette journée, qui est l’occasion de réfléchir aux enjeux passés, présents et futurs, l’une des conclusions de cette étude réalisée il y a longtemps me revient à l’esprit : «Nous avons le choix entre aller de l’avant ou reculer.»La FAO et ses pays membres ont de nombreux accomplissements à leur actif : l’élimination du virus de la peste bovine, l’élabora3on des normes du Codex Alimentarius relatives à la sécurité sanitaire des aliments, la croissance des rendements mondiaux de riz, qui ont presque triplé depuis la création de la Commission interna3onale du riz à la fin des années 1940, la négocia3on de traités internationaux sur les pratiques de pêche et les ressources génétiques, la mise en place de dispositifs de suivi et d’alerte rapide afin d’atténuer les risques phytosanitaires et les risques liés aux maladies des végétaux et des animaux, la conception et l’hébergement du Système d’information sur les marchés agricoles afin de soutenir le commerce, et la formulation de recommandations alimentaires afin de lutter non seulement contre les problèmes de retard de croissance mais aussi contre la tendance croissante au surpoids dans le monde.Lorsque les invasions de criquets pèlerins ont commencé en 2019 – au même moment où la pandémie de covid-19 battait son plein – 231 millions d’USD ont été mobilisés pour atténuer la crise, ce qui a permis d’éviter des pertes es3mées à 1,77 milliard d’USD et d’approvisionner en nourriture plus de 40 millions de personnes dans 10 pays.Tout le mérite de ces réalisations revient à nos membres, qui n’ont cessé de soutenir l’idée selon laquelle un monde libéré de la faim est un monde meilleur pour tous, que l’on soit riche ou pauvre, que l’on vienne du Nord ou du Sud. Ces exemples, comme bien d’autres, montrent ce qu’il est possible d’accomplir lorsque les nations mettent en commun leur savoir et leurs ressources, qu’il existe une volonté politique et que des partenariats efficaces sont mis en place. Il est de plus en plus urgent de faire vivre l’esprit de coopération qui a prévalu au cours des 80 dernières années ; le système agroalimentaire mondial est plus interconnecté que jamais: plus d’un cinquième de toutes les calories franchissent des frontières internationales avant d’être consommées. En même temps, les menaces qui pèsent sur les systèmes agroalimentaires, telles que les chocs climatiques, les organismes nuisibles et les maladies, les ralentissements économiques ou les conséquences des conflits, ne connaissent pas de frontières et peuvent défaire des années de progrès dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Comme on peut le voir aujourd’hui avec la propagation du virus influenza aviaire hautement pathogène, plus connu sous le nom de grippe aviaire, la chenille légionnaire d’automne et les invasions acridiennes, aucun pays ne peut combattre ce type de menaces transfrontières à lui seul.Nous devons faire en sorte que les personnes travaillant dans les systèmes agroalimentaires qui nous nourrissent, dont le nombre s’élève à plus d’un milliard, soient suffisamment résilientes pour faire face aux risques auxquels elles sont exposées en permanence.En plus de mécanismes financiers ayant fait leurs preuves, nous disposons des technologies, des cadres politiques, des connaissances et des capacités nécessaires pour atteindre rapidement l’objectif consistant à éliminer la faim. Il est essentiel de faciliter l’accès aux marchés si l’on veut réduire les inégalités qui nuisent à la résilience et acheminer les denrées alimentaires là où elles sont nécessaires. Pour assurer une véritable participation aux marchés, il faut promouvoir l’accès à des semences résistantes à la sécheresse, élaborer des normes de durabilité sur la pêche et les forêts, se mettre d’accord sur des normes phytosanitaires, développer les technologies numériques et mettre en place des outils novateurs de gestion des ressources et des systèmes d’alerte rapide.Nous avons mis en place un cadre afin d’intensifier et d’accélérer l’action menée. L’Initiative Main dans la main de la FAO permet de repérer les possibilités d’investissement et d’orienter les fonds en priorité vers les régions les plus touchées par la pauvreté et la faim et où le potentiel agricole est le plus important. Dans le cadre de son programmeUn pays, un produit prioritaire, la FAO s’emploie à promouvoir des produits agricoles nationaux présentant des caractéristiques uniques afin de favoriser la durabilité des systèmes agroalimentaires et la prospérité rurale. Le programme de coopération Sud-Sud et de coopération triangulaire, qui prend en compte le fait que de nombreux pays en développement sont devenus des acteurs majeurs du développement mondial et de la gouvernance économique, vise à encourager les investissements et les partenariats. L’objectif de l’initiativeVillages Numériques est de permettre aux agriculteurs du monde entier d’utiliser les technologies numériques et d’accéder plus facilement aux débouchés liés au commerce électronique, ainsi que de réduire la fracture numérique. Enfin, l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté du G20 regroupe des pays et des partenaires afin de mobiliser des moyens d’action et des investissements au service de l’élimination de la faim et de la réduction de la pauvreté au niveau mondial. Ces initiatives et bien d’autres instruments fonctionnent lorsqu’ils sont déployés de façon efficiente et efficace, et les résultats obtenus sont encore meilleurs quand les efforts sont menés avec constance et cohérence.À la FAO, cette vision est incarnée par les «quatre améliorations»: l’amélioration de la production, afin que les agriculteurs puissent produire plus avec moins de ressources; l’amélioration de la nutrition, car la qualité est aussi importante que la quantité; l’amélioration de l’environnement, afin de préserver la santé des écosystèmes et leurs multiples bienfaits, et l’amélioration des conditions de vie pour tous, afin que les populations rurales puissent vivre dignement et avoir accès à des possibilités. Prises ensemble, les quatre améliorations visent à garantir que personne ne soit laissé de côté.Si nous n’agissons pas pour les concrétiser, nous reviendrons en arrière. Quatre- vingts ans après la création de l’organisation, la faim n’a toujours pas été éliminée, mais ce n’est pas une fatalité. Guidés par une ambition commune, nous pouvons – et nous devons – aller de l’avant. Si nous poursuivons nos efforts de collaboration, nous pouvons mener à bien notre mission d’éliminer la faim et offrir à tous un avenir meilleur, où la sécurité alimentaire est assurée.
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