Histoire
09 décembre 2022
Les Nations Unies et le Gouvernement du Burundi signent le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le développement durable
Le nouveau Plan-cadre de Coopération pour le Développement Durable entre le Gouvernement du Burundi et le Système des Nations Unies couvrant la période 2023-2027, a été signé le 3 décembre 2022, à Bujumbura, entre le Gouvernement du Burundi mené par le Premier Ministre, le Lieutenant Général de Police Gervais NDIRAKOBUCA, et le Système des Nations Unies conduit par le Coordonnateur Résident des Nations Unies, Damien MAMA.
Ce Plan-cadre de Coopération représente le tout premier du genre pour le Burundi, à la suite de la réforme engagée par le Système des Nations Unies à partir de 2019, faisant suite à l’adoption, par les Etats membres de l’ONU, des Objectifs de Développement durable en 2015, a expliqué le Coordonnateur Resident du système des Nations Unies au Burundi, lors de son discours de circonstance.
Faisant appel à la mutualisation des efforts à travers ce Plan-cadre, Monsieur Damien MAMA a affirmé l’engagement du système des Nations Unies à travailler avec le Gouvernement pour concourir à l’ambition du Burundi de devenir un pays émergent d’ici 2040. « Les agences du Systèmes des Nations Unies s’engagent à travailler résolument avec le Gouvernement et les partenaires au développement du Burundi pour y parvenir », a-t-il affirmé, précisant que le nouveau Plan-cadre est aligné avec le Plan National de Développement du Burundi.
5 résultats stratégiques pour contribuer aux priorités nationales
Aligné avec celle du Plan National de Développement du Burundi, la vision du Plan-cadre de Coopération 2023-2027, est de contribuer à "Une société burundaise plus prospère, inclusive, et résiliente d’ici 2027”. Elle repose sur 3 priorités stratégiques qui sont déclinées en cinq (5) résultats stratégiques suivants :
La transformation des systèmes alimentaires ;
La transformation structurelle de l’économie et une gouvernance renforcée ;
Le renforcement du système de protection sociale ;
L’accès équitable, pour toutes et tous à des services sociaux de base de
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.
qualité ; La gestion durable de l’environnement et une résilience renforcée aux
impacts du changement climatique et aux autres chocs. Leadership national et processus inclusif dans l’élaboration du Plan cadre de Coopération. Saluant le leadership national dans la formulation du Plan-cadre de Coopération, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies a souligné l’importance de le mettre en œuvre de façon cohésive, afin qu’il contribue à une transformation positive des vies des populations du Burundi, en s’assurant qu’aucun groupe marginalisé ou à risque de l’être, ne soit laissé pour compte. Lors de la session de validation du Plan cadre de Coopération par le Comité de pilotage conjoint, tenue à la veille de sa signature, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Ambassadeur Albert Shingiro s’est réjoui de l’alignement du Plan cadre de Coopération avec les instruments de planification stratégique du Burundi. Il est revenu sur le processus de son élaboration par un comité technique conjoint composé par des cadres des différents Ministères sectoriels et de ceux des agences des Nations Unies. « Le comité technique conjoint a travaillé d’arrache-pied durant toute cette période en étroite collaboration avec différents partenaires et toutes les parties prenantes dans un esprit d’inclusivité, d’ouverture et de confiance mutuel » a-t-il déclaré, soulignant les consultations permanentes menées par le comité technique conjoint avec plusieurs catégories socio-professionnelles. Le Ministre Shingiro a appelé à la « mutualisation des efforts chacun en ce qui le concerne pour faire du Cadre de Coopération un outil à même d’impacter positivement la vie des populations, sans laisser personne pour compte ». Un partenariat renouvelé entre le Burundi et les Nations Unies. Pour sa part, le Premier Ministre du Burundi, Lieutenant Gnl Gervais NDIRAKOBUCA a affirmé sa conviction que « ce Plan-cadre de Coopération servira de feuille de route commune pour que tous les partenaires au développement accompagnent le Burundi de façon, collaborative, efficace et efficiente. ». Soulignant attendre avec impatience sa mise en œuvre et la concrétisation des objectifs fixés, le Premier Ministre a exprimé sa joie pour la signature du Plan cadre de Coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies et a réitéré « l’engagement du Burundi dans cette nouvelle collaboration avec les Nations unies. » La cérémonie de signature, marquant ainsi le lancement officiel du Plan-cadre de Coopération a vu la participation des membres de l’Equipe de Pays des Nations Unies qui ont à tour de rôle apposé leurs signatures au document, des membres du gouvernement, des partenaires au développement du Burundi, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universités, etc. Le nouveau Plan-cadre rentrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023.